Curiosité dans un chalet en haute montagne 1

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Je gare mon véhicule sur le parking au pied de la montagne. Eleanor, ma sœur, a eu l'excellente idée de rassembler toute la famille pour une activité commune. Nous allons faire une randonnée en montagne et passer la nuit dans un refuge. Je suis déjà très excitée à l'idée de cette aventure. Cela fait un bon moment que je n'ai pas vu Eleanor, Peter, sa copine, et nos parents.

Je sors du véhicule, réajuste mon legging, et attrape mon énorme sac à dos. J'ai l'impression d'être la première arrivée. J'appelle ma sœur pour savoir où elle en est.

— J'arrive dans dix minutes, j'ai hâte de revoir mes petites sœurs, me répond Eleanor.

Nous ne discutons pas longtemps, je préfère ne pas monopoliser son attention. Le bruit de pneus résonne dans la vallée, je me retourne et aperçois un énorme 4X4 qui s'approche. Mon frère a récemment acheté ce véhicule, je l'ai vu sur son compte Instagram.

Le 4X4 s'arrête à côté de ma voiture, qui paraît minuscule en comparaison. Eris, la copine de Peter, est la première à ouvrir la portière. Elle a de longues et belles jambes, mises en valeur par un magnifique legging aux motifs hivernaux. J'en suis presque jalouse, même si ce n'est pas dans ma nature. Quant à Peter, il porte un legging aux motifs géométriques stricts et droits.

Mon frère me prend dans ses bras et m'embrasse. Cela fait vraiment du bien de le revoir.

— Deux ans qu'on ne s'est pas vus ! commente-t-il.

— Peter, Eris, comment allez-vous ? dis-je.

Je salue la copine de mon frère d'une bise, son parfum est à couper le souffle.

— Très bien, notre déménagement s'est parfaitement bien passé, et notre couple est plus épanoui que jamais. On aura tout le temps de discuter pendant la promenade.

— Oui, c'est sûr ! Juste par curiosité, où avez-vous trouvé vos leggings ? Je n'arrive pas à détourner mon regard, ils sont magnifiques.

— Ils viennent d'une boutique de luxe, Flocon de Neige. C'est Peter qui a eu la bonne idée de les acheter.

— Je n'ose même pas demander le prix. Sont-ils confortables ?

— C'est du sur-mesure, tellement agréable et confortable que je ne veux plus les quitter. N'est-ce pas, Peter ?

— Oui, tout à fait, Eris. Eleanor et les parents ne sont pas encore arrivés ?

— Eleanor arrive dans dix minutes, et les parents ne devraient pas tarder... Ah, les voilà.

Le véhicule de mes parents arrive dans un nuage de poussière. La voiture se gare à côté de la mienne, et mes parents en sortent rapidement. Mon père ouvre de grands yeux en voyant mon frère en legging.

— Bordel, Peter, pourquoi tu mets ce genre de truc ! C'est pour les filles !

— Papa, calme-toi, il a le droit de porter ce qu'il veut. En haut de la montagne, il fera froid.

— Williams, elle a raison, répondit Anna, ma mère. Ne sois pas si énervé, on fait du sport, il faut être à l'aise.

La petite voiture d'Eleanor entre dans mon champ de vision et se gare à côté de la mienne. C'est la seule qui ne porte pas de leggings, préférant un vieux jogging. J'enlace ma sœur longuement.

— Ça fait du bien de te voir, Elea.

— Moi aussi, je suis contente de te voir.

Toute l'équipe est au complet : Williams et sa femme, Peter et sa copine, Eleanor et moi-même. Six personnes. Nous commençons notre ascension, nous pique-niquerons aux alentours de treize heures et passerons la nuit au refuge.

Mes parents partent en tête, tandis que nous restons un peu en arrière.

— Alors Eris, que fais-tu dans la vie ? demanda Eleanor pour lancer la conversation.

— Je suis professeur de danse classique dans la ville où je vis.

— C'est génial ! C'est mixte ou tu n'as que des filles ?

— J'essaye de faire venir les garçons, ce n'est pas évident, mais j'ai un groupe d'adultes amateurs où il y a presque la parité. Et j'ai même réussi à faire venir Peter.

Tout le monde éclate de rire.

— Les filles, calmez-vous, plaisante Peter. En étant fétichiste des collants, je ne pouvais pas passer à côté. Et puis, il y a une bonne ambiance et c'est très cardio.

— Peter, tu n'as pas besoin d'excuses, dis-je en souriant. Tu as tout mon respect.

Je contemple les jambes élancées de mon frère et m'imagine un instant en justaucorps et collants. Il doit être tellement beau et attirant ! Je trébuche soudain, mais me rattrape de justesse.

— Mon cul te perturbe ? demande Peter en plaisantant.

— Je n'ai jamais vu un cul aussi bien moulé dans un legging, répliqué-je en riant.

— Arrête, tu vas me faire bander !

— J'aimerais beaucoup voir ça, dit Eleanor en riant à son tour.

— Je ne pense pas que ce soit possible, ajoute Eris avec un petit sourire.

— On n'est pas là pour parler de cul, il faut avancer, dis-je pour recentrer le groupe.

Tout le monde se tait, et nous continuons à marcher sur le sentier. Eleanor marche toujours devant nous, à un rythme rapide. Moi, je traîne à l'arrière, hypnotisée par le beau cul de mon frère. Ça m'excite tellement ! De toute façon, tout m'excite facilement. Mon esprit commence à divaguer, et des images sexuelles envahissent ma tête.

— Je vais trouver un endroit pour pisser, dis-je. Vous pouvez continuer, je vous rejoins.

— D'accord, répond Eris au nom du groupe.

Je m'éloigne un peu du chemin et trouve une cachette derrière des buissons. Je m'accroupis et enlève mon legging. Mon cul est à l'air, je ne porte jamais de sous-vêtements sous un legging. Je regarde à gauche et à droite, personne en vue. Je commence à me caresser, attendant que l'envie de faire pipi vienne, mais en réalité, j'ai juste envie de me toucher. Je fais des cercles avec mon doigt, me donnant du plaisir pendant cinq minutes. Ma chatte est bien humide, tant pis, je remets mon legging et retourne vers le groupe.

— On t'a entendu, informe Eris, on en a profité pour faire une pause.

— Merci beaucoup.

— On doit retrouver nos parents, commente Peter.

Mon cœur bat à toute allure, je bois de l'eau pour essayer de me calmer. Nous arrivons à l'aire de repos vers treize heures, un endroit classique avec de nombreuses tables de pique-nique. Nous sommes les seuls pour le moment.

Le reste de la journée se passe plutôt bien. Nous arrivons au refuge en fin d'après-midi, et c'est une délivrance pour moi, mes pieds sont en compote. Il y a du monde, mais nous trouvons quand même une table de pique-nique libre à l'extérieur. Nous avons mis nos manteaux, car la température a chuté. Eris sort des bières de son sac pour un apéro improvisé. C'est agréable de se détendre après l'effort.

Je n'avais pas oublié mon petit plaisir secret dans les buissons, et je me demande où je pourrais me masturber ce soir. Dans les toilettes ? Trop banal ! Je le ferai dans le dortoir, juste à côté de tout le monde.

Nous mangeons tous ensemble vers vingt heures, et le repas est vraiment savoureux et exquis. Nous ne veillons pas longtemps après, et nous allons tous nous coucher. Je troque mes vêtements de sport, désormais imprégnés de sueur, contre un tee-shirt à manches longues et un legging en laine. S'il fait vraiment trop froid, je peux aussi mettre un body sous mon tee-shirt.

Je m'installe dans mon lit. Eleanor est à ma droite, et un vieux monsieur barbu à ma gauche.

— Bonne nuit, Anna, me dit-elle dans un souffle.

— Bonne nuit à toi.

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