Dans leur cuisine lumineuse, les rayons du soleil matinal se faufilent à travers les rideaux blancs, illuminant les miettes sur la table où Thomas et Clara prennent leur petit-déjeuner. Thomas, l'air un peu défait, manipule nerveusement sa cuillère dans sa tasse de café. En face de lui, Clara parcourt un magazine avec nonchalance.
— Clara, je pense que c'est suffisant maintenant, tu ne trouves pas ? dit Thomas, tentant d'attirer l'attention de Clara qui reste plongée dans sa revue.
— Qu'est-ce qui est suffisant ? demande-t-elle sans détourner le regard.
— Clara, regarde-moi sérieusement, insiste Thomas.
Clara soupire et pose son magazine sur la table.
— Si tu veux parler de ta cage de chasteté, on avait convenu d'un mois, Thomas. C'était ta propre initiative, rappelle-t-elle.
Thomas soupire, faisant tinter sa cuillère contre la tasse, puis croise les bras, adoptant un ton de négociation.
— Écoute, je sais ce que j'ai dit, mais je ne pensais pas que ce serait aussi intense, admet-il.
Clara, amusée, se penche en avant.
— Mon pauvre chéri, ta frustration est si intense que tu veux que je te libère, taquine-t-elle.
Thomas se lève brusquement, faisant rouler sa chaise en arrière. Il commence à faire les cent pas, chaque pas trahissant son impatience.
— Je suis sérieux, Clara. C'est extrêmement difficile, bien plus que je ne l'aurais imaginé. Je t'en prie, considère cela comme... comme un geste d'amour ? implore-t-il.
Clara, son expression amusée mêlée à une fermeté inébranlable, regarde Thomas.
— Mon pauvre chéri, tu étais incapable de passer une journée sans te masturber, c'est pour cela que tu m'as demandé de t'enfermer. Tu me déçois beaucoup, Thomas.
Thomas s'arrête, se tenant le front. Il tente une autre approche, sa voix douce, presque suppliante.
— D'accord, Ne penses-tu pas que j'ai mérité un peu de répit ? demande-t-il.
Clara se lève à son tour, s'approchant de lui avec un sourire à la fois rassurant et taquin.
— Oh, mon pauvre chéri. Je ne pense pas que tu aies mérité d'être libéré, nous avions un accord.
Thomas, frustré, laisse échapper un rire nerveux.
— Tu prends ça à la légère, mais c'est un vrai défi, Clara !
Clara tapote l'épaule de Thomas.
— Je sais, mon pauvre chéri. Je trouve louable de combattre ton addiction à la masturbation. Donne-moi une raison valable de te libérer, à part branler ta minuscule queue.
Thomas reste silencieux. Elle a raison. Il a lu sur Internet que la première semaine était la pire. Il regarde Clara, cherchant une once de faiblesse dans son regard, mais il n'en trouve aucune.
— Je ne vais jamais tenir le coup, avoue-t-il.
— Tu tiendras le coup. Je te connais, Thomas. Tu es plus fort que tu ne le penses. C'est ton fantasme, tu dois le vivre à cent pour cent. Et je suis là, avec toi. Nous relevons ce défi ensemble, d'accord ? répond-elle avec assurance.
Thomas acquiesce lentement, ses épaules s'affaissant sous le poids de l'inévitable.
— D'accord. Mais ne t'amuse pas trop à me voir souffrir, d'accord ? demande-t-il.
Clara éclate de rire.
— Je promets de ne pas trop me moquer. Mais juste un peu, pour le plaisir.
Ils se sourient, un mélange de complicité et de défi remplissant l'espace entre eux. Clara retourne à son magazine, et Thomas à son café.
VOUS LISEZ
Splinters of Femininity
Historia CortaSKYCHASTITY Je pensais que c'était une simple soirée entre potes. Juste moi, Markus, quelques bières, et une partie tranquille. Mais tout a basculé quand Markus m'a offert ce cadeau. Une cage de chasteté dernier cri. Le genre de truc qui mène à des...