Splinters of Femininity

SKYCHASTITY 3 La première masturbation

Les vibrations me surprennent. Je cherche mon téléphone par terre et désactive l'alarme au bout de dix secondes. En passant mes doigts sur la cage de chasteté, mon sexe semble baver, comme si je ressentais du plaisir. Je l'essuie avec ma couverture et m'habille rapidement.

Je retrouve Markus dans la cuisine.

— C'est embêtant qu'on ne puisse pas désactiver les vibrations des notifications du téléphone.

— Ça m'excite tellement, mes sous-vêtements sont mouillés comme si j'étais une femme.

Markus rit.

— Moi aussi, mon caleçon est tout trempé.

Je prends rapidement mon petit-déjeuner et je me rends à la fac.

***

Je croise Anaïs. Sa queue de cheval et son collant déchiré m'excitent. Je ne sais pas pourquoi d'ailleurs. Quand je porte une cage de chasteté, je remarque davantage quand je suis excité.

— Hey Eren ! Prêt pour le dernier jour des partiels ?

— Ouais, juste une question, c'est normal que ton collant soit déchiré ?

Anaïs glousse. Nous marchons dans une allée en direction de l'amphithéâtre.

— Non, mais les collants sont fragiles et je ne suis pas le genre de fille ultra soigneuse. Je cogne partout et, à force, mes collants se déchirent. Ça m'attriste.

— Moi aussi, dis-je simplement.

— Je comprends ta peine, je pourrais être beaucoup plus sexy avec des collants neufs.

— Je n'ai pas dit ça !

— Tu l'as sous-entendu, c'est pareil. Merci quand même.

Nous entrons dans l'amphi déjà bien rempli, mais nous ne trouvons même pas deux places côte à côte. La professeure de linguistique nous donne le sujet et, comme d'habitude, je reçois la correction. Comment se fait-il que personne ne le remarque ? Comment Maîtresse s'y prend-elle pour ça ?

La matinée passe rapidement et je sors du dernier partiel de la matinée assez tôt pour éviter les grandes foules à la cantine.

***

Le samedi, je me réveille tout excité. C'est le jour de ma libération. Je reçois un SMS de ma Maîtresse.

— Salut Vermisseau, tu dois être tellement excité de pouvoir astiquer ta minuscule bite. Je suis fière de toi. C'est ce soir ta libération. On va se téléphoner, tu entendras ma voix pour la première fois et je vais te dire comment te branler. Et tu devras m'obéir. Car si je te laisse faire, tu jouiras en quelques secondes comme un éjaculateur précoce.

— Merci beaucoup, Maîtresse.

— Avec plaisir, Vermisseau. À ce soir. Et n'oublie pas les préservatifs ultra épais pour augmenter le plaisir au maximum.

— D'accord.

Pendant toute la conversation par SMS, j'avais ma main gauche sur ma cage de chasteté, en train de l'astiquer. C'était par pur réflexe de plaisir plutôt que par envie.

***

Je m'arrête devant Câlin & Plaisir, le sex-shop que Maîtresse m'a conseillé. Mon pouls s'accélère, c'est la première fois que je rentre dans un tel endroit. Je prends mon courage à deux mains et pousse la porte. Je remarque plusieurs hommes en train de fouiller entre les rayons. Ma cage est trop étroite pour contenir mon excitation.

Je marche timidement, admirant des articles dont je ne connais pas l'utilité. Je m'arrête devant le rayon des cages de chasteté, bien fourni. Il y en a en métal, en plastique et en silicone. Mon regard s'attarde sur une cage rose en forme de vagin.