Un weekend en amoureux - Partie 4

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Ezio caresse les cheveux bruns de Stéphanie. La tente amplifie le son du vent, mais cela le rassure, c'est comme dans un cocon.

— Alors, quelle est cette surprise ? demande-t-il.

— Tu vas me pénétrer ! sourit-elle.

— Avec un gode ceinture ?

— Non, avec ta petite queue.

— Mais tu ne vas rien sentir.

Stéphanie éclate de rire.

— Je le fais pour toi. Et je vais ajouter quelque chose que tu aimes, un chronomètre.

— Tu me ravies, Phanie.

— Déshabille-toi.

Ezio obéit, retirant son haut et son legging. Son sexe grossit immédiatement. Stéphanie fouille dans ses affaires et sort une boîte, un préservatif.

— Regarde ce que j'ai trouvé, des capotes adaptées à ton petit sexe.

Ezio contemple la boîte. Il lit : « Préservatif extra-épais qui s'adapte au petit sexe. Avec ça, votre soumis ne sera plus précoce. »

— Cela existe vraiment, ou c'est une blague ?

— Cela te gêne ? Je l'ai trouvé dans une boutique de sex-shop spécialisée en domination et soumission.

Stéphanie ouvre un sachet et installe le préservatif sur le sexe de l'homme. Elle le déplie lentement comme des caresses langoureuses. L'excitation monte chez Ezio. Le préservatif serre sa queue. Elle étale du lubrifiant sur sa queue. Ezio émet un gémissement.

— Retiens-toi un peu, cela doit être si humiliant de jouir en enfilant une capote.

Ezio rit.

— Je pourrais en être capable, cela fait trois semaines que j'étais en cage.

Stéphanie descend un peu son legging pour laisser entrevoir son sexe imberbe. Elle saisit son téléphone et ouvre l'application horloge.

Ezio s'approche de sa femme, une odeur de transpiration et de parfum envahit ses narines. Ses cheveux, toujours attachés en queue de cheval, lui donnent un air distant.

— Tu es prêt ?

— Oui.

Le temps défile sur l'écran. Ezio pénètre Stéphanie. Malgré l'épaisseur du préservatif, il ressent toute la chaleur. Les sensations lui semblent décuplées.

— Entre bien, car je ne ressens rien.

Ezio obéit et enfonce sa queue plus profondément. Sa respiration s'accélère. Dicté par l'excitation, il accélère.

— Accélère, ce ne sont pas des préliminaires.

— Je vais jouir si je continue comme ça !

Stéphanie tourne son regard vers l'écran de son téléphone. Les trente secondes viennent tout juste de passer.

— Retiens-toi un peu.

Ezio ne ralentit pas, Stéphanie pousse des gémissements sensuels. L'homme ne peut résister à ses avances. Ses va-et-vient s'accélèrent.

— Je vais jouir ! dit Ezio dans un gémissement.

— Retiens-toi un peu.

Mais c'est trop tard. Ezio retire son pénis. Stéphanie aperçoit sa semence remplir son préservatif.

Elle remonte son legging et stoppe le chronomètre.

— 57 secondes. Je te rappelle que c'est un préservatif pour éjaculateur précoce. Imagine-toi avec une capote normale.

Un rictus envahit son sourire. Ezio l'imite.

— C'est pour cela que je porte une cage de chasteté.

Stéphanie rit un instant avant de s'engouffrer dans son duvet. Ezio se tourne vers elle.

— Avant que tu t'endormes, je peux aller uriner, s'il te plaît ?

— Oui, vas-y.

Ezio retire sa capote collante et essuie son sexe avec du papier. Il se rhabille et sort de la tente.

Une nuit sans étoiles enveloppe la clairière d'une étreinte obscure et silencieuse.

Ses pas sont feutrés, presque imperceptibles sur le tapis de feuilles mortes et de terre humide. Il se place devant un arbre et urine. Une branche craque près de lui. Il se colle contre l'arbre, sa respiration haletante. Il écoute, le cœur battant, les oreilles tendues vers le moindre indice de présence autre que la sienne. Ce n'est pas un animal, mais plutôt une personne qui marche.

Un vent frais murmure à travers les feuilles, portant avec lui des odeurs de terre et de résine. Ezio plisse les yeux, tentant de discerner la forme qui a agité les branchages. Avec cette obscurité, il ne peut rien voir.

Il reste immobile pendant de longues minutes. Les pas sont toujours là, comme si cette personne l'espionnait. Les pas s'éloignent, Ezio patiente encore quelques minutes avant de rentrer à la tente. Il glisse la fermeture éclair en silence, Stéphanie dort le poing fermé. Ezio garde ses vêtements pour dormir. Ce n'est rien, c'était juste un animal, se rassure-t-il.

Splinters of FemininityOù les histoires vivent. Découvrez maintenant