Splinters of Femininity

Un weekend en amoureux - Partie 1

Dans la lumière de la petite cuisine, Stéphanie s'active autour de la table en bois usé par le temps. Ses cheveux bruns sont relevés en un chignon négligé et ses yeux verts scrutent chaque objet avec une précision méthodique. Sur la table repose une liste détaillée à côté d'un sac à dos ouvert, prêt à être rempli.

Elle commence par saisir la trousse de premiers secours, vérifiant chaque compartiment : bandages, désinfectant, pince à épiler — tout est là. Satisfaite, elle place soigneusement la trousse dans le sac, dans un compartiment latéral facile d'accès. Puis, son regard parcourt la cuisine à la recherche des autres nécessités.

Elle attrape une lampe frontale et des piles de rechange, les enveloppe dans un petit sac en plastique avant de les glisser à côté de la trousse. Ensuite, elle quitte la cuisine pour fouiller dans l'armoire du couloir, où elle prend une couverture légère qu'elle comprime habilement pour gagner de l'espace, la plaçant aux côtés des autres équipements.

De retour dans la cuisine, Stéphanie ouvre un tiroir bas, en sortant un rouleau de papier toilette. Après l'avoir examiné un instant, elle le glisse dans un sac en tissu imperméable. « On ne sait jamais », murmure-t-elle pour elle-même, comme si ce geste simple résumait toute sa prévoyance.

À côté du sac à dos, des vêtements soigneusement pliés attendent. Elle prend le temps de sentir le tissu d'un t-shirt, s'assurant qu'il s'agit bien de celui en microfibre, idéal pour les soirées fraîches. Satisfaite, elle les place stratégiquement dans le sac, alternant avec des chaussettes épaisses et un bonnet.

Elle marque une pause, ses yeux fixés sur le sac presque plein. Respirant profondément, elle vérifie une dernière fois la liste sur la table. Son doigt suit chaque ligne, chaque mot. Rien n'est oublié, pas même le sifflet d'urgence qu'elle attache à la dernière minute sur une sangle du sac.

Enfin, elle prépare une petite boîte en métal contenant des allumettes et des cubes d'allumage, les scellant dans un sac étanche avant de les ajouter aux autres affaires. Un dernier coup d'œil autour d'elle pour s'assurer que tout est en ordre, et elle ferme doucement le sac à dos avec un cliquetis satisfaisant.

Stéphanie recule, observant l'ensemble préparé, une main sur la hanche et l'autre tapotant doucement le sac.

— Ezio, appelle-t-elle.

L'homme la rejoint en quelques secondes.

— C'est bon ?

— J'ai préparé toutes les affaires, il ne manque plus que ça.

Stéphanie tend un legging noir élastique à Ezio, ses yeux pétillants de conviction.

— J'ai promis à Nina que nous allons tester ses leggings. Si c'est concluant, on pourrait même devenir ambassadeurs. Cela pourrait nous ouvrir des opportunités.

— Pourquoi ne m'as-tu pas parlé de ça plus tôt ?

— Tu es mon soumis, rappelle-toi.

Un sourire naît sur le visage de Stéphanie.

— Je prévois des surprises pour ce week-end. D'abord, je vais te libérer de ta cage de chasteté.

Ezio saute de joie.

— J'en étais sûr. Déshabille-toi, tu vas essayer le legging.

Il ne perd pas une seconde et enlève son pantalon. Une énorme tâche d'humidité se trouve sur son boxer.

— Tu mouilles de plus en plus tes sous-vêtements en ce moment.

— Quand tu es en cage depuis trois semaines, c'est normal de mouiller. Je suis si excité.

— Tu m'étonnes.

Stéphanie récupère la clef qui se trouve dans son sac et déverrouille la cage de chasteté. Son sexe imberbe grossit immédiatement.

— Tu bandes là ! Mais elle est toute petite !

Ezio sourit, sa femme adore se moquer de la taille de son sexe.

Il glisse une jambe dans le tissu doux, puis l'autre. L'élasticité du legging l'accueille comme une caresse. Il ajuste la taille et sent le tissu se conformer parfaitement à sa forme sans serrer. Ezio fait quelques pas dans la cuisine.

Un sourire naît sur ses lèvres. Il ne s'attendait jamais à un tel niveau de confort. Aucun miroir ne peut refléter son image, mais il admire son legging sombre à motif géométrique futuriste. Il est content car cela ne lui donne pas un aspect féminin.

— Nina Crépin a créé la marque de legging Léa & Max. Ils sont conçus pour tout le monde. Nina met un point d'honneur à créer des vêtements qui conviennent à tous et à touted, peu importe qui. Et puis, regarde cette élasticité et ces coutures renforcées.

— Il est incroyable, juste un problème : on voit ma bosse à l'entrejambe.

— Il faut se rapprocher pour l'apercevoir, ton sexe est vraiment tout petit, qui pourra le voir. On va dans une forêt, on ne verra personne.

Stéphanie met le sac sur son dos et tend un autre à Ezio.

— Tu viens ?

— Je peux aller aux toilettes avant ?

— Non, tu le feras là-bas.

— C'est loin ?

— Une heure de route.

Ezio prend le sac et suit Stéphanie vers la sortie.