Le plan à trois - Partie 1

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Ce dimanche 14 janvier, je me réveille tard et me retrouve seul. Après m'être habillé rapidement, je me rends dans la cuisine. Laetitia est en train de peindre devant la baie vitrée lumineuse, son tableau représente un château sur un nuage multicolore.

Je place mon bol dans le micro-ondes, et Laetitia se tourne vers moi.

— Je ne t'ai pas entendu arriver, as-tu bien dormi, mon chéri ?

— Parfait, quand tu peins, tu es si concentrée.

— Ma copine Camille m'a proposé quelque chose qui me plaît beaucoup.

— Celle qui domine son mec ?

— Exactement. Aujourd'hui, c'est la journée mondiale de la chasteté, alors elle m'a prêté l'une de ses cages pour essayer.

— Quoi !

Mon cœur bat violemment dans ma poitrine, et il me faut un moment pour reprendre un souffle régulier. Comment un homme peut accepter de faire enfermer son sexe dans du métal ?

— Je ne vois pas où est le problème. Je pourrais comprendre si nous faisions l'amour tous les jours. J'ai envie de t'enfermer. Cela va pimenter notre couple.

— Juste pour aujourd'hui.

— Parfait !

Ma copine saute de joie. Je m'assois à la table et prends mon petit déjeuner.

— Je vais te la mettre juste après le petit déjeuner. J'ai trop hâte !

Elle ressemble à une enfant qui vient de recevoir ses cadeaux de Noël. Mon cœur bat très fort. Pourquoi ai-je accepté ? Je traîne pour finir mon repas. Ma copine me presse. Ce que je fais. Une fois terminé, Laetitia débarrasse mes couverts. Elle fouille dans son sac et sort un minuscule objet rose en plastique.

— C'est rose !

— Camille n'avait que ça à me prêter. C'est très pratique pour essayer. Oui, c'est rose, cela va bien avec ton côté féminin. Tu te rases, tu as les cheveux longs.

Sans que je puisse répondre, Laetitia prend ma main, et nous nous dirigeons vers la salle. Elle lave la cage avec du savon et me demande de me déshabiller.

Ce que je fais, enlevant mon jean puis mon caleçon délavé.

— Tu continues à te raser !

— Tu préfères les hommes imberbes.

— Mais pas à ce point, enfin bref.

Laetitia place l'anneau autour de mon sexe et met rapidement le tube. Ses mouvements sont fluides et rapides, comme si elle le faisait depuis longtemps. Enfin, elle enclenche le cadenas, et me voilà verrouillé.

— Je ne pensais pas que ça serait aussi simple. Quand je te disais que ton sexe était petit, ce n'était pas pour rien.

Je reste silencieux pendant un moment, ne réagissant même pas. Pourtant, Laetitia retrouve le même sourire que lors de notre première rencontre, un sourire qui m'a complètement séduit.

— Mon chéri, ça va ?

— Euh... Si cela te fait plaisir, alors tout va bien. On ne peut pas être égoïste dans un couple.

— Ce soir, je vais préparer le repas, et nous passerons un moment en amoureux comme au bon vieux temps. Je vais porter la combinaison en lycra que tu m'as offerte.

— Tu ne mettras rien en dessus.

— C'était déjà prévu.

— Tu m'excites beaucoup.

Soudain, je sens une douleur dans mon entrejambe.

— Enfin, tu as une érection ! Tu peux t'habiller. Je ne vais pas tarder à aller chez Camille. Nous allons faire du shopping.

Je m'habille rapidement.

— Tu vas parler de la cage ?

— Évidemment, puisque c'était son idée. Il n'y a aucun mal à réaliser des fantasmes.

Laetitia m'embrasse longuement avant de s'en aller, laissant son tableau en cours de réalisation.

***

Vers dix-neuf, la porte d'entrée s'ouvre et je me précipite. Je stoppe en voyant Camille entrée avec ma copine. Le problème c'est sa robe noire qui met en valeur sa poitrine de manière élégante. Mon cœur frappa ma poitrine avec frénésie.

— J'ai pensé à une chose, tu as réalisé mon fantasme, et pour te récompenser je vais réaliser le tien, un plan à trois.

— Tu vas me délivrer ?

— Tu sais que le sexe ne se résume pas que à la pénétration, dit Camille.

Je me tourne vers Laetitia.

— Camille a raison. Bon on a va se changer Camille a apporté sa combinaison.

Les deux femmes quittent la cuisine. Je m'assis sur le canapé en scrollant sur les réseaux sociaux. Elles reviennent après un long moment. C'était un rêve ! Laetitia portait une combinaison moulante bleu avec des lignes noires pour souligner le côté chic de la tenue. Sa poitrine plate pouvait être un défaut pour certains, mais pas pour moi, je pourrais cela tellement gracieux comme une danseuse classique.

Camille, quant à elle, en portait une de couleur noir brillant. Sa large poitrine fut exhibée à la vue de tous.

— Alors comme ça tu as un micro sexe ? Me demanda Camille.

Un goût envahit mon ventre et je restais immobile.

— Malgré son érection, c'était un jeu d'enfant de mettre la cage.

Même ma copine s'y met.

— Tu peux répondre mon chérie, elle ne va pas te manger.

Je répondis par un oui presque inaudible. Dans mon caleçon tout devient inconfortable. Pour une fois j'aimerais ne pas bander, mais c'était impossible je suis beaucoup trop excité par le lycra des femmes.

— Oui.

— Tu as déjà sucé une chatte ?

— Non.

— Ça sera l'occasion d'apprendre, et si tu es sage tu aura un orgasme, informa Camille.

Je tourne vers Laetitia.

— Obéis, mon chéri.

Nous allons dans la chambre pour êtres plus confortable. Les deux femmes s'allongèrent sur le lit.

— Attends que cela commence, déshabille-toi, dit Camille.

J'enlève mes vêtements avec gêne, mes jambes tremblent et le sol semble aussi instable que des vagues.

— Dépêche-toi ! cracha Camille.

Ce que je fis, j'étais nu. Mon sexe pendait à moitié en érection dans ma cage de chasteté.

— Il s'est rasé pour l'occasion ?

— Non, c'est lui qui le fait, je préfère les hommes imberbe.

Camille rit pendant quelques instants. Elle ouvrit le zip de son entrejambe et une touffe brune apparaît.

— Viens mettre ta langue dans mon sexe plus poilus que le tien.

J'obéis je m'accroche de son sexe. Camille passe sa main sur ma tête et me colle à son entrejambe. Ma langue timide sort et commence les léchouilles. Camille émit de gémissement ce qui me fait bander. Je me sentais honteux de faire ça. Je jete un coup d'œil à ma copine, elle était en train de masturber en silence.

— Ne détourne pas le regard, et mets y plus d'entrain je ne ressens presque rien.

Je lèche de manière plus intensive. Mon sexe fait énormément mal, pourquoi et si excitant ?

— Tu as cru que je suis une glace ! Tu veux vraiment avoir un orgasme ?

— Oui.

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