Chapitre 16 - Raditz

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Salut 😊

Je tenais à vous dire merci pour les commentaires, je suis bien heureuse de voir que la fic plait à plusieurs.

Bonne lecture! xx



C'était le début de l'après-midi. Raditz sortit de l'aire de repas réservée aux soldats en suivant Nappa de près.

-On aurait pu lui ramener un morceau de pain tu crois? dit-il à l'énorme Saiyan devant lui.

Ce dernier haussa les épaules.

-Huit jours. Il a déjà vu pire, tu le sais. Tu te rappelles la fois sur la planète Traffla, on avait passé près de deux mois à manger que des feuilles. C'est merdique, mais il va s'en sortir.

-Je sais qu'il va s'en sortir, c'est pas ça. Mais on aurait pu lui rapporter quelque chose en douce.

Nappa étira son bras gauche en soupirant. Raditz savait qu'il ne l'avouerait pas, mais l'entraînement de ce matin lui avait coûté quelques tendons déchirés qui le faisaient souffrir.

-Tu le connais. Il aurait tout balancé aux poubelles de toute façon. Il n'a pas besoin de notre aide, et encore moins de notre pitié, dit le géant.

- Il doit être dans un état de merde. J'ai entendu Zarbon se vanter que Frieza l'avait autorisé à participer lui aussi.

- Si c'est Zarbon qui donnait les coups, alors c'est son orgueil qui a payé bien plus que ses os, rigola Nappa.

Raditz grimaça. Rien qu'à s'imaginer les poings bleus et gluants de Zarbon s'écraser contre sa mâchoire lui révulsait l'estomac.

-Ça fait quoi? Cinq jours qu'il a rien avalé? Il doit être à peine capable d'ouvrir les yeux à ce stade.

-Peu importe l'état dans lequel il est en ce moment, il va retrouver du mieux en entendant ce qu'on a à lui dire, renchérit Nappa en se frottant le poing.

Le Saiyan aux cheveux longs sentit un frisson d'excitation parcourir sa colonne. Pendant l'heure du lunch, lui et Nappa avaient capté une partie de la conversation entre Guldo et Jeice, deux membres du commando Ginyû assis tout près d'eux. Ce qu'ils avaient appris les avait encouragés à vite terminer leur repas pour s'empresser de quitter la cafétéria et se diriger vers l'unité médicale pour partager l'information avec leur prince.

Dès leur entrée sur l'unité, ils furent dirigés vers un lit au fond de la pièce, dont l'espace était encerclé de rideaux blancs. Raditz, impatient de voir si Végéta serait suffisamment alerte pour les recevoir et les écouter, tira l'un d'eux d'un seul coup.

Bouche bée, il s'arrêta net.

Végéta était sorti de son lit. Il portait un short d'entraînement et faisait des pompes à répétition au sol. Son corps couvert de bandages était luisant de sueur, indiquant clairement qu'il n'en était pas à sa première centaine.

-Putain, moi qui pensais te retrouver sur ton lit de mort, s'esclaffa Raditz en le voyant. Frieza se sentait de bonne humeur? Il t'a épargné les os cette fois?

Nappa entra à son tour. Il croisa les bras sous sa poitrine et afficha un air satisfait en voyant que son souverain n'était pas aussi amoché qu'il l'aurait cru.

-On a été mal informés, on croyait que tu avais reçu une sentence de famine, renchérit-il. À moins que tu aies développé une nouvelle technique de résistance à la faim. Si c'est le cas, tu dois me montrer comment on fait.

Végéta fit une dernière série de cinq pompes et se mit sur ses pieds en soufflant fièrement de l'air par ses narines. Il se tourna pour leur faire face, le visage fendu par un demi-sourire. Il était hors d'haleine et clairement pas au meilleur de sa forme, ce genre d'exercice n'étant habituellement pas éprouvant pour lui.

Le dernier voeuOù les histoires vivent. Découvrez maintenant