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XVI - Hôpital.

On arriva, rapidement chez mes grand parents on sortit de la voiture et déchargea les bagages du coffre.

- Euh... Est-ce que vous pensez pouvoir m'emmener à l'hôpital Saint Antoine ?

Le chauffeur me regarde étonné de ma demande puis j'enchaîne.

- Je payerais le double de la course. M'empressais-je de rajouter.

Il me fixa dans les yeux et pris un air compatissant, pas de la pitié nan mais de la compassion.

- Très bien.

Je me tourne vers les autres qui venait de mettre les valises dans la maison, ils me fixèrent.

- Rassure moi tu compte pas y aller toute seule au moins. Me demande Asuma.

J'allai leur répondre que non mais je vis leur cernes sous leur yeux et leur attitude bien lasse causer par la fatigue.
Je me ravise et j'hoche la tête dans un mouvement pour leur signifier que oui.

- Oui. Vous êtes crevés tout les quatres et en plus la voiture et le train vous a mis mal... je me vois pas vous demandez ou même vous laissez m'accompa...

Kakashi prit soudainement la parole.

- Et tout ce que tu nous a dit à la gare ? C'était du vent ? Arrête de prendre sur toi tout le temps. Nous on veut t'aider, te soulager de cette peine, savoir que tu peux de confier à nous, à moi. Je veux te protéger et pouvoir t'aider quand ça va pas... Alors hors de question que l'on reste ici sans toi ! Avait-il crié.

J'étais surprise... c'était le mot Kakashi n'a jamais été comme ça son discours paraissait suppliant et son cris était comme implorant.
Je baisse la tête honteuse de mon comportement.

"Je leur avais demandé."

Je secoue la tête pour aquiecer, et sans plus de mots on rentra de nouveaux dans la voiture.
On mit plus de temps cette fois ci à arriver car l'hôpital était en plein centre ville ainsi que le jour qui doucement se lève avec lui l'agitation de Paris.
J'étais là seule éveillée enfin avant que je décide de regarder à l'arrière pour voir Kakashi lui aussi réveillé.

Ce qu'il m'avait dit à la gare mais aussi devant la maison de ma famille m'avait plus que simplement touché. Ses paroles m'avait bousculer avec une force que je ne savais plus quoi penser, quoi faire.
Mais même si je voulais enlever ses pensées de ma tête cela ne marcha pas.

●●●

Après deux heure de trajet nous arrivons à l'hôpital.
On ne perdit pas de temps à descendre de la voiture, je paye le chauffeur et nous entrons tout les cinq dans les urgences.

Je me dirige vers l'accueil et demande la chambre de mes parents.

- Le couple Dubois... ah ! Chambre 109 deuxième étages. Mais puis-je savoir qui vous êtes ?

- Je suis leur fille cadette. Répondis-je froidement.

Elle regarde derrière moi et il ne me fallut pas 2 seconde pour comprendre qu'elle fixait les quatres autres.

Et alors que j'allais répondre, une voix me coupa.

- On l'accompagne. Dit Kurenai avec un ton que ne peut laisser dire le contraire.

Je la regarde et lui souris.
On ne perdis pas plus de temps et on me tira pour m'emmener loin de la secrétaire.

Mes nerfs étaient à vifs et ils l'avaient très bien remarqué.
La fatigue que j'ai accumuler et le manque de sommeil avec la situation n'aide pas vraiment.

La preuve j'ai craqué sous tout le poids de mes sentiments à la gare.
Et encore là, devant la secrétaire qui n'a rien demandé.
Je me repris en main en me donnant une gifle mentalement.