𝕷𝖔𝖛𝖊 𝕸𝖊 𝖔𝖗 𝕶𝖎𝖑𝖑 𝕸𝖊 (⚤)

5

- JAX -

Je bande tellement fort. Violet s'abandonne à moi, et j'adore ça. J'adore l'étrangler. J'adore ses petites dents qui apparaissant lorsqu'elle entrouvre la bouche, et ses paupières qui papillonnent quand elle est à deux doigts de s'évanouir. Mais je m'arrête avant que ça n'arrive.

J'ai besoin que Violet soit pleinement consciente de ce qu'il se passe, même si elle s'imagine rêver. Elle doit volontairement se soumettre à moi, et laisser ses fantasmes parler pour elle.

Quand je la relâche, elle prend une grande inspiration et porte ses mains à sa gorge. Je profite de ce moment d'inattention pour tirer sur la couette et admirer son pyjama. Son grand t-shirt blanc n'a rien d'excitant. Par contre, son short est large, facilitant l'accès à son intimité.

Malgré son excitation, Violet se redresse subitement en voyant le couteau, que je sors de ma poche. Je l'ouvre avec autant de vivacité que la première et m'en sers pour écarter le morceau de tissu entre ses jambes. Elle retient sa respiration mais dés lors que je pose la pointe du couteau sur son clitoris, elle se laisse retomber en arrière en gémissant. Elle écarte les cuisses et ferme les yeux.

Violet est toujours obéissante. Elle se soumet face à ma lame, et me laisse torturer son sexe avec. Elle tremble de désir et peur face au danger qu'elle représente.

Je bande vraiment. Tout m'excite chez elle : son visage, sa chatte, ses couinements, sa docilité... Et surtout, son esprit complètement foutu. Elle est perdue entre deux réalités et entre deux envies : vivre l'instant présent, ou mourir.

Je ne dois pas la laisser réfléchir. Moi non plus, je ne dois pas réfléchir. Je peux me laisser aller à mes pulsions et à mes fantasmes, parce que Violet a les mêmes. Ses cuisses écartées sont la preuve qu'elle attend de moi que je l'utilise selon mes envies. Elle veut être mon objet.

Je glisse la lame dans sa fente humide. Le froid la surprend, et elle gémit encore plus fort. Je la caresse et récupère un peu de sa cyprine, que je lui mets sous les yeux.

- Je savais que tu mouillais.

Elle suit le couteau du regard lorsque je le porte à ma bouche et le lèche. Inconsciemment, elle se lèche aussi les lèvres. Dans ses yeux, je lis de la curiosité, du désir, et une pointe de jalousie. Pour qu'elle ait le plaisir de se goûter, je me penche et l'embrasse. Je rentre ma langue dans sa bouche et viens déposer sur la sienne, un peu de son jus.

Je ne m'attarde pas sur le baiser, et elle en est attristée. Elle tente de cacher une moue qui ne fait que m'exciter davantage. Violet réclame désespérément de l'attention, au point d'accepter n'importe quelle relation malsaine.

Je décale quelques mèches de ses yeux avec la pointe du couteau pour libérer son visage de petite souris piégée. Ses yeux m'attirent, m'invitent à la posséder. Je suis charmé à chaque battement de cil.

Lentement, pour faire durer son impatience, je déplace la lame sur son visage. J'en dessine le contour, glisse le long de sa gorge, et parcours ses bras. Quand j'arrive au niveau de ses cicatrices, la petite souris replie son bras pour les cacher. Je l'empêche. J'attrape son poignet et le maintiens contre le matelas. Quand ma lame vient se poser en plein sur les marques fraiches, je l'entends pousser un soupir d'effroi.

Enfin, je peux lire de la peur sur son visage. C'est plus de l'appréhension. Elle ne sait pas ce que je vais lui faire, et n'a pas l'habitude qu'on remarque ses blessures. Elle a honte de s'infliger cette douleur, mais je vais lui montrer qu'elle doit les aimer.

- Nous allons bien voir, si tu es en train de rêver, je murmure en appuyant ma lame contre sa peau.

En diagonale des lignes, je la coupe. J'ouvre son épiderme assez profondément pour l'entendre geindre. Elle serre les dents et le poing, mais je continue jusqu'à ce que toutes les cicatrices soient jointes par la nouvelle.