𝕷𝖔𝖛𝖊 𝕸𝖊 𝖔𝖗 𝕶𝖎𝖑𝖑 𝕸𝖊 (⚤)

13

- JAX -

Elle est hésitante, ses yeux brillant d'une lueur étrange que je ne saurais déchiffrer. Elle n'est pas enthousiaste à cette idée, mais ne se débat pas pour autant. Je reconnais son habituelle curiosité, bloquée par cette peur de l'inconnu. Elle sait ce qui l'attend, et elle l'appréhende.

Je la fixe intensément, me refusant à détourner le regard. Chaque battement de cil est comme un lien fragile entre nous, que je redoute de briser. Il ne faut pas que cette connexion se perde, car elle lui offre un semblant de réconfort. Mes yeux posés sur elle, je lui rappelle silencieusement que je suis là. Si je regardais ailleurs ne serait-ce qu'une seconde, elle pourrait se sentir abandonnée, ce qui l'amènerait à s'éloigner de moi pour se protéger. Elle serait tentée de fuir.

D'une main, j'empoigne ma queue et de l'autre, je caresse sa gorge.

- Ouvre la bouche, Violet.

Elle se soumet enfin et accueille mon gland entre ses lèvres. Elle l'embrasse, puis le suce. Je ne veux pas me montrer trop violent ou trop insistant. Violet a besoin que je la guide, mais il faut qu'elle prenne les choses en main. Elle doit assumer sa débauche, en devenir la seule responsable. Je suis comme son maître, lui donnant des directives, mais assistant à ses talents innés.

La passion se ressent dans ses baisers. Elle caresse le bout de ma queue avec sa langue et aspire mon gland. Je bande toujours plus fort et deviens de plus en plus sensible à son toucher. Nous n'en sommes qu'au début, mais je suis déjà en extase. Je savoure ses baisers comme elle savoure ma queue.

Une fois mon gland suffisamment humidifié, je le fais glisser plus loin dans sa bouche. J'appuie sur sa langue pour descendre jusqu'à sa gorge, un endroit chaud et étroit. Je pénètre aisément sa trachée et pourtant, un haut-le-cœur m'oblige à me retirer. J'y retourne quelques secondes plus tard, m'arrêtant à chaque fois que Violet replie ses jambes. Puisque je ne peux pas voir son visage, je dois lire en elle. Je dois me fier aux réactions de son corps, et ne pas la brusquer.

Ses mouvements restent incertains et incompétents. À coup sûr, il s'agit de sa première fellation. Elle ne sait pas comment faire, tentant parfois de ressortir légèrement sa langue pour lécher la longueur de ma queue, jusqu'à ce qu'elle active un réflex vomitif et que je me retire. Je ne m'éloigne jamais complètement et garde une partie de mon gland contre sa bouche, afin qu'elle ne la referme pas et se sente obligée de prendre ce que je lui donne.

Elle ne se débat pas. Jamais. De temps en temps, elle s'agite, à cause d'un haut-le-cœur, ou parce qu'elle est mal positionnée. Ses bras sont liés dans son dos, et ses poignets appuient contre celui-ci. Elle finit par les décaler sur le côté et tourner son corps vers le dossier du canapé. 

Je vérifie son excitation en caressant vaguement son vagin humide. Elle gémit et au contact de ma main, elle se transforme. Elle réclame davantage ma queue et se force à l'engloutir, même si elle est à deux doigts de vomir. La novice essaie de me parler, de m'exprimer son plaisir. Ses gémissements remplacent les mots, et ses actes sont pleins de signification.

Parce qu'elle le réclame, j'accorde à Violet plus de violence et de passion. Je me laisse emporter par mes fantasmes pour assouvir les siens. Je m'enfonce en elle, force le passage jusqu'au fond de sa gorge, et la gratifie de quelques caresses. Sa gorge blanche prend la forme de ma queue à chaque pénétration, c'est très excitant. Imaginer qu'elle puisse glisser si loin, et qu'à tout moment, elle puisse s'étouffer me procure une immense satisfaction. Je ressens un plaisir sadique à maintenir sa tête droite lorsqu'elle tente de l'éloigner.

Pendant plusieurs secondes, je la torture. Je l'empêche de respirer en bloquant le passage de l'oxygène. Je ferme les yeux et écoute la douce mélodie de ses couinements désespérés. La limite entre la douleur et le plaisir est encore trop épaisse pour qu'elle se soumette totalement. Pour la récompenser et l'inviter à rester sage, je pose mes mains sur seins. Je les caresse pendant que j'effectue de lents mouvements de va-et-viens. Elle se détend, retrouve son souffle et maintiens mon rythme. Son visage est souillé de bave, rouge par manque d'oxygène et ses yeux baignés de larmes, un réflex naturel à toutes ces profondes pénétrations.