𝕷𝖔𝖛𝖊 𝕸𝖊 𝖔𝖗 𝕶𝖎𝖑𝖑 𝕸𝖊 (⚤)

12

- JAX -

Je baise Violet et après de courtes minutes, elle jouit. Sa petite chatte effrayée est trempée, et son excitation n'est absolument pas redescendue, même après avoir réalisé ce que j'étais, même après avoir assisté à un meurtre. Le sang de ma victime repose sur la lame qui menace sa gorge. Lorsqu'elle jouit, je la relâche pour lécher le liquide rouge qui a taché sa peau, sans arrêter mes mouvements de bassin pour autant. Moi aussi, je vais jouir.

Mon orgasme arrive très vite. Je me retire d'elle pour éjaculer entre ses jambes, sur l'arbre et sur l'herbe. Violet est faible, encore tremblante. Elle peine à rester debout et son regard se fait de plus en plus suppliant.

Enfin, elle me croit. Je lui ai montré qui j'étais réellement, et elle a peur. Je m'attends encore à ce qu'elle tente de s'enfuir, comme chacune de mes victimes, mais elle arrive à me surprendre en restant très sage. Je la détache de l'arbre, mais garde ses poignets liés dans son dos et le ruban adhésif sur sa bouche. On ne sait jamais. Elle pourrait se mettre à hurler et alerter d'autres individus.

Je n'avais pas prévu de tuer. Ni cet homme, ni elle. Mais je ne suis pas déçu de la tournure des évènements. J'avais prévu de faire découvrir des choses inédites à Violet, et c'est chose faite. Elle non plus, ne s'attendait pas à assister à ça. C'est trop tard. Elle est complice de meurtre et au fond d'elle, ma petite souris sait qu'elle est piégée. C'est une dépravée, qui a joui devant un cadavre, au lieu d'appeler à l'aide. Elle sait ce qu'elle encourt et quelque chose me dit qu'elle préfèrerait mourir que d'aller en prison.

La petite souris se retrouve encore piégée, mais elle aime ça. Elle est juste terrifiée par la nouveauté, par ce qui sort de l'ordinaire. Violet n'a pas l'habitude de sortir de sa zone de confort et de découvrir des choses. Elle a des fantasmes d'aventure, mais aucune motivation. Je serai sa motivation. Je lui ferai goûter aux plaisirs de la folie, et elle finira par ne plus se poser de questions, et apprécier simplement l'instant présent.

En passant devant le cadavre, elle se fige. La première chose qu'elle ressent en voyant cet homme mort, c'est de la peur, peut-être même de la pitié. Mais nous savons tous les deux que si je la baisais à nouveau, elle jouirait. Elle se persuade d'être piégée, de n'avoir aucune issue, alors que je ne la force même pas à me suivre. Je ne la tiens pas, et je reste à plusieurs mètres d'elle, justement pour la tester, pour voir sa réaction.

 Violet est excitée. Elle a réalisé que je suis un meurtrier, et qu'elle est devenue ma proie. Je lui porte de l'intérêt, je la force à faire des choses qu'elle n'aurait jamais faites et au milieu de ce chaos sanglant, j'arrive à lui faire toucher le bonheur du bout des doigts. C'est un plaisir égoïste qui l'anime lorsque je la possède. Elle ne s'occupe de rien d'autre que sa propre personne, et à l'effet anesthésiant de ma queue en elle.

Je marche jusqu'à ma voiture et enfin, Violet montre un peu de résistance. Elle couine lorsque j'attrape son bras, la tirant jusqu'au coffre. Elle s'agite, mais je ne cède pas à ses caprices. C'est comme ça à chaque fois que je la force à faire quelque chose. Elle prend peur, se débat quelques secondes, puis accepte son sort. En dehors de ma poigne, je ne montre aucune violence à son égard. Je sais qu'elle finira tôt ou tard par se calmer. Et lorsque c'est le cas, je la pousse en avant pour la faire rentrer dans mon coffre. Je lève ses jambes, les plie contre son corps et sourit face à son regard suppliant juste avant de l'enfermer.

L'image de Violet nue, bâillonnée et attachée à l'arrière de ma voiture suffit à occuper mon esprit le temps du trajet. J'évite de penser au corps que j'ai laissé dans les bois, et qui finira par être retrouvé. Habituellement, je suis plus précautionneux. Mais surtout, je tue des gens que j'aie choisis, que j'ai chassé. Le vieux con nous a surpris et je ne pouvais pas laisser Violet dans un état de souffrance pareil. Elle avait besoin de moi, et je devais lui montrer que je n'allais pas la laisser tomber.