Pays imaginaire : La seule fille perdu (En cours de réécriture)

Prologue

Toutes les légendes sont vraies, c'est ce que l'on m'a appris depuis mon plus jeune âge. Grandir dans un pays qui n'est pas véritablement le mien, grandir avec des personnages atypiques, que l'on trouve dans les romans dans mon véritable monde. Grandir avec un roi qui est connu dans différents mondes... Un rêve ou une réalité ? C'est ce que je me demande depuis que j'ai appris la vérité sur ma personne.

Je ne suis en rien comme les autres enfants, dans ce monde je suis un personnage inédit. Du moins je le croyais. Être élevée par des garçons, par un roi et des indiens est atypiques pour ma véritable famille, mais quand le danger arrivera dans le pays que j'appelle mon chez moi, je serai prête à tout pour protéger mes proches. Ma destinée n'est en rien un long fleuve tranquille bien au contraire, elle serait plutôt une mer agitée par les blizzards. Les autres ne comprennent pas que j'aime ceux qui m'ont élevée durant toute ma vie. Mais c'est comme ça et cela ne changera jamais. Bien au contraire.

Je serai prête à tout pour protéger mon monde...

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Durant une nuit d'été, dans un parc rempli d'obscurité prêt d'un grand chêne dans une légère couverture, un bébé à même le sol. Qui, au lieu de pleurer, regarde fixement le ciel. Où des étoiles scintillantes l'observent. Mais une lueur dorée apparaît à quelques mètres du chêne. Une forme humanoïde se transforme à partir de cette lueur dorée et une sublime apparaît. Des cheveux blonds avec des filaments blancs qui lui donnent un air féérique. Son visage est doux, ses yeux scintillent de bienveillance. Elle s'approche doucement du nourrisson. Qui la fixe sans montrer quelconque peur, c'est l'inverse qui se produit, le nourrisson lui sourit.

La femme habillé d'une robe mi-longue d'une couleur jaune, s'accroupie en face du nouveau-né et le prend contre elle.

— Que fait tu ici belle petite chose innocente ? demande doucement la femme en resserrant la couverture autour du nourrisson.

Pour toute réponse, le tout petit sourit de plus belle. Elle lui rend son sourire avant de se redresser et de regarder autour d'elle à la recherche d'une quelconque personne, mais personne. Elle resserre son emprise sur l'enfant et d'un simple mouvement de tête, elle disparaît du parc emportant avec elle l'enfant.

Le voyage est rapide et en quelques secondes, la femme apparait dans une demeure rustique faite de boit et où trône au milieu de la pièce principale des branches et le tronc de l'arbre de vie. Elle emprunte comme par automatisme un couloir, toutes les portes sont fermées toute sauf une, celle au fond du couloir. Où se trouve un grand lit de forme ovale. Sur ce majestueux lit se trouvent des coussins, draps doux au toucher. La femme dépose tendrement l'enfant dessus avant de l'entourer de coussins pour éviter une chutes. Puis doucement dépose un tendre baiser sur le front de l'enfant qui s'endort aussitôt. Elle l'observe pendant quelques secondes avant de quitter la chambre sans refermer la porte. Elle quitte la demeure en se transformant en une lueur dorée et disparaît par la fenêtre.

Des bruits de pas ne tardent pas à se faire entendre dans la demeure, et apparaît dans la pièce centrale plusieurs jeunes garçons et un jeune garçon plus âgé, qui observe le couloir et en particulier l'attroupement de coussins sur son lit. Les plus jeunes le laissent passer, et doucement ils avancent jusqu'à être à la porte de la chambre, le plus âgé rentre laissant les autres à la porte. Il s'approche jusqu'à être en face du nourrisson paisiblement endormi. Il se met à genoux, et doucement retire les coussins qui entourent le nouveau venu. Il passe ses mains lentement sous l'enfant avant de le soulever. Celui-ci remue un peu avant d'ouvrir délicatement les yeux. Quand les yeux noisette de l'enfant rencontrent ceux vert du garçon, celui-ci le rapproche de lui délicatement.