Astal
Je suis une génie, quelle idée aussi de me laisser avec deux idiots qui se font avoir à chaque fois ? A croire qu'ils n'apprennent en rien après avoir fait le même plan à plusieurs reprises. J'ai réussi à les attacher et bâillonner en un temps record, je ne peux ralentir l'élan de fierté de monter dans ma poitrine.
— J'ai réussi à sortir bande de crétins ! hurlais-je en faisant des sauts.
Mon hurlement effrayé des oiseaux qui s'envole, faisant pleuvoir des gouttes de rosée sur moi, comme la nature m'a manquée, ce n'est seulement en y étant éloignée que l'on se rend compte de la beauté de celle-ci. J'ai beau avoir grandie au sain de cette nature, elle m'émerveille toujours autant. Je me balade, tranquillement en attendant de trouver une de mes plaines de chasses. Là où je m'entraine, et où je m'entraîne avec les garçons et Peter. Étonnamment la faune n'est pas bruyante. Je traverse la forêt, attentive à tous bruits étranges ou qui pourrait signaler une horde de chevreuils.
La plaine où je m'arrête est l'une que j'apprécie le plus, la cause . La petite rivière qui l'entoure, avec un petite cascade plus loin qui fait une douce mélodie. Cet endroit est un havre de paix. Je m'arrête un peu avant la plaine et observe. Les arbres se stoppent tout à la même hauteur, comme s' ils protégeaient les secrets du royaume animal. Mais cela est également parfait pour avoir une vue dégagée de ce vaste espace vert. Je sens un sourire se dessiner sur mon visage avant de courir en direction d'une des saules pleureurs, près de la petite rivière, grâce à mon poids plume et au fait que les arbres d'ici sois magique, je monte rapidement sur ce majestueux saule. Je suis cachée sous les branches fines et feuillues, j'analyse l'environnement silencieusement. Comme me l'ont appris les garçons et Peter. Ma respiration se fait plus lente, comme les battements de mon cœur dans ma cage thoracique. J'admire la vaste étendue face à moi, un véritable spectacle pour l'esprit.
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La faune n'a pas attendu plus d'une heure avant de reprendre les lieux. Une horde de chevreuils broutent l'herbe hautes et vertes. Des lapins et lièvres cours dans la plaine, une buse voles en rond au-dessus d'eux à la recherche d'une potentielle proie, des sangliers sont à l'orée du bois à l'ombre en train de retourner le sol.
Ce spectacle est à couper le souffle, j'avais l'habitude avec Peter de regarder la vie de la forêt durant des heures. Je ne m'en lasserai jamais.
— C'est parti pour la chasse. soufflais-je à moi-même en retirant mon arc de mon dos et une flèche.
Doucement je me redresse, faisant attention à ne pas faire le moindre geste brusque. J'analyse chacune des potentielles proies, j'évalue ce qui serait le mieux pour le repas de ce soir. Un bon petit chevreuil ? Un sanglier rôti ? Du lapin? Non pas assez gros, un sanglier ou encore un chevreuil peut parfaitement faire l'affaire. Alors que je me concentrais sur un des sangliers, une forme se dessine dans la forêt, une silhouette qui se rapproche doucement.
Les animaux en entendant les bruits de cette silhouette court se cacher, me laissant seule sur cette arbre à observer cette forme qui se rapproche de plus en plus. Ce n'est qu'en sortant de la forêt que la silhouette sombre, laisse apparaitre grâce au soleil, une femme. Les cheveux aussi dorés que l'herbe brûlée du territoire des indiens. Des yeux d'un bleu qui rappelle celui de la lagune des sirènes. Mais le plus étrange est qu'elle à l'air paniqué et en même temps en colère. Elle avance dans la plaine sans faire attention à son environnement, qui est-elle au juste ?!
— Il y a quelqu'un ici ?! hurle-t-elle hors d'elle en regardant partout sauf en hauteur.
— T'es qui ?! criais-je en retour en prenant une flèche et tirant la corde jusqu'à ce qu'elle touche ma joue.
— Je suis une vieille amie du roi Peter Pan ! assure-t-elle en continuant de chercher autour d'elle, où je suis.
— Ne me ment pas, je connais Peter. répliquai-je en lâchant la corde de mon arc, la flèche se planta à quelques centimètres d'elle comme prévu.
— C'est vrai !
Alors que je mettait une autre flèche, je sent un bras m'entourer la taille et me colle à un torse. Merde.
— Astal, je te jure qu'un jour tu ne te réveilleras pas, grogne Peter à mon oreille. Tu es vraiment chiante.
— Va chercher Peter, si tu ne me crois pas ! continue de crier la femme dans la plaine telle une folle.
En entendant la femme, Peter se fige comme si il venait d'être emprisonner. Sa prise sur ma taille se resserrent sans pour autant me faire mal. Je me retourne légèrement, pour le voir blanc comme pas possible, comme si il avait vu quelques chose d'effrayant.
Je regarde la femme au milieu de cette plaine, qui regarde autour d'elle. La prise de Peter, se met à trembler.
— Peter ça va pas ? demandais-je en mettant mes mains autour de son visage, lui caressant doucement les joues.
Mais il ne me répond pas, et fixe cette femme, les yeux grands ouverts comme s'il n'y croyait pas, de la voir.
— Wendy, souffle-t-il en me serrant contre lui.
— Quoi ? demandais-je sans comprendre. Peter qu'est qu'il t'arrive à la fin ?
Je retourne mon attention sur cette femme mystérieuse, et c'est là que je remarque Layla en face de l'inconnue. Elles se fixent sans rien dire, Layla est droite comme un piquet. Jamais encore je n'ai été spectatrice de ce genre de comportement venant de celle qui m'a pris sous son aile. On dirait qu'elle est choquée, comme si elle était en présence d'une revenante.
— C'est qui celle-là ? demandais-je en commençant à ressentir un sentiment de peur prendre possession de mon corps.
Je lance un dernier regard à Peter avant de soupirer, il ne bougera pas. Je descends de l'arbre prudemment, tout en restant sur mes gardes. Quand je touche terre, je m'arme de mon arc puis prend l'une de mes flèches, j'avance à une allure presser, le regard fixé sur cette mystérieuse femme. Quand elle me voit, ses yeux s'écarquillent, ses genoux flanchent légèrement, elle fait quelques pas vers moi, Layla l'observe attentivement.
— Ne t'approche pas, ordonnais-je en la fixant. Qui es tu ?
— Hortense, sanglota-t-elle en faisant quelques pas en ma direction.
Je tire ma flèche à quelques centimètres de ses pieds, ce qui la fige d'un seul coup. Au moins elle à compris ma mise en garde. Layla pousse une minuscule cris de surprise en me voyant faire cela, elle court directement me rejoindre, me prenant dans ses bras, me faisant baisser mon arc sans sommation.
— Astal ! dit-elle en me tournant vers elle, dans ses yeux se trouve une lueur d'inquiétude, vite remplacée par de la colère. Combien de fois dois-je te dire de ne pas faire cela ?
— Je me défend, vous êtes débiles ou quoi ? demandais-je en me débattant de ses bras, vous avez picolé ou quoi ? Peter est bloqué en haut de l'arbre et toi tu la regardais comme si tu avais vu un fantôme.
— Tu ne comprends pas ma puce, lance doucement Layla en me prenant dans ses bras.
— Qui est-elle ? demandai-je en la regardant, la détaillant de haut en bas méfiante.
— Tu arrives à la comprendre ? me demande la femme en faisant un pas hésitant en notre direction.
— N'avance pas, ordonnais-je en essayant de quitter l'emprise de Layla, qui lance un regard derrière nous.
— D'accord, dit-elle en levant ses mains. Je ne bougerai pas, mais répond à ma question.
— Wendy ? lance doucement Peter, derrière nous.
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Pays imaginaire : La seule fille perdu (En cours de réécriture)
ParanormalCe retrouver dans un monde qui n'est pas le sien, c'est étrange. Mais apprendre que l'on est une enfant particulière par ses origines, en est une autre. J'ai grandie entourer des garçons perdus, et j'ai été élevée par le roi du pays imaginaire lui...