Peter Pan
J'ai écourté ma journée en tant que le roi aujourd'hui pour pouvoir m'occuper de ma protégée, Layla et Lydia ont quitté notre demeure en me donnant un protocole de soin à faire à Astal. Les garçons eux sont partis dans leurs chambres, me laissant dans la pièce de vie avec Astal en train de lire un vieille ouvrage sur diverses potions de guérison écrit en vieux elfique, un langue qu'elle lie et parle sans difficultée grâce à Layla qui lui à appris depuis c'est 4 ans.
— Alors tu comptes lire jusqu'à l'heure du dîner ? demandais-je en m'appuyant sur l'accoudoir d'un des vieux fauteuils de la salle.
— Et toi tu comptes me coller jusqu'à ma guérison complète ?
— Si cela t'empêche de te blesser encore plus, oui.
— C'est bon arrête je n'ai pratiquement rien, ce ne sont que des blessures minimes merde ! s'énerve ma sauvageonne en refermant son bouquin avec violence.
— Mais des blessures tout de même Astal !
Elle me lance un regard noir avant de poser l'écrit sur le canapé pour ensuite se lever et quitter la pièce sans même un regard en ma direction. Quelle joie de vivre avec une gamine de 10 ans qui commence à se rebeller. Je ne vais certainement pas la laisser s'en tirer aussi facilement !
— Revient ici ! criais-je en me relevant pour la rejoindre.
Je traverse le couloir menant à nos chambres, puis rentre dans celle de ma sauvageonne pour la voir près de sa fenêtre, prête à passer par là pour quitter la cabane.
— Où crois-tu aller comme ça ? demandais-je avant de la rejoindre et de l'attraper avant qu'elle ne passe par la sortie.
— Sortir ! dit-elle en se débattant comme un diable.
— Tu es blessée, tu ne sortiras pas !
— Lâche-moi espèce de crétin ! grogne-t-elle en essayant de défaire ma poigne.
— C'est mal me connaître. dis-je en la déposant sans tendresse sur son lit.
— Aïe ! grince-t-elle en portant l'une de ses mains à ses côtes. Espèce de brute sans cervelle.
— Je t'avais prévenue, il faut que tu y ailles doucement. dis-je en me mettant sur le lit près d'elle. Je ne le dis que pour que tu guérisses vite et que je puisse être sans crainte de te retrouver encore une fois dans un piteux état.
— Mais je veux SORTIR ! hurle-t-elle en tapant sur le matelas comme quand elle faisait ses crises de colère quand elle avait 4 ans.
— Ne m'oblige pas à t'attacher à une corde comme un appât. prévins-je en la pointant du doigt.
Elle arrête de taper et me fixe, cherchant peut-être un soupçon de mensonge. Mais elle n'en trouvera aucun, je suis très sérieux quand il s'agit de sa sécurité. Elle se redresse puis rapproche ses genoux de façon à pouvoir poser son menton dessus.
— Je vais devoir rester enfermée ici jusqu'à ma guérison totale ? me questionne-t-elle avec un soupçon de crainte.
— Non ma sauvage, mais au moins jusqu'à demain. dis-je en retirant une mèche de son visage. J'ai eu assez peur aujourd'hui.
— Tu sais que je suis pas faite de sucre ?
— Ce n'est pas de ça que j'ai peur ma belle. dis-je en lui caressant doucement les cheveux. Tu dois savoir, qu'un roi ne doit avoir aucune peur. Mais moi, j'en est une.
— Quel est le rapport avec moi ?
— Ma pire peur, est celle de te perdre. dis-je en la prenant contre moi. Ma peur est celle de ne plus t'avoir auprès de moi.
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Pays imaginaire : La seule fille perdu (En cours de réécriture)
ParanormalCe retrouver dans un monde qui n'est pas le sien, c'est étrange. Mais apprendre que l'on est une enfant particulière par ses origines, en est une autre. J'ai grandie entourer des garçons perdus, et j'ai été élevée par le roi du pays imaginaire lui...