Nous voulons t'aider

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Pdv: Guillaume

Daiko s'activait autour de moi pour me préparer à l'opération.

Il plantait l'aiguille de perfusion dans mon bras et prenait ma tension.

Puis il sortit un ciseau et un rasoir.

Daiko-Assied toi, dos à moi.

J'obéis et il tira une mèche de cheveux pour la couper avec son ciseau.

Daiko-Tu peux ranger tes oreilles?

Je soupirais et les fis disparaitre.

Il réduit mes cheveux très court puis les rasa à ras avec son rasoir.

Puis avec une sorte de feutre, dessina un trait en pointillé du haut de mon front jusqu'à mes cervicales.

Daiko-Ça va aller?

-Je... Je veux vraiment le faire mais...

Daiko-Tu as peur?

Je me retournais et rapprochais mes jambes contre mon torse.

Daiko-C'est normal.

Je regardais Daiko.

Daiko-Ça va aller.

Guillaume-Le bloc est prêt.

Je regardais Guillaume dans l'embrasure de la porte, un sourire pour moi sur les lèvres, presque prêt.

Ils déplacèrent tout les deux le brancard mais il parut duré une éternité, une longue et pénible éternité. Je regrette l'absence d'Axel, de Psiclo, de Ninjaxx.

Je sentis une larme couler alors qu'un sourire doux et attentionné s'adressa à moi quand Guillaume sécha ma larme et prit ma main.

Daiko-Occupe toi de lui, je vais me préparer.

Je frémis à cause du froid de la salle de bloc.

J'obéis à Guillaume en m'allongeant sur le ventre et en enfonçant ma tête dans têtière. Il plaça une couverture sur mon dos puis plaça un masque sur mon visage.

Guillaume-Ça va aller. Tout va bien se passer.

Daiko-C'est parti. Prépare l'anesthésie.

Je sentis Guillaume partir et mon coeur s'accéléra quand j'entendis des objets métallique tinter à ma droite.

Mon coeur s'accéléra encore plus quand l'aiguille de ma perfusion à mon bras bougea un peu.

Daiko-Quand tu te réveilleras, tu auras peut-être mal, tu auras un objet dans ta main droite. Appuie avec ton pouce et tu pourras te rendormir.

Je fis un oui de la tête puis après une petite minute d'attente, un flou s'installa dans mon esprit. Je voulais lutter de toute mes forces contre, par instinct. Mais la lutte m'étais impossible. Au bout d'une minute, je disparu entièrement.

Des voix résonnaient dans ma tête, un rire également.

J'essayais de distinguer ces voix mais elles étaient comme étouffées par de la laine et je ne pouvais savoir à qui elles appartenaient.

Dans un effort ultime, j'ouvris les yeux et je pu voir une forme bleue et blanche discuter ensemble.

Mais cet effort eu pour effet de faire resonner mon crâne comme si une cloche en mouvement y était à la place de mon cerveau.

The eight provided 2Où les histoires vivent. Découvrez maintenant