HEARTLESS

𝐂𝐡𝐚𝐩𝐢𝐭𝐫𝐞 𝟑: 𝐀𝐭𝐭𝐚𝐪𝐮𝐞 𝐬𝐮𝐫𝐩𝐫𝐢𝐬𝐞

" Choose your last words, this is the last time,
Cause you and I, we were born to die ''

Lana Del Rey

                 TW: Violence, torture

3 : Attaque surprise

Rhéane

Villa, Mexico, Mexique,
00h04,

Mes cheveux bruns en bataille, mon oreiller ainsi que ma couverture au sol, montre l'étendue des dégâts, qu'un enième cauchemard m'a sortie de mon sommeil.

Je me relève et pose mon dos contre la tête de lit tout en reprennant mon souffle, erratique.

Bordel de merde, ça ne s'arrêtera donc jamais ?

Je sort du lit remets le cousin et la couette à leur place et descend dans la cuisine, ma chambre se situe au premier étage, celle de Francisco et à côté de la mienne et celle de son frère au deuxième étages. Au rez-de-chaussée, il y a une cuisine ouverte avec un immense plan de travail, la salon comporte un grand canapé noir en forme de U et une télé à écran plat.

Je prend un verre, me sert de l'eau et m'assoit sur une des chaises hautes, autour de l'îlot central, et me pert dans mes pensées.

Avec l'argent que je recevrais, je pourrai partir encore plus loin, peut-être en Australie ou en Russie, j'entends alors de léger bruits provenant de l'étage, étrange, je prend un couteau aiguisé du tirroir et remonte au premier étage, les bruits viennent de ma chambre, Ares qui jusqu'à présent m'avait suivi en silence, commence à grogner.

- Chut Ares, arrête de grogner, tu vas nous faire repérer chuchotège à l'encontre de mon loup, accompagné d'une carrese sur le dessus de sa tête et comme si il m'avait entendu stoppa ses grondement

Armée de mon couteau, je m'avance prudament vers la porte, plus je progresse vers ma suite, plus l'adrénaline augmente en moi, Ares suis mes pas, près à sauter sur le danger. Je peut maintenant distinguer l'agitation provennant de ma chambre, la porte est entrouverte, un homme fouille ma valise posé au sol, mes vêtements sont éparpillés sur le parquet. Il est pas très grand ni très musclé, il a des cheveux courts et des lunettes et il n'est même pas arme, sauf d'un petit couteau à se main droite.

Je pousse la porte qui tape contre le mur, l'homme se relève précipitamment et lance son couteau en direction de ma tête, je l'attrape au vol, à quelques centimètres de mon œil droit. Ses petit yeux son écarquillés, je vois passer dans ses prunelles la peur, l'angoisse, l'effroi, le stress, tout se que j'aime. Ares se jette sur lui, de peut qu'il se prenne un coup de couteau, je lui demande de s'éloigner et il capitule.

Pris d'un élan de survie, il se jette sur moi, me faisant tomber, et tente de me rouer de coups, sans succès évidemment, je lui mets une droite un crochet, crac, dans le nez. Je reussis à me mettre au dessus de lui en mettant mon arme aiguisée contre sa jugulaire.

- Au moindre mouvement je t'envoi six pieds sous terre déclarais-je d'une voie dénudée d'émotion Ares lui mord le molet pour appuyer mes dires