TW:15 : Descente en enfer
Rhéane
Quartier Miramar, La Havane, Cuba,
Villa familiale des Valenzuela,
12h05,Je suis à bord d'une voiture qui vaux au moins le prix de trois maison de banlieue et qui est en train de me mener droit dans la gueule du loup, enfin de la louve.
Assis à coté de moi, Warren est muré dans le silence, je ne comprend vraiment pas pourquoi il ne daigne pas à m'adresser la parole, pourtant, en y repensant, je n'est absolument rien fait qui pourrait lui porter préjudice.
Sauf si il a un copine, mais cela m'étonnerais fortement, qui voudrait être en couple avec un Mister Freeze ?
Personne
A cette remarque, un sourire en coin apparait sur ma bouche. Mais je le pers bien vite quand il tourne sa tête vers moi, et qu'il me lance un regard tendu, dès le début du trajet j'ai remarqué qu'il est sur la défensive, sur ses gardes, comme si il se préparer à recevoir une attaque et à l'esquiver, rapidement.
Quand nous arrivons en face d'un somptueux portail sombre, le doré des pointes se reflètes au soleil, ils semble faire pratiquement 3 mètres de hauteur, un bip sonore retentit et il s'ouvre lentement, l'entrée pavée gris fait resortir le blanc immaculé de la façade lisse, de nombreuses moulures s'ajoute à cela, une fontaine se trouve pile en face de l'entrée, elle est un élément du décors mais fait aussi office de rond point.
Un majordome semble nous attendre en haut des trois marches qui conduisent en face d'une immense porte d'entrée transparente surmontée par une grande verrière qui épouse parfaitement l'arche voutée et immaculée.
Warren gare la voiture devant et le personnel m'ouvre la porte, je descend prudemment sans attraper la main gantée de beige qu'il me présente.
Le son des ma talons frappant contre les pavés sonnent comme une douce mélodie à mes oreilles, la massive carrure de Warren se pose près de moi, sans me toucher.
-Je te prévient, au moindre faux pas, tu regretteras amèrement le jour de ta naissance me prévient-t-il, une lueur de menace traversant ses pupilles sinistre
– A bon, et que vas-tu faire alors, hein, dit moi je lance avec mépris en le regardant de haut en bas, nullement impressionnée
Il prend tellement les gens de haut, que je doute qu'il est déjà vue ses pieds au moins une seule fois dans sa vie.
– Tu veux jouer à ça ? Très bien, mais sache que ce serais dommage que l'un des très chers parents meurent, malencontreusement évidemment il ajoute avec un sourie carnassier
Je vais lui faire bouffer son arrogance à la con.
– Je te promet que si tu o-
– Ta gueule
– Putain mais va t-
– Bon, t'as finis, qu'on puisse y aller il signale avec desinvolture en croisant les bras et haussant son sourcil droit barré d'une cicatrice et fier de me couper la parole dès que je veux l'ouvrir pour lui cracher mon venin
Sans lui répondre, je passe devant lui, et entre dans la grande villa, le domestique me tenant la porte.
La blancheur de celle-ci m'éblouis presque. Un second domestique passe devant moi, nos valises en mains.
Il s'arrête et se tourne vers Warren,
– Monsieur, je porte les bagages de mademoiselle dans quelle chambre ? Il demande sans oser le regarder dans les yeux
– Pour vous se sera madame et dans le mienne annonce le brun froidement
Silencieusement, je le suis, nous passons plusieurs portes de verre et arrivons finalement dans un grand salon.
Un canapé se trouve au centre de la pièce, il est incrusté au sol, assis sur celui-ci, deux personnes, un femme et homme, ma belle-mère et mon beau-père.
A l'entente de nos pas ils se lèvent et avance vers nous.
– Mon fils, heureux de te revoir lance le père en écartant les bras
– Plaisir non partagé réplique Warren
– Alors, je vois que tu nous a ramené ta- continu le père
– Femme il termine à la place de son père
La femme qui est collée au père de Warren doit être Margaret Valenzuela elle semble forcée, son dos droit tressaille par moment et ses yeux font des aller retour dans tout le pièce, vêtue d'un simple tailleur, elle fait tache à coté de Alberto qui lui, est en confiance, dans son élément.
Malgré sa chemise ainsi que son costard, je parvient à percevoir que les muscles de son dos sont contractés, une tension pèse au sein de cette famille, c'est étrange.
Je sert la main que me tend Alberto, avec fermeté.
– Enchantée, Rhéane
– De même, je suis Alberto et voici ma femme Margaret, venez passons à table
**
Quelques heures plus tard,
Le repas qui a suivis cette petite discutions, a été relativement calme, je suis dans la salle de bain, en train de me mettre en pyjama, et je me fige, je dois partager ma chambre avec Warren, autrement dit, c'est la merde et en plus il n'y a qu'un seul lit.
Je sort la tête de l'entrebâillement de la porte, et le vois avachi sur le canapé en face du lit. Je respire un coup, et sort.
– Bon bouge du canapé je lance à son encontre je vais me coucher
–Mais ferme la, putain, tu me donne la migraine il râle, en levant les yeux au ciel
– Clochard j'ajoute avec animosité
– Clocharde toi même il réplique avec insolence
Je sens que ça vas être long, très long.
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COUCOUUUUU <3
L'image en haut de ce chapitre représente (à peut près) la villa dans laquelle je vois la famille de Warren.See youuuu 💋
See youuuuu 💋
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HEARTLESS
Romance" 𝐒𝐢 𝐭𝐮 𝐧𝐞 𝐯𝐞𝐮𝐱 𝐩𝐚𝐬 𝐥'𝐚𝐢𝐦𝐞𝐫, 𝐚𝐥𝐨𝐫𝐬 𝐣𝐞 𝐥'𝐚𝐢𝐦𝐞𝐫𝐚𝐢𝐬 𝐚̀ 𝐭𝐚 𝐩𝐥𝐚𝐜𝐞. " Rhéane Dobrowolski, ce nom connu depuis plusieurs années, pour être celui d'une femme surentraînée depuis sa majorité, dans une branche secrèt...