HEARTLESS

𝐂𝐡𝐚𝐩𝐢𝐭𝐫𝐞 𝟐𝟎 : 𝐄𝐥𝐥𝐞

" Vouloir être quelqu'un d'autre, c'est gâcher la personne que vous êtes. "

Marilyn Monroe

TW : Scène à caractère sexuelle 🔞🔞

Chapitre 20 : Elle

Rhéane

Maria Rada Miroslava Dobrowolski

Ma mère

Le noir se fais autour de moi, tout devient flou, je ressent mon cœur battre entre mes tempes moites.

C'est. Une. Putain. De. Blague ?

La papier soyeux s'échappe de mes mains, et tombe lentement au sol telle une feuille morte en plein automne.

Je m'effondre au sol, le dos contre mon lit mais je ne pleure pas, car c'est interdit.

Mes yeux gris sont écarquillés, et je plaque mes paumes de mains contre ma bouche ouverte pour couvrir le hurlement qui semble vouloir sortir. Mais qui ne sort pas.

Mes yeux papillonnent et le noir m'emporte.

**

Warren

Au même moment,

Le couteau se plante pile au centre de ma cible en bois posée à 15 mètres dans le jardin spacieux, j'en lance un premier puis un second et ainsi de suite.

Mon esprit est toujours préoccupé par une seule et même personne.

Rhéane

Depuis cette semaine où je l'ai suivi chez ses parents encore la fois où je l'ai aidé lors de sa crise, depuis qu'elle à débarqué dans cette maison, elle et son loup, elle et son caractère qui m'exaspère, elle... est elle tout simplement.

Tout chez elle me donne envie de foutre en l'air toute les barrières que j'ai mis entre moi et la gente féminine depuis plus de 20 ans.

Tout chez elle me fait complètement dérailler, mais... ça, je ne peut pas l'avouer, pas encore.

Et dire, que je n'ai jamais réellement touché une femme.

Je n'ai jamais rien ressentit d'aussi fort pour une femme de ma vie, d'ailleurs, c'est la première fois, ma toute première fois, que je ressent quelques chose de positif envers l'une d'entre elle.

Avant, c'était négatif, horrible, affreux, cauchemardesque et par dessus tout traumatisant.

Soudainement, j'entends quelques chose tomber, et mon cerveau se focalise évidemment sur la brune.

Je lâche mes couteaux et cours jusqu'à l'étage de sa chambre, le chemin, je le connais par cœur.

J'ouvre sa porte en grand et découvre avec effrois son corps étalé au sol, ses cheveux en halo autour de son visage pale et de ses yeux clos.

- Non... Merde, Rhéane, ou-ouvre les yeux je chuchote en m'accroupissant devant elle, épris d'inquiétude

Je la porte dans mes bras, sa tête bascule contre l'intérieur de mon cou et je sens malgré son état un tout petit souffle s'échapper de son nez.