𝐂𝐡𝐚𝐩𝐢𝐭𝐫𝐞 𝟏𝟔: 𝐍𝐢𝐠𝐡𝐭𝐦𝐚𝐫𝐞𝐬

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TW: Mention viol/attouchements, scène à caractère sexuelle





















16 : Nightmares



















Warren





Cette noirceur, elle m'entoure, m'étouffe et me fait petit à petit succomber, me faisant chuter, inconsciemment, elle est là, présente jour et nuit, dans ma tête, me rendant fou.

Mais, ce n'est pas elle, le pire.

La maitresse de mes plus profond cauchemars, commence par la treizième lettres de l'alphabet.

Ces paroles qui me donne la gerbe, elles me reviennent en face telle une bourrasque de vent gelé en plein mois de février, celui qui vous fait pleurer, celui qui vous donne de désagréable frissons au creux du cou et celui qui rend le bout de vois doigts insensible, oui, celui-la, qui vous rend malade.

Quel magnifique corps nous avons là, je vais passer un superbe soirée

Parfait, comme je les aime

Heureusement qu'il n'est pas là se soir

Nous allons bien nous amuser, il ne revient que dans 1 semaine, se qui nous laisse le temps

Je semble flotter dans une brume, je regarde tout autour de moi, je ne vois rien, absolument rien, le néant complet.

Mais j'entends, tout, ces propos qui m'assaillent de partout, m'attaquant tel des balles de glock.

Et soudain, une lumière m'aveugle, d'une clarté éblouissante, je mets main contre mon visage en visière, elle est blanche comme la neige se reflétant au soleil et aussi douce qu'un courant d'air de printemps.

Semblable à un ange.

Mon ange

Et puis, tout redevins sombre, non, pas encore.

Des mains apparaissent, toutes faite de brume, elles m'attrapent le cou à plusieurs, leurs mains glacées sur ma gorge brûlante, on contraste effrayant.

Les multiples doigts froid m'étranglant, l'air vient à se raréfier, je me débat, donne des coup de pieds, de coudes, n'importe quoi, qui pourrait les faire lâcher prise.

Qui pourrait me libérer des cette étreinte mortelle.

Ils sont coriaces, terriblement coriaces.

Je sens alors mon corps sombrer, je suis si faible que s'en est désolant, mes yeux se ferme sur cette voix qui hante mes pensées depuis 12 putains d'années maintenant.












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Rhéane

Au même moment,





Je suis sortie de ma nuit part des paroles incompréhensible qui atteignent mes oreilles, putain, ne me dite pas qu'il est somnambule ou qu'il parle dans son sommeille.

Je me relève du canapé et regarde l'heure affichée sur mon téléphone, 05h24.

M'approchant prudemment du lit où est couché Warren, je l'aperçoit, son front dégouline de sueur et ses traits du visage sont crispés, couché sur le dos et torse nu, ses abdos sont contractés, et des murmures vagues sortent de sa bouche froncée.

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