Chapitre 8

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Erra.

Je suis donc dans la voiture de Kaden, le silence règne en maître sur le petit espace clos. Comme il me l'a dit en fin d'après-midi une jeune femme était venue me préparer pour la soirée. Elle avait été très agréable avec moi et m'avait apporté une robe des plus sublime.

Elle était argentée et brillait de mille feux, elle était proche du corps malheureusement mais bon, je suppose que je n'avais pas d'autre choix que de mettre ce qu'elle me donnait à ce moment-là. Avec ceci elle avait apporté une paire de talons aiguilles assortis. J'ai d'ailleurs dû m'entrainer quelques minutes avant de pouvoir marcher correctement avec. Pas que je n'ai jamais porté de talon de la vie mais, je n'ai jamais porté de talon ! Est-ce que vous rendez compte de la souffrance à laquelle je suis confrontée ?!

Pour le maquillage je m'étais permise de lui demander de simplement me mettre du mascara et à la limite du rouge à lèvres, ce qu'elle fit. J'ai donc un magnifique rouge à lèvre pétant et rouge et des cils maquillés façon "yeux de biche". De plus avec tous les bijoux je ressemble à une véritable déesse et ce ne sont pas mes mots. J'ai sur les poignets des bracelets de diamants qui valent sûrement une fortune, ma tête était ornée d'un bijou qui partait de mon chinions et qui descendait sur mon front en un petit diamant en forme de losange. Concernant le collier j'avais décidé de garder le miens.

Mia m'avait demandée à plusieurs reprises d'enlever mon collier mais j'avais refusé il est trop important, je ne peux pas prendre le risque de le perdre. Il représente trop de choses pour moi, d'un point de vue sentimental il est tout ce qu'il me reste de ma vie paisible d'il y a longtemps. Je m'en voudrai terriblement de perdre le seul souvenir matériel de ma grand-mère.

Après plusieurs heures de préparation j'étais descendu et Amira m'avait confié à qu'elle point j'étais jolie comme ça. Même Ethan m'avait complimenté, c'est un moment que je ne suis pas près d'oublier. Kaden lui, m'avait simplement regardé longuement sans dire le moindre mot ou laisser passer la moindre expression. Sans doute me trouvait-il moche dans cette tenue, cela ne m'étonne pas de lui.

Et maintenant je suis assise à ses côtés dans un espace quelque peu restreint à mon goût, à vrai dire je suis assez nerveuse. Je ne sais pas où on va et je n'ose même pas le lui demander de peur de créer une dispute inutile.

- Pourquoi tu trembles ? L'entente de sa voix me fait sursauter.

- Pour rien.

- Faux, moi je pense que tu as peur, a vrai dire c'est compréhensible tu es dans une voiture seule avec un criminel capable des pires horreurs.

Il lit dans mes pensées ou quoi ?

- Je n'ai pas peur de toi. Je n'aurai jamais peur de toi, pour toi je ne dépenserai aucunes émotions je ne ressens rien à ton égare et sûrement pas de la peur.

- Ah bon ?

Son ton me fait froid dans le dos, il veut jouer. Il s'arrête sur le côté de la route. Mon cœur bat plus qu'il ne le doit s'il veut continuer à fonctionner normalement. A présent j'ai peur, il a raison mais je ne peux pas le lui montrer c'est comme dans la forêt il ne s'énerve pas si tu n'as pas peur, me rappelé-je.

D'un coup son bras passe sur le côté de la vitre qui est de mon côté et il plonge ses yeux dans les miens guettant la moindre de mes réactions avant de diriger son regard vers mon cou qu'il fixe, encore. Ses yeux sont comme attirés idem à la dernière fois dans la salle de sport.

- Enlève toi.

- Sinon quoi tu vas nous refaire une petite crise ? Moi j'ai adoré ça, te voir si vulnérable était très drôle

Seule avec luiOù les histoires vivent. Découvrez maintenant