Seule avec lui

chapitre 17

Erra.

Ethan m'a directement fait visiter le jardin après que je lui ai demandé. En réalité il est immense, bien plus grand que ce que je pensais en tout cas. On y trouve toutes sortes de lieu calme et doux qui se cachaient derrière toutes les belles plantes. Il y avait un peu partout des sortes de sanctuaires de paix du genre indien, japonais et même parisien.

Nous étions d'ailleurs dans celui-ci. C'est une magnifique partie du jardin. Il y a de jolie comme à paris je suppose, ils sont en bois et leurs extrémités sont courbées. C'est vraiment super migon pensé-je. En plus comme ce n'était pas assez beau il y a partout autour de nous ainsi qu'au-dessus de nos têtes de grandes arches et des centaines de petites roses rose, leurs ronces entortillées autour des bambous des arches.

C'est raffiné et élégant, pensé-je. Ethan souri en voyant ma réaction face à ce petit bout de paradis puis il s'assoie sur un banc et m'invite d'une main chaleureuse à le rejoindre.

- Tu n'as jamais vu de plantes de ta vie ou quoi poupée ?

- Ce n'est pas ça, dis-je pensive.

En effet des fleurs j'en avais vue et des plantes aussi, ce que je n'avais pas vu en revanche c'est l'harmonie parfaite de leur cohabitation, la paix qu'elles émanent de leur simple présence et du spectacle nuancé qu'elles offrent à nos yeux.

- J'ai rarement vu un endroit si paisible disons, j'aime juste profiter des belles choses.

Car elles sont souvent éphémères.

- Alors explique moi pourquoi tu ne te contente pas de me regarder si tu aimes tant les choses belles ? Nous éclatons à l'unisson, son ton décalé et pourtant qui semble un tantinet sérieux a le mérite de me décrocher un sourire en toutes situations.

- Tu n'es pas plus beau que cette magnifique rose, dis-je en me dirigeant vers la fleur en question, j'hume son odeur et profite de son parfum si fruité qui me rappelle l'espace d'un instant les goûtés que j'avais tant de fois partagée avec ma mamie après une longue journée d'école. Les pétales roses de la fleur me chatouillent le nez et la douceur de son arôme effleure mes narines propageant une sensation de plaisir dans tout mon corps. Je sens dans mon dos le regard toujours autant amusé d'Ethan.

-Quand tu auras fini de ne faire qu'un avec cette petite plante et qu'elle aura fini dans ton nez à force que tu la renifles de la sorte tu me préviens, dit-il toujours assis sur son banc de bois.

- Les choses simples.

- Pardon ?

- Ce sont les choses simples que ne personnes fait qui me rendent heureuses, ce genre de petites choses-là par exemple.

- Excuse-moi de gâcher ton moment poésie Erra mais quand je te vois comme ça j'ai l'impression de voir une folle qui sniffe des fleurs. Tu sais je peux t'obtenir de coke facilement pas besoin d'embêter ses pauvres être fragiles.

Un petit sourire apparût au bout de mes lèvres, je secoue lentement la tête en signe de mon exaspération et continue :

- Les choses sont comme tu l'as très bien dit : poétiques. Sentir une fleur n'est pas seulement ressentir une odeur, c'est humer un nectar, fermer les yeux et se laisser emporter par les couleurs que nous inspire son parfum qu'il soit doux, puissant léger et parfois même fétide, le tout est de profiter un instant de ce voyage que les choses simples nous offrent avec tant de gentillesse.

- Je vois ce que tu veux dire mais retiens bien que tu ne me verras jamais sniffer, humer, se corrige-t-il, une plante.

- Tu n'as aucune idée de ce que tu loupes petit cleb's.