Kaden.
Nous venons à peine d'arriver que je doive déjà repartir, je monte rapidement sur ma moto et accélère au maximum doublant une à une les voitures devant moi. Certaines klaxonnent et d'autres crient par leur fenêtre quand je me risque à doubler d'un peu trop près. Pourtant je ris sachant pertinemment que si un jour je m'arrêter à leur niveau pour demander si je pose un problème aucun d'eux ne serait capable de me répondre et d'assumer ses paroles. Alors je les ignore.
Si je roule si vite ce n'est pas par ce que je suis pressé ou par ce que je suis en retard- car quand on est Smith on n'est jamais en retard c'est le temps qui est en avance- mais par ce qu'une certaine Dolores m'a mis de mauvaise humeur. Elle et ses caprices constants ! Cette fille ne sait que pleurer et se lamenter sur son sort, ce qui a le don de me mettre en rogne très rapidement. Je la revois encore se crisper dès que je la touche ou dès que se yeux croisent les miens, c'est comme si elle n'était plus faite que de sucre et qu'un seul mouvement pouvait la détruire. Même si nier le fait que la tuer ne m'est pas venue en tête serait mentir je sais que la détruire ne nous avancerai à rien. J'ai besoin d'elle pour la mission et je n'ai pas le droit à l'erreur cela en va de ma réputation directe et de ce que tous les Smith ont mis si longtemps à se forger c'est à dire une réputation de fer, de la richesse, du pouvoir. Être la risée de la famille et gâcher out cet héritage est loin d'être dans mes projets.
Malgré tout il faut que je me reconcentre sur les événements qui vont suivre. Demain soir à lieu le fameux gala et tout doit être et prêt et surtout tout doit être parfait. Demain seront réunie dans la même salle mes amis mes ennemis et mes futurs collègues si je peux appeler ça comme ça. J'ai donc rendez-vous sur place pour finaliser les dernières retouches concernant la place stratégique de nos invités ainsi que le cadeau que chacun recevra.
Le sens des festivités est un point d'honneur dans la famille ! Les choses ne sont pas faites pour être faites à moitié il faut voir grand, toujours plus grand, plus beau, plus luxueux. Et notamment ce soir étant donné que je reprends le flambeau familial. Pour l'occasion j'ai donc réservé la plus haute, la plus grande et la plus belle tour de New-York la "One world Trade center".
J'arrive enfin au point de rendez quand je vois déjà devant moi une horde de journalistes avec leurs caméras et calepins. Chaque année des centaines de chaînes TV s'arrache l'exclusivité des invités du gala et tentent sans trop de résultat d'entrer pour découvrir les dessous de la petite fête. Beaucoup de théories naissent grâce à ce gala et chaque année des milliers de conneries sortent aux journaux dès le lendemain. En même temps quand les têtes les plus craintes et recherchées des États Unies sortent de l'ombre pour ce qui se fait passer pour une simple fête c'est qu'il y a forcément anguille sous roche. Les journalistes le savent ils ne sont pas dupes, mais à l'évidence aucuns d'entre eux n'a encore réussi à ne serait-ce que passer le portique d'entré. Et même si les plus téméraires si sont risqués ils ont sûrement dû laisser un bout d'eux entre ces murs vitrés. Au sans littérale du terme. Disons que les mafieux n'aiment que leurs petites affaires s'ébruitent de trop, moi le premier !
Personne ne remarque mon arrivée avant que je n'enlève mon casque et qu'une foule court en ma direction tel un troupeau de moutons, de plus en plus pathétique pensé-je en rigolant intérieurement. En un claquement de doigt un vigile apparut avec une arme et tira vers le ciel réduisant chacun de ces journalistes ridicules au silence.
- Juste à temps, dis-froidement au vigile.
- Ravie de vous revoir M. Smith, répond-t-il en me serrant la main.
C'est faux. Je le sais bien. Personne n'est vraiment ravie de voir un Smith. Sur ses mots il range son arme et me suivis jusque dans l'ascenseur direction le dernier étage de la tour.
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Seule avec lui
RomanceKaden Smith, un homme aussi fort et séduisant que violent et dangereux. Il fait partie des ''Hommes de sang'' comme j'aime les appeler; des hommes froids sans foie ni loi, des hommes dangereux que l'on peut à peine regarder dans les yeux sans prendr...