Chapitre 7

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Cinq ans plus tôt, septembre 2012

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Cinq ans plus tôt, septembre 2012

France

Aujourd'hui, c'est mon premier jour de lycée, je stresse.

Je suis de nature très timide et pendant l'été le peu de copine que j'avais on décidé d'arrêter de le parler, pourquoi ? Aucune idée.

Heureusement, il y a mon meilleur ami qui est au même lycée que moi, Moctar, il a deux ans de plus que moi, il est en terminale donc impossible qu'on soit dans la même classe, mais au moins, je ne pense pas que je passerai les pauses seules, à part s'il ne veut pas de moi avec ses amis.

Bref, j'ai peur.

Comment je fais si je ne me fais aucun ami ? Comment je fais si toute ma classe se lie contre moi et le déteste toute l'année ? Je pense plutôt passer mes pauses enfermées dans les toilettes, c'est une meilleure solution, de toute façon si je ne me fais aucun ami, je ne perds rien à rester tout le long là-bas.

— Tu es prête ma beauté ? Je détourne le regard du miroir devant lequel j'étais déjà depuis plusieurs minutes pour regarder mon père passer sa tête entre la porte et le mur.

— Oui, j'arrive dans deux minutes papa. Il hoche la tête.

— Tu es jolie ma fille. Je lui souris et le remercie, il finit par s'en aller.

Quand la porte se referme mon regard se repose sur mon reflet, j'ai presque envie de vomir en me regardant, je suis si moche, mon corps ne ressemble à rien, j'ai l'impression d'être énorme alors que les chiffres sur la balance diminuent à chaque fois que je monte dessus.

Je relève mon t-shirt au niveau de ma poitrine pour regarder ma peau, mes côtés commencent à ce voire de plus en plus, je crois que ça me fait peur, mais j'arrive plus à manger comme il faut, ou alors quand j'arrive à finir mon assiette, elle finit toujours par atterrir dans les toilettes.

Quand mon père me redemande si je suis prête du salon, je ravale les larmes qui commençaient à se créer sur le coin de mes yeux.

Je passe un coup de parfum sur mon cou attrape mon eastpak et sort de la chambre, je respire un grand coup puis place un sourire sur mon visage pour le reste de la journée avant de rejoindre mon père dans le salon.

— Tu fais un bisou à maman et Aimé et on y va mon chat ? Je hoche la tête.

Je me dirige vers le berceau de ma petite sœur, je la prends dans mes bras en la voyant réveiller et la câline quelques minutes, j'embrasse ses joues toute potelé que je pourrais manger toute cru avant de la reposé dans son berceau, après ça, je passe par la cuisine où se trouve maman qui fait la vaisselle de notre repas du midi.

— On va y aller maman. Elle essuie ses mains et vient me prendre dans ses bras.

— Ça va aller mon amour, tu es la meilleure jeune fille de la terre, la plus jolie, la plus gentille, la plus drôle et la plus douce que je connaisse si je t'aime tout le monde va t'aimer n'ait pas peur de ça mon bébé.

Chouchou | PLKOù les histoires vivent. Découvrez maintenant