Cinq ans plus tôt, octobre 2012
FRANCE
Ça fait déjà deux jours que je suis a l'hôpital, j'en peux plus, mais on m'a annoncé que je pourrai enfin sortir au plus tard demain matin donc si tout va bien, ce soir, je quitte enfin cette chambre.
Sinon je suis actuellement en train de regarder un truc pourri sur la télé de la chambre, mes parents ne viennent pas avant 18h30 puisque qu'ils sont au travail et il est seulement 14 h, autant vous dire que l'après-midi va être longue d'autant plus que c'est lundi donc tout le monde est en cours, personne ne peut me tenir compagnie.Je tourne la tête vers la porte quand j'entends qu'on toque, je me lève de mon lit et je vais ouvrir, ce n'est pas une infirmière, car elles ne toquent pas pour rentrer.
Quand j'ouvre, je fronce les sourcils en voyant ma belle blonde devant moi, mais qu'est-ce qu'elle fait là ? On est censé avoir cours..— Coucou ! Elle me fait un grand sourire avant de me faire un câlin, je la serre contre moi.
— Qu'est-ce que tu fais là ? Ta séché les cours ?
— Ouais j'avais la flemme d'y aller cette après-midi puisque t'es pas là du coup je me suis dit que j'allais passer l'après-midi avec toi.
— Bah dit donc où est passé la Lune qui ne loupe même pas les cours quand elle a de la fièvre ? Vous devenez une délinquante jeune fille. Elle éclate de rire après ma phrase.
— Excusez-moi madame, mais une brunette qui a une santé qui lui joue des tours me fait devenir une vilaine, elle prend une voix innocente qui me fait éclater de rire à mon tour.
— Je t'adore Lune Sikora, j'te jure, ne pars jamais, je m'ennuierai trop. Elle fait une moue.
— Moi, je ne compte pas partir t'inquiète pas, c'est plutôt toi qui veux me lâcher oui, je lève les yeux au ciel.
𝘚𝘪 𝘦𝘭𝘭𝘦 𝘢𝘷𝘢𝘪𝘵 𝘴𝘶 𝘦𝘭𝘭𝘦 𝘯'𝘢𝘶𝘳𝘢𝘪𝘵 𝘫𝘢𝘮𝘢𝘪𝘴 𝘥𝘪𝘵 𝘤̧𝘢.
On s'allonge l'une à côté de l'autre dans mon lit et on commence à parler, elle me raconte ce qu'il s'est passé ce matin en cours et ce qu'elle a fait ce week-end, elle s'excuse de ne pas avoir pu venir me voir, car elle avait un week-end en Normandie avec sa famille, je lui explique que ce n'est pas grave est que j'étais au courant.
— Tu retournes quant à Grenoble déjà ?
— Mm la deuxième semaine des vacances d'octobre, pourquoi ? Elle tourne sa tête vers moi.
— Ça te dit de venir avec nous, on part la première semaine dans la maison de vacances d'un collège de travail à mon père, c'est vers La Rochelle, on y va avec la famille de Moctar mes parents m'ont dit que si tu voulais, tu pourrais venir avec nous. Un sourire illumine son visage.
— Mais grave, purée, j'aimerais trop, j'espère que mes parents diront oui, mais il n'y a pas de problème, je pense, ils te kiffent et tes parents aussi, donc il n'y a pas de raison. Je hoche la tête, un sourire aux lèvres.
Nos parents se sont déjà rencontrés et je crois qu'ils sont devenus amis puisque c'est déjà arrivé qu'ils boivent l'apéro ensemble ou qu'on mange chez eux ou chez nous. Les parents de Lune sont des amours, le courant est vraiment bien passé entre nous.
— Oh, merde, ma mère m'appelle, le lycée a dû la prévenir, je vais me faire tuer.
— Mais non, dit lui que tu es avec moi, elle va comprendre, je pense. Elle me regarde rapidement, pas sûre d'elle et finit par répondre.
Lune, ce n'est absolument pas le genre de fille à louper les cours. Une fois, elle est même venue alors qu'elle avait 39 de fièvre. J'ai pas cherché à comprendre et je l'ai forcé à rentrer chez elle.
Quand elle raccroche, elle me dit que sa mère n'a rien dit, mais qu'elle n'avait pas intérêt à recommencer. J'allais commencer à lui parler, mais on est interrompu par des coups à la porte. Décidément, tout le monde me rend visite.
Quand je vais ouvrir la porte, j'ouvre grand les yeux en voyant mon meilleur ami et sa bande. Non, mais ils se sont passés le mot pour loupé et venir le voir ou quoi ?
— Mais ? Qu'est-ce que vous faites là, vous ? Je l'ai laissé entrer.
— On voulait louper et vu que tu es là, t'es un peu notre excuse. Je lève les yeux au ciel quand Marcel me répond.
Quand je reviens vers mon lit, je vois qu'il a déjà été pris par Mathieu qui s'est affalé dessus, ce qui fait râler Lune par la même occasion.
— Mathieu bouge de là, je tire sûr, c'est sa jambe, mais il fait le double de mon poids, j'ai zéro chance de le faire bouger.
Il ne me répond pas, il rigole juste en me voyant galérer à le faire partir. Je demande de l'aide aux autres, mais à part Lune personne n'est décidée à m'aider. Quelle bande de gamins.
— T'es grave, chiant sérieux, Lune s'énerve un coup et pousse son dos, ce qui fait tomber le polonais. J'éclate de rire avec les autres quand j'entends le bruit que ça a fait.
— Wesh c'est une folle cette meuf, rappelez-moi de jamais m'embrouiller avec elle, les mecs, je ricane à l'intervention d'Hugo.
Moi qui pensais que j'allais passer une après-midi ennuyante j'ai eu tout faux, elle a été riche en rire grâce aux blagues nul des gars et de Lune les quelques bagarre entre Elie et Hugo et les quelques couplets de rap que j'ai essayé de chanter, mais qui ont surtout fini en fou rire, je l'ai aime trop purée.
ꨄ
Koukou, comment ça va vous ?
Aujourd'hui, mini chapitre, parce que je n'ai pas réussi à en faire plus, mais promis que les prochains seront plus longs !!
Petit week-end à La Rochelle de prévu pour Maeleen et Moctar, peut-être Lune aussi, ça annonce de beaux souvenirs pour nos chouchous.
J'espère que ça vous a plu, je vous souhaite un excellent week-end, à bientôt. <3
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Chouchou | PLK
Fanfiction|𝓟𝓛𝓚 Toutes les meufs m'appellent "chouchou" Elles veulent qu'toucher, elles veulent tout jouer, j'suis un joujou Donc bébé fait que douter, fait que d'bouder, j'suis leur chouchou Elles veulent qu'toucher, elles veulent tout jouer, j'suis un jo...