Chapitre 11

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Même jour

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Même jour.

France

Après cinq heures de route, quelques possessions, des siestes, des sessions karaoké et des rires, nous voilà enfin arrivés à La Rochelle.

On a déjà choisi nos chambres et installé nos affaires pour cette semaine. Je suis avec Lune dans la chambre et les garçons se sont mis ensemble, c'est plutôt logique.

Il est seulement 13 heures, on est à la piscine, uniquement moi et Lune, car les parents sont partis en course, les garçons doivent nous rejoindre, mais ça fait déjà 20 min et ils ne sont toujours pas là.

Je plonge dans la grande piscine, qui longe tout le mur de la pièce, quand je remonte à la surface quelque seconde plus tard, je tourne la tête et je vois Mathieu courir dans ma direction et me sauter dessus, je crie et me pousse alors qu'il fait la bombe de sa vie, non, mais il est dingue votre pote, il a voulu me tuer ou quoi.

Mais ça ne va pas la tête ? Je lui lance de l'eau dans la tête quand il remonte à la surface.

— Mon plan a échoué, tu es encore vivante. Il vient vers moi et essaye de me couler.

— Mathieu, lâche-moi, tu es chiant là. J'essaye de me libérer de son emprise, mais j'ai zéro force à côté de lui.

On continue de se chamailler pendant plusieurs minutes avant que Lune et Moctar se décident de nous rejoindre, on passe toute l'après-midi dans la piscine à rigoler ensemble, je me sens trop bien avec eux.

[...]

Il est bientôt 18h et il ne reste plus que Mathieu et moi à la piscine, Lune était fatiguée elle est donc allée se reposer et pareil pour Moctar, on est plus que tous les deux dans la piscine, depuis tout à l'heure il me fait tomber de la bouée qu'il y avait dans la pièce, ce qui a l'air de le faire rire, dans le fond moi aussi ça me fait rire, mais je fais semblent d'être saoulé pour essayer qu'il arrête, mais ça a pas l'air de fonctionner.

— Mathieu, laisse-moi tranquille là. Je le pousse quand il m'empêche de retourner à ma bouée.

— Il faudra me passer sur le corps alors. Il bombe le torse.

Je lui saute déçu et on commence à se battre tous les deux, à chaque fois que j'arrive presque à atteindre mon but, il finit toujours par m'attraper, à un moment je finis par réussir à le couler, mes bras autour de sa nuque pour faire pression sur son corps, quand sa tête plonge dans l'eau, ses bras s'enroulent autour de mes hanches et en remontant il me tient contre lui pour que je ne bouge pas, il me porte un peu ce qui provoque mon rire.

Quand il me lâche, j'ai toujours mes bras autour de sa nuque, il me regarde dans les yeux, l'air de la pièce commence à manquer quand sa tête se rapproche de la mienne, j'ai l'impression d'étouffer, mes joues brûlent, elles doivent sûrement être rouge vif.

Chouchou | PLKOù les histoires vivent. Découvrez maintenant