Chapitre 17

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Chouchou deuxième partie.



















MAELEEN












décembre
2018

Ça fait neuf mois, neuf mois que tout est terminé, que ma vie a perdu tout son sens, après ma séparation avec Mathieu, j'ai coupé les ponts avec tout le Panama, même Moctar, ça a été compliqué, mais c'était le plus simple pour moi. Pour oublier et essayer de faire passer la douleur.

J'ai aussi déménagé, quelques jours après ma séparation, je suis retourné chez mes parents pour quelques semaines en attendant de trouver un appartement à Paris, j'ai fini par trouver un bel appartement dans le 18e, ce qui a permis de le rapprocher de Lune, qui habite dans la même rue que moi, c'était un pur hasard, mais c'était vraiment ce qui me fallait, ce qui nous fallait, on a complètement renoué les liens et a l'heure d'aujourd'hui, nous sommes de nouveau inséparables.

— Mae ? T'es avec moi là ? La fine main de Lune passe devant mon visage.

— Oui, pardon, tu disais ? Je tourne la tête pour la regarder.

— Ce soir, il y a une soirée chez un pote à moi, tu viens ?

Je réfléchis un peu, ça fait un bail que je n'ai pas fait de soirée ou que je suis sorti en boîte, j'ai jamais vraiment aimé ça en fait, mais ça me ferait du bien peut-être.

— Dit oui chou, je ne connais pas grand monde viens avec moi et si c'est nul, on se casse et on se fait une soirée entre meufs.

Je réfléchis quelques secondes, pas du tout tentée d'accepter sa proposition, ça fait des mois que je n'ai pas mis un pied en soirée et ça ne me manque pas du tout, parce que les seules que je faisais, c'était celle avec tous les gars. Quand je relève les yeux vers Lune, sont regardé me force un peu à accepter.

— Bon d'accord, mais tu ne me lâches pas hein, il sera là ? Je la regarde, elle mord sa lèvre.

— Normalement oui, mais en ce moment, c'est un peu tendu, on s'embrouille pas mal, c'est compliqué.

Elle me raconte ce qu'il se passe, elle me dit que s'il ne fait pas le premier pas ce soir, elle coupera les ponts, saoulés de toujours faire le premier pas.

— Je rentre me préparer Lune, tu m'envoies un message quand t'es prête et on se rejoint ? Je lui demande.

— Oui bien sûre beauté, à tout à l'heure alors.

Je lui envoie un bisou depuis l'entrée qu'elle me rend puis sort de son appartement, dans les escaliers, je croise quelques personnes que je salut, le sourire aux lèvres, quand je sors de l'immeuble le vent glacial de décembre me frappe au visage. Je remonte ma grosse écharpe sur mes joues et cours jusqu'au bout de la rue pour arriver dans mon immeuble.

Quand je relève la tête de mon sac après avoir cherché mes clés, je fronce les sourcils en voyant une silhouette qui m'est commune à quelque mettre de moi.

Quand j'entends le rire de la fille qui est à ses côtés résonne dans la rue, je suis sûr de moi, c'est bien Moctar a quelques mètres de moi, je mords ma lèvre me demandant s'il faut que j'aille le voir, est-ce que ça serait déplacé de ma part ? J'ai vraiment envie d'aller les voir, tous les deux parce que c'était ma famille, mais s'ils réagissent mal ? Qu'est-ce que je fais.

Je ne sais pas, trop tard, Ali mon vu par-dessus l'épaule de mon ancien meilleur ami, il a dû remarquer sont regarde sur moi puisque qu'il se tourne dans ma direction quelques secondes après.

On se regarde tous les trois pendant de longues secondes, assez pour que mes doigts manucurés commencent à geler, Ali est la première à bouger, venant me prendre dans ses bras et me serez contre elle, je lui rends son câlin quelques secondes après. Je n'ai jamais eu aucun problème avec elle, seulement, quand j'ai coupé contacte avec le garçon, on a arrêté de parler.

— Ça fait longtemps poulette, je chuchote dans ses cheveux avant de me séparer d'elle. 

— Tellement, je suis triste qu'on se soit tenu éloignée. Elle me sourit le regarde triste.

Je lève les yeux quelques secondes après sur son copain, qui me regarde encore sans rien dire, son visage est complètement indifférent, comme si me voir après presque un an ne lui fait rien, moi ça ne me fait pas rien, mon cœur se sert un peu en le voyant, c'est en voyant son visage que je commence à regretter mon choix, d'avoir coupé les ponts avec lui, il n'avait même pas lieu d'être pourtant, je l'ai fait comme une idiote.

— Salut, je dis à demi, n'espérant même pas de réponse de sa part, pourtant, j'en reçois une, bien plus froide que le vent qui nous souffle dessus actuellement.

— Qu'est-ce que tu veux la lâcheuse ? Si son regard pouvait tuer, je serais déjà morte depuis plusieurs minutes.

— Moctar arrête. Ali le regarde les sourcils froncés, ne comprenant sûrement pas sa réaction, mais moi, je la comprends très bien.

Il a toujours été très rancunier et pas du genre à refaire rentrer quelqu'un qui lui a fait du mal dans son groupe de proche très restreint, depuis qu'il est petit il est comme ça et ça n'a visiblement pas changé.

— Je suis juste devant chez moi, donc pas besoin de me parler comme ça. Il sait très bien que je peux être plus méchante que lui à ce petit jeu qu'il vient de lancer, celui qui sera le plus méchant et désagréable.

— Tu t'es donc barré pour un cartier de bourge, on était plus assez riche à ton goût, c'est pour ça que t'as coupé les ponts. Je ricane face à sa mauvaise fois, je lui ai très bien expliqué pourquoi j'ai fait ça, mais il a vraiment dû très mal le prendre.

— Ouais faut croire qu'il y en a qui on envie de s'en sortir ici, vivre dans la misère, c'était plus pour moi.

Ses mâchoires se contractent et ses yeux deviennent rouges, il a voulu aller sur le terrain de l'argent, il assume maintenant. Si il aurait pu m'envoyer son point il l'aurait fait depuis bien longtemps je pense.

— Bon ce n'est pas tout, mais moi, j'ai d'autres choses à faire que de parler avec quelqu'un qui n'essaye même pas de me comprendre et qui déforme absolument tout, je me tourne vers Ali, c'était un plaisir de te recroiser poulette si tu veux aller boire un verre un de ses quatre, tu peux m'envoyer un message. Je lui souris gentiment.

Je me tourne vers la porte de mon immeuble en lançant un dernier mauvais regard à mon ancien meilleur ami, qu'il me tient bien au passage, puis rentre dans mon bâtiment pour rejoindre mon appartement.






Me revoilà 🥳🥳🥳
Comment ça va mes bichettes ? Ça m'avait bien manqué d'écrire sur cette petite histoire eheh

Comment ça passe vos vacances ? Vous êtes un peu partis ? Pour ma part ouiii trois semaines ça m'a fait un grand bien 💆🏻‍♀️

Vos avis sur le chap ? Il n'est pas ouf, je vous l'accorde, mais il faut rentrer dans la partie deux petit à petit eheh.

À très très bientôt pour le chapitre 18, la bise mes biches

Chouchou | PLKOù les histoires vivent. Découvrez maintenant