|𝓟𝓛𝓚
Toutes les meufs m'appellent "chouchou"
Elles veulent qu'toucher, elles veulent tout jouer, j'suis un joujou
Donc bébé fait que douter, fait que d'bouder, j'suis leur chouchou
Elles veulent qu'toucher, elles veulent tout jouer, j'suis un jo...
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Février 2019
FRANCE
Ça fait bientôt deux mois que je reparle avec mathieu, depuis la soirée on a repris contacte et on se parle tout les jours, on c'est vu quelque fois aussi mais personne ne le sait, on a énormément parlé, de tout ce qui nous ronger a l'intérieur et purée qu'est-ce que ça fait du bien de parler avec quelqu'un comme mathieu, je n'est aucune peur du jugement quand je lui dit tout mes problèmes et toute les choses honteuses que je fait à cause du mal que je ressent au font de moi, je n'ai pas peur parce qu'il est comme moi, il ma confié à quelle point il pouvait se mettre dans de mauvais états pour essayer de ne plus penser à tout ses problèmes, mon cœur a eu un pincement quand il a évoqué le mal que notre séparation lui a fait et toutes les connerie qu'il a fait après ça.
Aujourd'hui, on est censé se voir, mais de derrière minutes, je dois garder ma petite sœur, mais mes parents ont l'enterrement d'un ami à eux à Caen. Il passe donc dans dix minutes le déposer Aimé, ça ne le dérange pas du tout, mais du coup, je vais devoir annuler mon petit rendez-vous avec Mathieu, ça me saoule un peu parce que le peu de temps qu'on peut passer ensemble me fait un grand bien.
Je finis de bien ranger mon appartement quand ça sonne chez moi, je vais rapidement ouvrir et c'est avec surprise que je vois la tête du faux blond et pas celle de mes parents et de ma petite sœur.
— Mathieu ? Qu'est-ce que tu fais là ? On n'était pas censés se voir, je t'ai prévenu. Je le fais quand même rentrer, tant pis.
— Ouais, je sais, mais en vrai, j'avais grave envie de te voir donc je me suis balec si y a Aimé ou pas. Il va s'asseoir dans mon canapé comme s'il était chez lui.
— T'es vraiment pas possible toi, mes parents vont te voir Mathieu, on avait dit qu'on disait à personne qu'on se reparlait. Je viens m'asseoir à côté de lui, nos cuisses presque collées.
— Ah ouais merde, j'avais pas pensé à ça. Il se gratte la tête et à l'air de réfléchir à ce qu'il pourrait faire. Sinon je me cache dans ta chambre ? et dès qu'ils sont partis je reviens.
— Et comment on explique à Aimé que t'étais caché dans la chambre ? Je penche ma tête sur le côté, amusé par la situation.
— Bon sinon je vais faire le tour du quartier, tu m'envoies un message quand t'es parents sont partis et on trouvera un mito pour Aimé.
— Ok, vas-y ont fait ça, allez fils, ils vont arriver.
Sauf qu'on se fait stopper par ma sonnette qui retentit dans l'appartement. On se regarde tous les deux les yeux grand ouvert, pris au dépourvu.
— Bon, on fait style de rien et s'ils pausent de questions, on dit la vérité de toute façon, on ne s'est pas mentir ni toi ni moi. Je lui dis rapidement pendant que je vais à l'entrée.
