Sienna Ross a toujours vibré au rythme effréné de la Formule 1. Baignée dans cet univers depuis son enfance, elle croise très jeune le destin des frères Di Laurenti, Arlo et Miles. Tous deux destinés à une carrière prometteuse en tant que pilotes. L...
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Chapitre 13 : Rendez-vous en Terre Inconnue.
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Pov : Sienna Ross...
Mardi - Monaco
Mon crétin de meilleur ami a décidé d'être malade, un jour avant son départ pour un nouveau week-end de course... Un petit rhume qu'il dit, mais moi je le connais assez pour savoir qu'il dit ça uniquement pour pouvoir être sûr de piloter Samedi, malade ou non.
Je toque donc à sa porte, quelques médicaments dans un sac et une soupe bien chaude, je suis sûre qu'il est en train de se morfondre dans son lit actuellement et qu'il n'a pas fait l'effort de manger depuis ce matin...
Personne ne m'ouvre, je ne suis pas vraiment surprise, c'est pourquoi je sors mon double de ses clés et entre sans sa permission.
- Arlo, c'est moi ! Dis-je en fermant la porte derrière moi.
- Je suis dans ma chambre ! Me répond-t-il, guère surpris par ma présence.
Je me dirige donc vers sa chambre, je toque légèrement avant de rentrer, comme prédit, il est sous sa couette dans la pénombre de sa chambre. Je me pose près de lui pour pouvoir poser ma main sur son front et savoir s'il a de la fièvre, et il est brûlant.
- Laisse-moi devinez...Tu n'as pas de rhume, mais une vilaine grippe ? Je l'interroge dans un soupir.
- C'est ce qu'a dit ma mère...Mais je ne veux pas avoir de grippe. Bougonne-t-il en remuant sous sa couverture.
- Personne ne veut avoir de grippe. Je le corrige en sortant quelques petits trucs qui pourraient le soulager. Je suis passée à la pharmacie avant, prends ça et j'ai fait une soupe.
Il se redresse en me souriant, mais son sourire ne suit pas jusqu'à ses petits yeux vitrés par la fièvre.
- Je vais te chercher un peu d'eau. Dis-je en voyant qu'il n'a pas de bouteille près de lui.
Il me remercie et je me lève pour aller dans sa cuisine, je prends une bouteille dans son frigo puis un verre, je retourne ensuite dans sa chambre.
Bien silencieux, il prend tout ce que je lui donne sans même me demander ce que c'est, je pourrais lui donner de la drogue qu'il n'en serait rien.
Je lui annonce qu'il n'y a plus d'autre médicament à prendre et qu'il peut commencer à manger un peu de soupe, elle est encore chaude puisque je l'ai mise dans un thermos pour m'en assurer.
- Merci, Sienna. Me dit-il.
- De rien...Si tu ne vas pas mieux, ne force pas pour conduire ce week-end.
