Sienna Ross a toujours vibré au rythme effréné de la Formule 1. Baignée dans cet univers depuis son enfance, elle croise très jeune le destin des frères Di Laurenti, Arlo et Miles. Tous deux destinés à une carrière prometteuse en tant que pilotes. L...
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Chapitre 27 : Danse et confidence.
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Pov : Miles Di Laurenti...
Samedi - Monaco
Comme promis à ma mère, j'arrive en début de soirée pour célébrer l'élévation de mon petit frère. Il y a pas mal de monde, des gens de la famille, des amis, tout ce qui a toujours cru en notre famille et qui nous soutienne.
Je sais que j'ai déjà félicité mon frère plus d'une fois, que je lui ai déjà dit que j'étais fier de lui et pressé de le retrouver sur la piste, comme au bon vieux temps mais en Formule 1 et non en karting, mais il faut que je lui redise encore une fois, c'est pourquoi il est la première personne que je trouve en arrivant.
- Si tu me félicites, je te tue, Miles. Dit mon frère avant même que j'ouvre la bouche. Est-ce que tu sais combien de fois j'ai entendu ce mot depuis que ça a été annoncé publiquement ? Il m'interroge ensuite avant de boire sa coupe de champagne d'un seul coup. Au moins un million... Murmure-t-il ensuite.
- Ok... Dis-je en me retenant de rire. Je vais seulement te dire de profiter alors. Rie-je cette fois. Sérieusement mec, on est que vingt pilotes de F1 par an, alors ouais, les gens te félicitent.
- Ouais, mais maman en fait toujours trop.
- Ils ont tout sacrifié pour nos carrières, et on a réussi. Lui dis-je simplement en lui donnant un léger coup d'épaule.
- Ouais, pas faut. Dit-il en acquiesçant.
- Ah...Maman en vue, elle va faire un discours. Dis-je alors que notre mère se présente au centre de l'assemblée, une coupe de champagne à la main et une petite cuillère.
Sans grande surprise, elle donne de petits coups à la coupe avec la cuillère afin d'attirer l'attention de tout le monde sur elle.
Notre mère est la professionnelle des discours, elle en fait pour tout et rien et adore mettre en avant ses fils quand elle le peut.
- Je ne pouvais pas y échapper, de toute façon. Dit-il sous forme de plainte, mais je vois son petit sourire.
Ça ne manque pas, elle commence un long discours, commençant par retracer le parcours d'Arlo. Malgré moi, je décroche de son discours, mes yeux étant complètement happés par Sienna qui est avec ses parents, de l'autre côté de la terrasse. Elle porte une magnifique robe noire qui lui scie à merveille le corps, elle est à couper le souffle et je ne la lâche pas du regard, n'entends plus les paroles de ma mère.
De toute façon, je sais qu'elle doit sûrement parler des épreuves qu'a dû traverser Arlo pour en arriver là, elle doit lui faire un éloge digne d'un poète et lâcher quelques larmes. Notre père doit retenir son rire à côté, habiter à ses petits discourts, tout comme nous.
