Sept T2

16

Décembre 2022

Quatar

PDV VICTOIRE

Les larmes coulent sur mes joues. Alors que les Argentins laissent leur joie exploser.

Je vois mes amis en bleus tous aussi triste les uns que les autres. J'ai sécher mes larmes pour aller les voir. Je trouve Randal, au sol le regard perdu.

-C'est pas de ta faute okay? je dis.

-Si.

-Je t'assure que non. Tu as été exemplaire. Sois fier de toi.

-Merci d'avoir été là.

Je lui fais une accolade avant d'aller vers notre capi. C'est le plus naturellement que je me glisse dans ces bras.

-Tu as été merveilleux.

-Je les ai laisser passer.

-Tu as fait le job. Tu n'es pas invisible. Tous les français savent que tu as fait ton maximum.

-C'était ma dernière Victoire. il me dit dans un chuchotement. J'arrête les bleus.

Je le regarde en souriant et pleurant à la fois.

-Je le savais. je dis. Tu as été le meilleur capitaine et gardien que la France est pu avoir. Tu vas manquer à l'équipe.

-C'est un adieu au maillot, mais pas à toi Victoire.

-C'est un adieu à aucun des deux. Tu seras à jamais un bleu.

Il sourit et embrasse ma joue. Je suis allé voir Kylian, assis il fait comme Randal à regarder devant lui.

-Je suis colère.

-Et c'est une bonne chose. En 2024 tu te vengeras. je dis. Ils ont crée un monstre. Prend tout ce qui n'a pas était pour revenir encore meilleur.

Il ne dit rien et se contente d'hocher la tête. J'ai été voir d'autres joueurs avant de terminer par mon numéro 7 qui a été consoler d'autre coéquipier. Quand il arrive à ma hauteur je me glisse dans ces bras. Sa tête vient dans son cou et il explose en sanglot. Je le serre si fort, comme si je voulais absorber sa peine. J'ai pas réussi à parler, parce que je sais que je n'avais pas besoin. On est rester dans les bras l'un de l'autre je ne sais combien de temps. On se détache et je sèche une larme solitaire.

-J'ai été nul.

-Tu as été merveilleux. je répond. Je suis tellement fier de toi.

-On a perdu Vi.

-Et alors? Ça doit m'empêcher d'être fier de mon chéri?

-Ton chéri?

-Vas-y laisse tomber.

Je m'en vais mais il me retient pour déposer ces lèvres sur les miennes.

-On va faire la une. je dis en détachant de lui.

-J'en ai rien à foutre, j'en avais besoin.

Je souris et dépose de nouveau mes lèvres sur les siennes.

-Va récupérer ta médaille.

Il soupire mais comme avec les garçons il y va. Assise sur le banc, je les regarde passer un par un avec leur regard détruit. Ils ont eu raison de moi et j'ai de nouveau craquer. La victoire est dure, mais voir son père, son "mec" et ces amis triste est bien pire.

Ils sont rentré au vestiaire, et c'est la première fois que j'entend les crampons sur le sol.

-Papa il faut que tu leurs parle.

-Je sais.

Voyant qu'il cherche ces mots, je prend la parole.

-Alors c'est clair que ce n'est pas le résultat qu'on aurait aimé. Mais vous avez fait le job les gars. Au début de la coupe du monde, pas un média parlait de vous en bien. Vous êtes devenu un collectif et vous avez permis aux Français d'y croire une fois de plus. Il ne faut pas voir que la défaite, il faut voir votre parcours et il est exemplaire. Cette coupe du monde c'est un tournant dans votre carrière. Si c'est votre première apprenez. Regardez là où il y a eu des erreurs pour ne pas les refaire. Développer votre esprit de compétition et revenez tout niquer en 2024. Pour ceux où c'est potentiellement la dernière coupe du monde. Soyez simplement fier d'avoir était présent, d'avoir transmis au collectif votre expérience. Vous êtes les 26, vous avez marqué l'histoire du foot français. Soyez fiers, parce que moi je suis fière de vous tous.

Je vois leur visage hocher doucement, il n'y a pas eu de grande réaction, comme je m'y attendais. Je les laisse entre eux, se changer. J'ai rejoins le bus et ils sont arrivé un par un. Anto s'assoit à côté de moi, je le regarde surprise, il est toujours avec les garçons et moi je filme.

-Y'a rien à filmé. On a perdu. Et je veux ma chérie.

Sa main prend la mienne et on reste dans le silence. On est rentré au camp de base en entendant les mouches volés. Les garçons ont tout de même été accueillit en vainqueur à l'hôtel. L'arrivée des familles leur à fait du bien.

-Vient. me dit Anto.

-Va avec ta famille.

-Tu es ma famille.

Je regarde mon père qui n'est pas seul. Je suis Antoine avec ces proches.

-Merci de prendre soin de mon garçon. me dit Isabelle.

-Je n'ai rien fait.

-Si. Je suis heureuse de te revoir parmi nous.

-Moi aussi. je souris.

On a manger et les garçons ont retrouvé un peu de sourire après avoir passer la soirée avec leur proche. Je ne suis pas étonné de voir Antoine déjà dans mon lit. Il dort à point fermé, je me suis changé avant de me mettre au lit le plus calmement possible.