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Mars 2023

Espagne

PDV ANTOINE

-Je cherche Victoire Deschamps? je demande à la dame de l'accueil.

-Allez attendre.

-Antoine.

-Erika. Où est Victoire?

J'étais en déplacement pour un match et j'ai été appelé par Erika. Victoire à du être hospitalisé.

-Tu as passer la nuit avec elle?

-Je n'ai pas pu. Je revenu à la première heure.

-Mais qu'est ce qu'il s'est passé? Pourquoi elle ne m'a pas appeler?

-Ecoute, je ne veux pas entrer dans votre intimité. Mais lorsque je suis aller la chercher, elle avait perdu beaucoup de sang. Ca ressemble à une fausse couche.

-Putain.

-Monsieur Griezmann?

-Oui. Où est Victoire?

-Je vais vous conduire à elle monsieur.

-Merci.

Je suis l'infirmière dans une chambre. Victoire est en boule dans un lit.

-Vi.

Je vois son regard qui me fait presque peur tellement il est vide. Je me baisse pour être à son niveau.

-Qu'est ce qu'il s'est passé Vi?

Elle n'a pas le temps de me répondre que le médecin entre. Elle nous explique qu'elle est docteur en gynécologie.

-Est ce que vous avez expliquer à votre conjoint?

-Je viens d'arrivé.

-Bien. Victoire a été admise des suites d'une perte de sang très importante. Les analyses ont montré la présence d'un embryon.

Je serre sa main quand elle explose en larmes. La sage femme nous explique que Victoire est en train de perdre cet embryon. Et qu'il va simplement attendre pour que cette fausse couche se termine naturellement. Qu'elle va pouvoir rentré chez nous mais aura une visite de contrôle demain matin.

Victoire n'a rien dit et s'est levé pour s'habille et pouvoir rentré. Erika nous a déposer chez nous dans le plus grand des silences. Ma copine s'est mise au lit et j'ai suivit les recommandations du médecin pour la soulager.

-Tiens Vi, met sa sur ton ventre.

Elle ne fait rien, alors je lui pose et je lui ai mis une couette sur elle. J'ai pris mon portable pour appeler Claude.

-Antoine, comment tu vas?

-A vrai dire j'ai connu mieux. Victoire à été hospitalisé cette nuit.

-Elle va bien? Qu'est ce qu'il se passe?

-Elle est en train de faire une fausse couche.

-Au mon dieu. Comment elle va?

-Elle ne dit rien. Je pense que ta présence lui ferai du bien.

-On est là demain. elle dit. Envoie moi l'adresse de la maison.

-Je viendrai vous chercher.

-Ne la laisse pas seule. On va prendre un taxi.

-D'accord.

-Merci de m'avoir prévenu Antoine.

-C'est normal.

-Est ce que tu veux que je contacte ta maman?

-Non. Je vais m'occuper de Victoire, je penserai à elle plus tard.

Elle a raccrocher et je suis aller rejoindre ma copine. Victoire est venue dans mes bras et elle a simplement pleuré. Je n'ai rien dit, je me suis contenté de la serrer fort.

-Pourquoi tu ne m'as pas appeler?

-Je pensais que c'était juste une douleur de règles. C'est quand j'ai vu la quantité que ce n'étais pas normal.

-Tu pensais être enceinte?

-Bien sur que non. Je te l'aurais dit sinon.

-Je ne te blâme pas. J'aimerai juste comprendre et savoir comment je peux t'aider.

-Tu es là. elle répond.

-Tes parents arrivent demain matin.

-Merci.

-Pourquoi ça fait mal?

-Mal physiquement? Ou sentimentalement?

-Les deux.

-Physiquement, j'en ai aucune idée. Mentalement, je n'en sais pas plus. je répond.

Je soupire.

-Tu as même pas une réponse bateau?

-Même pas.

Elle s'est tue et elle a fini par s'endormir. J'imagine que faire une fausse couche est éprouvant. J'ai profiter du temps libre, pour changer nos draps taché, faire mon linge. Je n'ai pas oublier de faire son plat préféré pour le diné.

-Ca sent bon.

-Ca va?

Elle arrive dans la cuisine et je vois bien que ça ne va que moyennement.

-Tu as faim?

-Oui.

J'ai souris en la voyant prendre une cuillère et la plongé dans le nutella.

-C'est pour ça que j'ai pris des seins. elle réfléchi.

-J'avais raison d'une certaine manière. C'était hormonale.

-J'aurai préféré le découvrir normalement.

-Pour la grossesse?

-Oui. Au moins on aurait pu en parler et faire un choix.

-Avec des "si" on refait le monde Vi. On va passer cette épreuve et on verra pour la suite.

-Oui.

La nuit à été bien courte. Victoire à très mal dormi et moi aussi. J'ai passer beaucoup de temps à réfléchir. Lorsque je descend, je souris en voyant la famille Deschamps. Je les salue et je me fais un café.

-Vous en voulez un?

-S'il te plait. dit Didier. On a apporter les croissants.

-Merci.

Je me suis posé avec eux et on a déjeuné. Je suis allé courir avec Didier laissant la mère et la fille seule.

-Tu veux en parler? me demande Didier.

-Je ne sais pas si je peux me plaindre. C'est Victoire qui subit la douleur. Et c'est une femme, j'imagine que c'est mille fois pire. Qu'elle doit se sentir coupable.

-C'est ensemble que vous allez survivre à cette épreuve.

-Je le sais bien. J'ai pas peur pour nous. Plus pour elle.

-Vous avez parler d'avoir des enfants?

-Oui. Et elle m'a dit qu'elle en voulait parce qu'elle savait que je n'étais pas Enzo.

-Elle t'en a parler.

-Oui.

-Ca me rassure. il dit.

On a parler avant de rentrer à la maison. On s'est préparer pour aller à l'hôpital. Victoire est stresser et moi aussi. Ma main ne quitte pas sa jambe qui tremblote.

Une chose est sur, je n'étais pas prêt à ça.

Sept T2Où les histoires vivent. Découvrez maintenant