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Décembre 2022

France

PDV VICTOIRE

Le retour à la maison est difficile, mais je pense qu'aucun des gars n'y penses puisqu'on est en plein période de fête. Je pense que d'une certaine façon, ce n'est pas plus mal. J'ai tout de même Anto tous les jours au téléphone. Il est rentré quelques jours à Madrid avant de revenir à Mâcon. Je sais qu'il aime être avec sa famille et qu'il vont lui remonter le moral.

Debout devant ma glace dans la chambre de mes parents je réfléchi en mettant les deux robes devant moi.

-La noire.

Je sursaute et me retourne. Anto est dans l'encadrement de ma porte.

-Qu'est ce que tu fais là?

-J'avais pas envie de passer un Noël de plus sans toi.

-Mais tes parents?

-C'est eux qui m'ont dit de partir. On a fait le 24 ensemble et de toute façon personne était là.

Je souris alors qu'il vient vers moi.

-Tu as mis la chemise.

-T'aimes toujours?

-Toujours. je souris.

Il dépose ces lèvre sur les miennes avant de se poser dans mon lit.

-La noire du coup? je demande.

-Oui.

Je tire mon peignoir pour enfilé ma robe blazer noire. Le décolleté n'est pas trop vertigineux, mais je prend le soin de le scotcher à ma peau. Je remonte quelques uns de mes cheveux grâce à une pince et je les boucle légèrement. Je met une dernière touche de rouge à lèvres rouge et il ne manque plus que mes talons.

-C'est LE rouge à lèvre? me demande Anto.

-Oui. Nan remballe tes lèvres il n'est pas sec.

-Rho.

-Tu débarques comme ça?

-Claude m'a dit oui. Parce que ça te dérange?

-Absolument pas. Tu vas rendre ce Noël moins triste.

-Pour Violette?

-Ouais.

-Victoire. cri ma mère. Tu peux finir la buche.

-J'arrive.

Je met mes talons et on descend. Mon père est revenue du boulanger et salut Antoine.

-Besoin d'aide? demande Antoine.

-Tu peux trancher le pain si tu veux. demande ma mère. L'an dernier j'ai fini aux urgences en perdant un doigt.

-Reste loin des couteaux mon amour. rigole Didier.

Je termine le glaçage de ma bûche avant de tout nettoyer et de tirer mon tablier.

-C'est pas un peu trop décolleté tout ça? demande mon père.

-Papa. je râle.

-Une petite épingle? Claude.

-Ta fille à 24 ans Didier, elle a un beau décolleté, laisse là tranquille tu veux.

Il râle me faisant rire. Ma famille arrive au compte gouttes, ils sont tous surpris mais heureux de voir Antoine.

-Le retour. dit ma grand mère. Je t'ai attendu. elle lui dit.

-Vraiment?

-Ah oui. Je voulais revoir ma petite fille heureuse. elle dit en posant sa main sur ma joue. Il n'y a que quand tu es là, qu'elle sourit de cette manière. Ne la fait plus souffrir hein? Parce que sinon tu vas entendre parlez de moi.

-Ne vous inquiétez pas mamie, je ne vais pas lui faire du mal.

-Bien.

Elle est parti et j'ai regarder Antoine qui me regarde tout sourire.

-Range ce sourire avant que je ne te le fasse avalé.

-J'ai rien dit. je répond.

Même 4 ans après Antoine est très à l'aise avec ma famille. C'est un peu comme si il avait toujours était là. Je le vois rire avec mes cousins ce qui me fait très plaisir. On a manger comme chaque année à s'en faire péter le bide. Je ramène le café et je sers tout le monde avant de me rassoir. Je souris en sentant la main d'Antoine venir se poser sur ma cuisse.

-C'est officiel du coup? me demande mon oncle.

-Quoi donc? je demande.

-Le retour de votre couple. il me dit comme si c'était évident.

-Disons que c'est sur la bonne voie. répond Antoine.

-Pourtant les réseaux s'en donne à coeur joie.

-Bah en même temps. dit ma tante. Y'a eu bisous en plein milieu d'un stade de foot, sur un direct du monde entier. En tout cas moi quand j'ai vu ça j'ai crié. C'était mieux qu'une victoire de coupe du monde.

Toute ma famille semble d'accord avec elle.

-Avec un peu de chance, on a l'année prochaine un petit bébé à Noël. dit mon cousin.

-Tranquille. dit Didier. Ils ont le temps.

-Tu as été papy bien avant. dit sa femme.

-Oui, et mon coeur à toujours du mal à s'en remettre. il dit sous les rires.

-Il dit ça. dit ma mère. Mais il a été le plus heureux d'être papy. Hein papy Didi.

Antoine sentant les souvenirs que ça me rappel serre légèrement ma cuisse. Comme chaque année à peine libéré de table on est passer au repas du soir.

-Rappel moi l'année prochaine de jeûnée.

-Parce que tu comptes revenir? demande ma mère qui a attendu.

-Je suis là Claude, je compte plus bouger.

-Bien. Allez vous couché les jeunes.

-Y'a rien de débarrasser.

-On va faire ça demain matin. On va au lit aussi.

On est monté se coucher, Antoine est venu mort de rire m'expliquant qu'il s'est brosser les dents avec mon père. Je me met au lit.

Sept T2Où les histoires vivent. Découvrez maintenant