Chapitre 13.

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17h14: De Anaïs à Clara: "Merci pour cette discussion :) J'espère te revoir bientôt avec les autres filles ! Salut !"

17h16: De Clara à Anaïs: "Mais de rien ! On va essayer de se faire un après midi chez Margot dans deux semaines. Tu voudras venir ?"

17h20: De Anaïs à Clara: "Je ne sais pas si ce sera possible... Il faut que je vois avec la date de sortie de filles. Et puis... j'ai un problème... Enfin, je ne peux pas laisser mes frères et soeurs seuls." 

Je me rends compte que je ne lui ai pas parlé de ma situation familiale, je ne sais pas comment lui dire. Dois-je lancer le sujet ? 

17h22: De Clara à Anaïs: "Pourquoi? Enfin, si tu ne veux pas m'en parler, je comprends :) Tu peux les laisser à tes parents ou autres non ?"

17h30: De Anaïs à Clara: "C'est assez bizarre de dire ça par SMS... Mes parents ont eu un accident il y a  plusieurs mois, mon père a perdu la vie et ma mère est encore dans le coma... Depuis, je m'occupe seule de mes loulous..."

17h34: De Clara à Anaïs: "Ah... Tu veux en parler par téléphone ?"

17h36: De Anaïs à Clara: "Plus tard, je vais voir Gabrielle ;)"


Je pars voir ma fille en néonat', j'ai laisser Lucille avec Joséphine. L'auxiliaire de puériculture m'informe que ma fille va bientôt pouvoir sortir. Elle a fait d'énormes progrès depuis sa naissance. Elle a été déplacé dans un berceau normal. Et n'a désormais plus de soins apparents. Je la prends dans mes bras et lui donne le biberon. 

Une fois ce moment passé, la jeune femme me préviens que nous sortirons toutes les trois dans demain soir. en attendant, les deux vont être réunies dans ma chambre. Je suis heureuse comme jamais. 


La soirée passe relativement vite entre le déplacement de Gabrielle, le bain de Lucille suivit de celui de sa soeur. Puis les biberons toutes les quatre heures pour les filles, qui ne sont pas réglées à la même heure...Puis mon repas, suivis de ma douche et tout mon préparatif pour mon départ prochain. J'envoie également un message à Céline pour la prévenir de ma sortie, tout comme Marion ainsi que Clara. Puis je m'endors entre deux biberons. 


Le lendemain, je n'avais pas dormi de la nuit, lorsque l'une des deux pleurait la deuxième s'y mettait aussi. Du coup, je devais d'un côté donner le biberon à la première et consoler la seconde. Puis recommencer dans l'autre sens.

Joséphine n'était pas de garde aujourd'hui, c'est l'infirmière du début: Laura qui est venue me voir. Je me suis posée quelques minutes  le temps des rendez vous avec le pédiatre. 


La journée est passée vite, je suis allée présenter Gabrielle a maman, ma grand mère était présente. Elle a refusé que je reste trop longtemps. J'ai ensuite fini de préparer les sacs. Au fils des jours, Céline m'a rapporté une vingtaine de vêtements pour chacune des filles. 


Vers dix-sept heures trente, après avoir remplis tous les papiers pour notre sortie. J'habille mes filles avec une combinaison, il fait plutôt froid début décembre. Céline vient me chercher. Elle ramène les deux siège auto et y place les filles, je porte Lucille et ma valise tandis qu'elle prend Gabrielle et la valise des filles. 

Nous rentrons non sans difficultés les coques des petites dans la voiture. Puis allons chez moi. Je détache délicatement Gabrielle puis l'emporte dans l'entrée de la maison, je fais de même avec Lucille. Puis, voyant que je ne peux prendre mes deux en même temps, je décide de les prendre une à une, commençant par Gabrielle. Je monte dans la chambre des filles. Elle a changée depuis la dernière fois. Les deux lits sont désormais au fond de la chambre de chaque côté avec au dessus de celui de gauche la lettre L et celui de droite la lettre G. Une commode est placée au bout du lit de Lucille et une table à langer au bout du lit de Gabrielle. Ainsi qu'une armoire à l'entrée de la chambre. Je prends donc ma fille dans mes bras. Et commence à lui chuchoter quelques mots:

Maman malgré moi.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant