Chapitre 20.

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Les filles se sont réveillées vers dix heures quarante. J'ai pu passer un moment avec chacune de mes filles. Je découvre à chaque instant leurs différences. Bien qu'elles soient presque identiques physiquement, quoi que, Lucille a une tache de naissance sur le poignet, un petit cercle. Elle est aussi légèrement plus grande et plus lourde, enfin, ça ne se voit pas à vu d'oeil, juste sur le carnet de santé, mais ça compte ! Leur caractère est vraiment différent. Je dirais que Gabrielle est bien plus calme, elle cherche l'attention sans trop la demander. Sa soeur, en revanche, se retrouve bien plus colérique avec un besoin constant d'avoir du monde autour d'elle. 

J'ai ensuite attendu l'arrivée d'Anaïs. Mes sentiments pour elles sont ambigus. Je ne sais pas ce que je ressens. Je ne sais pas si je l'aime, peut-être que ce sentiment est juste parce que l'on a deux gamines ensemble, ou peut être est-ce parce que je sui réellement amoureux d'elle, de sa personne. Je ne sais pas. 

Les filles sont désormais couchées après un bon repas. J'ai préparé des pâtes. Le seul truc que je sais faire... 

Nous mangeons ensemble, pour une fois, j'ai plutôt bien réussi mon plat.

- Ana', tu as prévu un truc pour Noël ?

Je la sens gênée par la question à laquelle elle ne semble pas vouloir répondre.

- Je ne sais pas... J'ai pas vraiment l'argent... 

- Je peux t'aider moi, pour les jumelles. 

- Alex... C'est sympa, merci, mais, je n'ai pas que les jumelles. J'ai ma famille avec moi. Tu peux donner tout ce que tu veux aux filles, mais le problème c'est que je ne veux pas qu'elles soient pourries gâtées alors que les autres aient du mal à vivre... Tu vois ce que je veux dire ?

- Je comprends... Je peux essayé de faire des cadeaux aux autres ? 

- Non Alex. C'est pas ça que jeu souhaite. J'ai pas envie que tu le fasse comme ça. Pas contre ton grès. Pas de cette manière. 

Je ne comprends plus rien. Elle me demande de payer des truc à ses frangins mais elle ne veut pas ? Euh logique où es-tu ? 

- D'accord. Mais saches que si tu as besoin de moi, je suis là. Ok ? Mon père a de l'argent.

- Merci.

- Bref en changeant de sujet, ça te dis une soirée pour la naissance des filles genre une sorte de baby truc après la naissance ?

- Pourquoi ?

- Pour s'amuser, tout simplement ! On pourra par exemple inviter Marion, Nathan, Juliette, tes frangins,...

- Je n'ai pas le temps...

- Ana' arrêtes de fuir. Tu sais très bien que si je te propose c'est que c'est possible. Tu sais très bien que tu auras le temps. Demain soir tu es en vacances. Et la semaine prochaine c'est Noël. Profite un peu de la vie. T'es une mère maintenant, c'est vrai. Mais tu n'es pas moins une ado qui as besoin parfois de s'amuser, de faire des conneries. De vivre ses rêves sans limites. Alors laisse toi aller. Lâche un peu la pression que tu te mets.

Anaïs reste silencieuse. Le repas se finit sans un mot. Puis elle repars pour finir sa journée de cours juste après avoir embrassé nos filles.


J'ai passé le reste de l'après midi avec les jumelles. et a surfer sur internet pour avoir quelques informations sur les jumeaux et les bébés en général. Vers quinze heures trente, je me suis décidé à aller chercher les frangins d'Anaïs. Après avoir chercher les combinaisons des filles puis la poussette, non pas qu'elle soit petite, mais du fait qu'Anaïs la tellement bien caché... J'ai ensuite du trouver la technique pour mettre les cosys dans la poussettes et enfin attacher les filles. Une vraie galère ! Pensais-je. 

Maman malgré moi.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant