How to Love the Stars IGhost (Simon Riley)

Chapter 41

Althéa s'approcha de Carlos Gutiérrez avec un doux sourire. Sa voix douce, accentuée, était comme un appel de sirène alors qu'elle tapotait son épaule, ses paroles aussi douces que le miel et aussi tranchantes qu'une lame. Son accent léger rendait ses paroles nettes et précises, ses voyelles arrondies. "Monsieur Gutiérrez, vous voulez bien danser ?"

Carlos, une figure imposante aux cheveux plaqués en arrière et aux vêtements sombres, la regarda avec un soupçon d'intrigue. Ses yeux passèrent de son verre d'alcool à elle. Il commença à secouer la tête, mais avant qu'il ne puisse répondre, Althéa l'interrompit. "Cela ne vous prendra qu'une petite partie de votre soirée, et..." elle posa une main sur sa jambe, ses yeux pétillants. "Je connais un endroit plus... privé."

Carlos la regarda, et pour une seconde seulement, elle craignit qu'il refuse, mais ensuite il répondit.

Son accent était épais lorsqu'il parla. "Bien sûr, señorita," répondit-il avec un sourire séduisant, offrant son bras à Althéa.

La valse continua autour d'eux, une danse élégante de séduction et de tromperie. Althéa prit son bras, le laissant la conduire au centre. Ils prirent leur position, et la musique continua.

Alors qu'ils se mouvaient au rythme de la musique, Althéa planifiait comment l'attirer loin. Althéa et Carlos tournoyaient, leurs pas synchronisés avec la mélodie envoûtante de l'orchestre. La robe d'Althéa flottait élégamment à chaque mouvement, une tourbillon rouge profond qui attirait l'attention partout où ils passaient.

Carlos, malgré ses réserves initiales, se retrouva entraîné dans la danse. Le charme d'Althéa était indéniable, chacun de ses gestes une invitation dans un monde de mystère. C'était trop facile, pensa Althéa.

"Vous dansez divinement, mademoiselle... ?" complimenta Carlos, sa voix douce comme de la soie.

"Marie. Et merci. Mais cette danse n'est rien sans un partenaire habile," répondit Althéa, sa voix portant une note de flirt ludique. Elle remarqua ses yeux qui suivaient la fente de sa robe, jusqu'à sa cuisse exposée. Pour une fois, elle était contente que quelqu'un la reluque.

Leur conversation coulait facilement, chaque mot soigneusement choisi pour maintenir l'illusion d'une rencontre fortuite. Althéa dirigeait subtilement la conversation vers des sujets dans l'espoir qu'elle puisse révéler l'implication de Carlos dans les plans de Hassan.

"Vous semblez assez familier avec les invités ici," commenta-t-elle, son ton léger mais inquisiteur.

Carlos sourit, une pointe d'arrogance dans son expression. "Il faut toujours connaître les bonnes personnes dans ces cercles. Les connexions peuvent être... avantageuses."

"Et quel genre de connexions avantageuses recherchez-vous ce soir ?" demanda Althéa, ses yeux brillant de malice.

Carlos parla, sa voix un murmure bas presque étouffé par la musique. "J'ai un intérêt particulier pour les artefacts exotiques. On raconte qu'il pourrait y avoir quelque chose de précieux à bord de ce navire ce soir."

La mention des 'artefacts' éveilla l'intérêt d'Althéa. "C'est fascinant. J'ai toujours été intriguée par l'histoire et les secrets qu'elle renferme."

"Moi aussi." Il se pencha pour lui chuchoter. "Mais je peux penser à un autre artefact encore plus précieux à bord de ce navire ce soir."

Ils continuèrent à danser, et Althéa guida habilement l'attention de Carlos loin de ses véritables motivations, lui laissant croire qu'il était celui qui menait la danse. Alors qu'ils continuaient à parler, elle recueillait des informations précieuses sur ses transactions, tout en maintenant la façade d'une invitée curieuse et charmante.
À travers cela, elle ne pouvait s'empêcher de penser à quel point ses mouvements étaient raides en comparaison de ceux fluides de Ghost. À plusieurs reprises, il marcha sur ses pieds, rendant beaucoup plus difficile le maintien d'une conversation avec lui.

Il ne savait pas qu'il était avec l'agent même qui assurerait sa chute. Alors que la musique se terminait, il se tourna vers elle en levant les sourcils. "Alors, Marie. Où est cette chambre privée que tu as promise ?"

Althéa lui sourit à nouveau. "Suis-moi." Elle se rappela le plan du navire qu'elle avait étudié. Il y avait des chambres pour les invités le long d'un couloir, et beaucoup étaient inoccupées. Parfait pour neutraliser une victime. Il la suivit sans hésitation.

Ils atteignirent bientôt la chambre. Dans une manœuvre rapide et calculée, Althéa pressa un couteau brillant contre la gorge de Carlos. L'éclat de la lame était un contraste sinistre avec la danse séduisante qui les avait menés à ce point. Elle referma rapidement la porte en la verrouillant. Ses yeux s'élargirent dans un mélange de surprise et... de plaisir ? La menace du couteau semblait seulement intensifier son désir pour le jeu qu'ils jouaient. Le manque de peur dans son expression envoya un frisson subtil dans son dos.

Mais Althéa resta déterminée, pressant la lame contre sa peau, le métal frais et impitoyable. Sa voix était un murmure bas et sévère, un rappel de son contrôle dans la situation. "Tu pensais être malin, n'est-ce pas ?"

La bouche de Carlos se tordit en un sourire maléfique, ses yeux fixés sur ceux d'Althéa avec une intensité glaçante. "Je savais exactement ce que tu faisais tout le long, ma chère. Mais je dois avouer, je suis impressionné par ton audace."

Elle s'approcha, sa voix teintée d'une pointe de menace. "Tu ne seras pas impressionné si tu me forces la main."

Un rictus traversa les traits de Carlos alors qu'il sentait le couteau s'enfoncer dans sa peau, une goutte de sang se formant. "Est-ce que tu danses toujours avec tes ennemis ?"

Elle haussa les épaules. "Ils ne vivent généralement pas assez longtemps."

Elle appuya encore plus fort. Pourtant, son regard restait inébranlable, et il continua sur un ton moqueur, "Ne veux-tu pas savoir ce qui est vraiment arrivé à tes parents ? Ce qui est arrivé à Amandine ?"

Les yeux d'Althéa s'élargirent à la mention de ses parents, sa posture se secoua momentanément. La question plana dans l'air comme un nuage sombre, et c'était une révélation qu'elle avait longtemps cherchée. Mais elle ne pouvait pas permettre à ses émotions de brouiller son jugement. Elle enfonça le couteau plus profondément dans sa gorge, faisant tomber une goutte de sang qui tacha ses gants blancs d'un rouge bordeaux profond. Elle se donna un rappel brutal qu'elle était celle qui contrôlait la situation, sa voix un murmure d'acier à travers ses dents serrées. "Tu parles, ou je m'assure que tu ne parles plus jamais."