How to Love the Stars IGhost (Simon Riley)

Chapter 51

Ghost

Soudain, une explosion assourdissante secoua la pièce, la force étant si puissante qu'elle projeta Carlos hors de ses pieds, l'envoyant voler par-dessus Ghost et s'écraser contre un mur. La déflagration fit vibrer la pièce, brisant les vitres et envoyant des débris tomber du plafond.

La lumière aveuglante brûla la vision de Ghost, contrastant fortement avec la pénombre qui avait enveloppé la chambre quelques instants auparavant. Pendant un instant, tout ce qu'il put entendre fut le sifflement aigu dans ses oreilles, couvrant tout le reste.

Puis, à travers la brume, le son de pas précipités et de cris urgents lui parvint. Ses sens revinrent progressivement, et il sentit des mains solides le saisir par les bras, le redressant.

"Mettez-le debout !" une voix familière avec un fort accent écossais aboya, perçant le chaos. Ghost cligna des yeux, essayant de retrouver sa vision tandis qu'on le tirait sur ses pieds, la tête encore tournant à cause de l'explosion.

Alors que sa vision se clarifiait, il reconnut l'équipe venue le sauver. "Doucement, Ghost. On t'a," dit Gaz, coupant les cordes qui le maintenaient attaché à la chaise. Les liens tombèrent, et Ghost roula des épaules, grimaçant sous la raideur qui s'était installée.

"Qu'est-ce qui vous a pris autant de temps ?" demanda Ghost d'une voix rauque mais teintée de soulagement.

Soap lui sourit de toutes ses dents. "La circulation," répondit-il avec un sourire narquois, passant le bras de Ghost par-dessus son épaule.

"Je ne savais pas qu'il y avait des embouteillages sur les bateaux de croisière."

"C'est la blague, espèce de couillon."

Ghost parcourut la pièce du regard, ses yeux se posant sur Carlos, qui gisait hébété au milieu des débris. L'explosion l'avait pris par surprise, le laissant temporairement incapacité.

La tête de Ghost bourdonnait alors qu'il tentait de comprendre son environnement. L'explosion l'avait désorienté, et il lui fallait toute sa force pour se concentrer. Sa vision vacillait tandis qu'il essayait de se tenir debout seul, mais une main sur son épaule le stabilisa.

Price se tenait au-dessus de lui, son visage buriné empreint d'urgence. Il secoua Ghost avec force, le ramenant à la réalité. "Simon, écoute-moi," aboya Price, sa voix perçant le brouillard dans l'esprit de Ghost. "J'adorerais te passer un savon pour tes erreurs cette fois-ci - pour l'insubordination, pour être parti sans renforts, et pour avoir failli te faire tuer - mais on n'a pas le temps pour ça maintenant."

Ghost parvint à croiser le regard de Price, la confusion et un soupçon d'irritation brillant dans ses yeux.

"Tu dois te ressaisir," continua Price, sa poigne ferme sur les épaules de Ghost. "Althea est vivante."

Les mots frappèrent Ghost comme un coup de tonnerre, le choquant en pleine conscience. Althea est vivante ? La pensée traversa son esprit, l'incrédulité se mêlant à une vague d'espoir. Mais il l'avait vue se noyer... s'il y avait ne serait-ce qu'une once de vérité dans les paroles de Price...

Il n'eut besoin que d'un mot. "Où ?"

Price fit un signe de tête en direction du chaos à l'extérieur, où les bruits de bataille et de destruction résonnaient encore dans les couloirs. "Salle de contrôle de la mission. Elle tient la position là-bas."

Le monde retrouva soudain sa netteté pour Ghost, la brume de douleur et de confusion remplacée par une détermination farouche. Il ne pouvait pas se permettre de perdre une seconde de plus.

"Va la chercher, ramène-la en vie pour nous."

Price le lâcha, et Ghost se redressa, secouant les derniers restes de vertige. Son entraînement prit le relais alors qu'il évaluait son environnement, formulant un plan alors que l'adrénaline envahissait ses veines.

"Retrouve-nous aux bateaux juste après," ordonna Price, sa voix un ancrage stable dans la tempête de chaos. "Et sortons d'ici."

Ghost acquiesça et se dirigea vers la sortie. À chaque pas, sa résolution se renforçait. Althea était là-bas, se battant aussi férocement que lui, et il ne laisserait rien se mettre en travers de son chemin. Les mots de Carlos résonnaient dans son esprit, alimentant le feu en lui.

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Les doigts d'Althea dansaient sur le clavier. Elle accédait à chaque système disponible, tentant de reprendre le contrôle du missile en spirale. Les secondes étaient précieuses, et elle luttait contre le temps alors que la force destructrice se précipitait vers une destination incertaine.

Alors qu'Althea plongeait plus profondément dans le système, une réalisation s'imposa à elle. Le sabotage était délibéré. Quelqu'un avait infiltré le mécanisme de lancement, injectant une faille qui se déclencherait précisément à ce moment critique. L'identité du saboteur restait un mystère, mais leur intention était claire : détourner le missile de sa trajectoire prévue. L'esprit d'Althea s'affola, tiraillée entre l'urgence de la situation et la nécessité de découvrir le motif du saboteur.

Le panneau de contrôle résistait aux tentatives frénétiques d'Althea de reprendre le contrôle du missile renégat. Chaque commande qu'elle entrait était confrontée à une résistance, comme si les systèmes qu'elle avait autrefois manipulés avec aisance s'étaient retournés contre elle. Le missile décrivit un arc dans le ciel, avant de plonger dans l'eau.

Puis, l'eau explosa en une violente gerbe d'écume et d'éclaboussures. Tout le bateau fut secoué par l'explosion, manquant de peu de faire voler Althea à travers la pièce. Sa tête cogna contre la table arrière, envoyant une vive lumière d'étoiles dans sa vision. Elle entendit les cris lointains des invités, presque comme un écho sourd en arrière-plan, tandis qu'elle observait le ciel s'embraser de vapeur et de débris. Alors que l'eau retombait en une brume légère dans l'océan, le monde entier semblait s'être calmé, soudain silencieux. Silencieux, comme l'eau après une tempête.

Silencieux comme un cœur qui a cessé de battre.

Althea poussa enfin un soupir de soulagement, et elle sentit les bords de sa vision se flouter. L'adrénaline de tout à l'heure commençait à s'estomper, et maintenant, elle sentait le froid s'infiltrer dans sa peau, rampant dans ses veines. Elle entendit la porte s'ouvrir avec fracas, mais elle ne put se concentrer suffisamment pour se retourner. Elle se dit qu'elle devait juste se ressaisir, mais lorsqu'elle fit un pas, ses jambes ne purent soudainement plus la supporter, et elle s'effondra.

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Note : Vraiment désolé pour la fin médiocre que je vous avez donné mais l'auteur n'avez pas fini d'écrire. Voici la suite et si il y a certaine incompréhension merci de m'en faire part