Olympus Gods - Partie 3

Chapitre 13

Hadès 

Hermès se laissa tomber à mes côtés en poussant un soupir. Je tenta de garder mes yeux fermés quelques secondes de plus, mais j'entendis la petite se mettre à pleurer. Je poussa un soupir en tapant mes cuisses pour me lever.

- Dépêche-toi, Dio vient de s'endormir, marmonna Hermès qui s'endormait déjà.

Je me dépêcha d'entrer dans la chambre de Macaria pour ne pas réveiller Dionysos qui faisait des cauchemars chaque soir depuis que Perséphone était partie. La petite ne pleurait pas souvent et quand c'était le cas, elle pleurait, car elle était due pour un biberon. Elle se calma un peu lorsque je la pris dans mes bras. Cinq minutes plus tard, le biberon à la bouche, le calme faisait son retour dans la maison. Chacun venait me porter soutient avec les enfants pendant que je tentais de trouver une façon de retrouver Perséphone et Héra. Je ne faisais que rejouer la scène dans ma tête à savoir ce qui s'était passé pour que les deux disparaissaient de cette façon. Cela faisait maintenant six mois qu'elles étaient disparues et plus les mois avançaient plus Zeus semblait perdre la tête. Jamais je n'aurais cru que cela le rendrait fou de ne pas avoir Héra à ses côtés. J'alla reporter Macaria dans son berceau et jeta un petit coup d'oeil à Dionysos qui a ma grande surprise avait les deux yeux grands ouverts et regardait le plafond. En six mois il avait grandi pour atteindre l'âge de 8 ans, ses pouvoirs grandissaient, il grandissait et Perséphone lui manquait terriblement comme nous tous. J'alla prendre place à ses côtés tout en gardant le silence. Je pouvais comprendre certaines des émotions qu'il vivait, car d'une certaine façon moi aussi mon enfance m'avait été volée.

- Je peux l'entendre pleurer, chuchota-t-il en se collant contre moi.

- Macaria? questionnais-je en regardant les murs.

- Maman, avoua-t-il en me perçant le coeur.

- Je suis certain qu'elle va bien et qu'elle va revenir rapidement, dis-je en le serrant contre moi. 

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Persé

Je laissa un cri de rage sortir de moi à mon retour aux portes du Tartare. Tous semblaient avoir peur de moi sauf pour Héra qui baissa le regard sachant très bien que ma conversation avec Cronos n'avait pas été fructueuse. J'en voulais à tout le monde, je voulais une destruction totale de tout ce qu'il y avait autour de moi, car ce n'était pas ma vraie maison, mon vrai monde. Mon armure de combat se matérialisa ce qui fit tomber tout le petit groupe sur ses gardes.

- Persé, dit Héra en s'approchant de moi, mais arrêta brusquement voyant mon regard et mes mains qui devenaient noirs.

- Je vais le tuer, soufflais-je en serrant mes lames.

- Qui ça? questionna Déméter derrière Héra.

- Cronos, dis-je en me retournant vers les portes.

Il y avait de longues chaînes qui entraient au-dessus des portes du Tartare qui étaient directement liées à Cronos. J'attrapa les chaînes, qui dans mon monde m'avaient retenue captive et commeça à tirer dessus pour rapprocher Cronos des portes. La panique prit feu derrière moi pendant que je continuais de le tirer vers moi. Tous avaient trop peur pour s'approcher de moi et m'arrêter. Je pouvais entendre leurs cris, leurs demandes, mais cela ne changeait rien pour moi. Après un certain temps à tirer, le corps de Cronos se frappa contre les portes qui à ma commande s'ouvrirent et se fermèrent derrière le titan. Déméter lança l'appel d'urgence, mais cela n'était pas nécessaire, car Cronos était trop faible et moi trop forte. Je l'attrapa à la gorge et le souleva de terre en le regardant droit dans les yeux.

- Dis-moi comment je peux retourner dans mon monde, car je te jure ici, devant la présence des tes enfants que tu ne retourneras pas dans le Tartare, ordonnais-je en me faisant menaçante.

Une fois de plus, Cronos me rit au visage et tenta de se déprendre de mon emprise, mais il n'y avait rien à faire.

- Tu devras aller dans un monde où il y a un Cronos qui est prêt à t'aider, dit-il voyant qu'il n'allait pas gagner cette bataille.

- Vous êtes tous connectés entre vous, dis-je en le plaquant contre les portes. Dis-moi où est celui qui peut m'aider, ordonnais-je une fois de plus, mais cette fois en laissant mon côté obscur prendre le dessus ce qui l'effraya.

Cronos se débattait et tentait de se sauver de ma poigne, mais il n'y avait rien à faire.

- Mais qu'est-ce que tu es? questionna-t-il apeuré.

J'approcha Cronos de mon visage et lui fis un petit sourire.

- Le pire des cauchemars, chuchotais-je en continuant de serrer ma main autour de son coup sentant plusieurs os se casser.

Sa peur ne faisait qu'alimenter ma force ce qui me faisait extrêmement du bien. Puis sa voix vient percer la carapace que je m'étais faite.

- Tu ne peux pas le tuer, dit-il derrière moi n'ayant toujours pas vu en face mon côté sombre. Ce n'est pas dans ton rôle dans ce monde, ajouta-t-il de sa voix calme.

Je continuais de tenir Cronos par le cou pendant que des larmes de rage coulaient le long de mes joues, car je savais qu'il avait raison malgré le fait que ce n'était pas mon Hadès. Je fis ouvrir les portes du Tartare et lança un dernier regard menaçant à Cronos avant de le lancer de toutes mes forces à travers la prison puis referma les portes en laissant mon front tomber contre elles. Je pris une grande respiration en séchant mes larmes de mes mains noires puis me retourna vers le petit groupe qui fut prit par la surprise de me voir de cette façon. Cette version de mon mari me regardait avec de grands yeux apeurés tandis que le mien me regardait toujours avec de la fierté lorsqu'il voyait ce côté de moi-même sortir. Héra s'approcha de moi et je leva les bras pour que mes avant-bras ainsi que mes mains n'entrent pas en contact avec elle pendant qu'elle me prenait dans ses bras. Une rage m'habitait continuellement voyant la réaction de tous ceux qui étaient devant moi qui normalement n'avait pas de problème à me voir de cette façon.

- Nous devons trouver ce Cronos, dis-je à Héra en serrant les poings. Je vais mourir Héra si je ne suis pas capable de retourner à la maison, avouais-je à bout.

- Nous allons trouver une façon, dit-elle en flattant mes cheveux compatissante. 

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Désolé pour le petit retard de publication. Bonne lecture!