Olympus Gods - Partie 3

Chapitre 8

Hadès 

Nous avions ramené le petit à la maison. Quelque chose s'était réveillé en Perséphone qui la forçait à prendre soin de lui. Assis dans mon fauteuil dans le coin de notre chambre, je les regardais dormir ensemble. Dionysos n'avait pas voulu quitter les bras de Perséphone depuis sa rencontre dans mon ancienne salle. Le fait d'apprendre que nous allions être parents était une chose magnifique, mais aussi épeurante. Je voulais que tout soit parfait pour l'arrivée de notre enfant pour qu'elle soit bien, mais l'ajout inattendu de ce petit garçon venait perturber beaucoup de choses. Je devais parler avec Héra et Zeus à savoir si nous pouvions le garder avec nous. Une chose était certaine, je devais entreprendre la construction d'une nouvelle maison plus adaptée à une vie de famille. Perséphone s'agita un peu dans le lit comme elle en avait l'habitude depuis quelques mois. Quand celle-ci se mettait trop à bouger je me levais pour lui laisser de l'espace et la regardais se calmer paisiblement, mais cette fois-ci, elle se réveilla me cherchant dans le lit. Perséphone poussa un soupir voyant que j'étais sur ma chaise. Elle fit monter Cerbère dans le lit pour qu'il soit avec Dionysos. J'accota ma tête contre le dossier regardant ma femme s'approcher de moi pour venir prendre place sur mes genoux.

- Il dort paisiblement, dit-elle en poussant un soupir de soulagement.

Nous restâmes dans cette position pendant de longues minutes à regarder le petit dans notre grand lit quand Persé se leva pour sortir de la chambre. Je la suivis jusqu'à la cuisine où celle-ci prit une bouteille d'eau.

- Que faisons-nous Hadès? questionna-t-elle en poussant un soupir. Il faut faire notre choix maintenant avant qu'il ne soit trop tard, ajouta-t-elle en passant ses mains dans ses cheveux.

- J'ai appelé Héra pour qu'elle vienne avec Zeus pour en parler, avouais-je en m'accotant contre l'ilot. S'ils veulent le garder, ils le peuvent, sinon nous allons devoir trouver une alternative.

- C'est nous l'alternative Hadès, répondit Perséphone en secouant un peu la tête. Il te ressemble drôlement, avoua-t-elle en baissant un peu la tête avec un sourire en coin.

- Oui un enfant brisé, traumatisé, blessé par tout ce qui lui est arrivé! m'exclamais-je fâché de la situation pendant que Perséphone s'approchait de moi.

Elle passa ses bras autour de mon cou tout en me regardant de ses yeux confiants.

- Tu es le mieux placé pour comprendre ce qu'il vit, dit-elle de sa voix douce.

- Et je sais les conséquences que cela peut avoir sur un dieu, répliquais-je sur le même ton que j'avais.

- Je peux affirmer que tu es devenu une personne magnifique, dit-elle en devant plus sérieuse. N'oublie pas que je t'ai connu lorsque étais encore blessé par Cronos et que tu avais de la difficulté à parler et maintenant je suis mariée à ce même homme, ajouta-t-elle en tenant mon visage entre ses mains. Tu n'as pas eu la chance d'être guidé dans ce cauchemar que tu vécus, mais tu peux jouer un rôle important dans son histoire. Tu n'es pas une mauvaise personne Hadès, insista-t-elle en déposant un baiser sur mes lèvres.

Je la garda contre moi me nourrissant de sa bonté qu'elle avait pour moi puis je me mis à genoux devant elle pour être face à son ventre.

- Tu vois ce que ta mère me fait, dis-je en parlant à la petite ce qui fit rire Perséphone.

Assise très droit sur le sofa, Héra ne posait même pas son regard sur Zeus qui était à l'autre bout du salon et qui afficheait un oeil blessé par les coups d'Héra. Selon les dires, toute la tour du côté de l'Olympe avait été évacuée face au comportement d'Héra.

- Est-ce qu'il va bien? questionna Héra remplie de rage.

- Il va comme il peut, répliqua Perséphone en fixant Zeus qui gardait son regard au sol.