Olympus Gods - Partie 3

Chapitre 21

Persé

Après plus de trente minutes à rester dans le silence et à écouter les conversations des autres, je me surpris à analyser une fois de plus le Hadès qui était à mes côtés. Soudainement, Rhéa se leva de table sans dire un mot, jeta sa serviette sur son assiette et quitta la salle à manger accompagnée de son mari. Par la suite, ce fut au tour des enfants de pouvoir se lever et aller vaguer à leurs occupations. Hadès me fit un petit signe de la tête comme s'il me souhaitait la bonne soirée et disparut de la salle. Je pris une grande respiration et sortis de la salle à mon tour pour me rendre à ma chambre quand je sentis Arès me suivre à une certaine distance. Je fis comme si je ne l'avais pas vue, mais monta un peu ma garde prête à tout. J'entra dans ma chambre pour retrouver Delta et Tango endormi sur mon lit collé l'un contre l'autre. Je viens pour fermer la porte derrière moi, mais le pied d'Arès se faufilla pour arrêter le mouvement. Celui-ci ouvrit doucement la porte et je lui fis signe de ne rien dire en pointant mes deux assassins puis il enchaîna en me faisant un petit signe de la main pour le suivre à l'extérieur de la chambre.

- Qu'est-ce que tu veux? chuchotais-je en fermant la porte pour me retrouver dans le couloir vide avec le dieu de la guerre.

- Tu dois venir avec moi, répondit-il à son tour tout en chuchotant.

- Je suis fatiguée Arès, répliquais-je en roulant les yeux.

- Je sais que tu dois aller voir Hadès, ajouta-t-il me surprenant.

Avait-il écouté la petite conversation que j'avais eue avec Hadès? L'intrigue se faisait paraître dans mon visage ce qui fit apparaitre un sourire sur les lèvres d'Arès. D'un petit coup de tête, il me fit signe de le suivre et se dirigea dans le couloir. Je resta un peu sur place ne sachant pas ce qui allait se passer, mais je devais savoir ce qui se passait d'étrange dans ce monde. Je rattrapa Arès qui me fit signe de ne pas faire de bruit avant d'arriver à l'extrémité du couloir qui donnait sur un autre couloir. Je me colla contre le mur et étira un peu le coup pour y voir des gardes qui patrouillaient les couloirs ce qui m'intrigua encore plus. Pourquoi le château des dieux était gardé? Les deux gardes tournèrent le coin les faisant disparaitre de notre vue nous laissant l'opportunité d'avancer. Plusieurs fois Arès et moi repérons le petit manège avant d'arriver dans la chambre du dieu. Tout était bien rangé à ma grande surprise, rien ne laissait paraitre qu'il pouvait être le dieu de la guerre et du chaos. Arès ferma doucement la porte derrière lui en poussant un soupir de soulagement, mais celui-ci n'eut pas le temps de reprendre son souffle qu'il était plaqué contre le mur avec l'une de mes lames sous la gorge.

- Qu'est-ce qui se passe ici? demandais-je en le fixant droit dans les yeux ce qui sembla le rendre mal à l'aise.

- Je peux t'expliquer, dit-il en tentant de contrôler sa respiration. Du moins je peux te dire ce que je sais de cette vie, ajouta-t-il en piquant encore plus ma curiosité.

Je baissa doucement ma lame et la fis disparaitre dans mon dos puis je croisa les bras prêt à entendre ce qu'il avait à dire. Il m'invita à prendre place sur son lit puis se mit à m'expliquer tout ce qu'il savait de ce monde, tout ce qu'il y avait d'étrange. À un moment, les enfants avaient tenté de prendre le contrôle de l'Olympe, mais ce n'était pas contre Cronos, mais Rhéa. C'était elle qui était responsable de tout et elle n'était pas prête à laisser aller son pouvoir. Peu de temps après la révolte manqué, Héra disparue de façon mystérieuse. Malgré le fait que Cronos était le roi, c'était Rhéa qui possédait le vrai pouvoir. Arès m'expliqua aussi que personne ne savait vraiment ça battre malgré le fait que lui-même était le dieu de la guerre. Après un moment de silence, Arès s'aventura sur un terrain qui pouvait être dangereux pour lui.

- Comment je suis dans ton monde? Quelle est mon histoire? demanda-t-il en baissant un peu le regard.

Je poussa un soupir en fermant les yeux puis un sourire apparut sur mes lèvres lorsque je m'imagina mon Arès.