Frères de la "classe Olympic" L'éveil des légendes Maritimes T.1

Chapitre 19

Un petit renard anthropomorphe mangeait tranquillement sa soupe, il était vêtu de manière humble, portant un pantalon en toile élimée, maintenu par des bretelles fatiguées. Sa chemise, d'un blanc terne, était soigneusement boutonnée jusqu'au cou. Comme la petit humaine, il portait un chapeau à larges bords, bien qu'un peu trop grand pour sa tête, ce qui le faisait pencher légèrement sur le côté, ajoutant une touche d'adorable désinvolture à sa tenue. Ses chaussures étaient usées mais solidement attachées à ses pieds, prêtes à le porter dans les rues pavées de St. Giles. Elizabeth lui demanda ce qu'il aimait faire.

-J'aimerais dessiner, mais je n'ai pas de crayons ni de papier.

- La prochaine fois, nous apporterons peut-être des crayons et du papier pour que tu puisses donner vie à ton art.

Olympic, remarqua une vieille caisse en bois dans un coin de l'entrepôt. Il s'approcha discrètement, curieux de savoir ce qu'elle contenait. Avec précaution, il ouvrit le couvercle de la caisse et découvrit un trésor oublié depuis longtemps.

À l'intérieur se trouvaient une variété de jouets en bois, certains taillés à la main avec amour, d'autres usés par le temps. Il y avait des poupées aux robes de chiffon, des animaux sculptés et des figurines de soldats en bois. Olympic souria en voyant ces trésors du passé, sans doute oubliés quand l'entrepôt avait fermé définitivement ses portes

Il se tourna vers les enfants qui s'étaient rassemblés autour de lui, les yeux pétillants de curiosité et d'excitation. Les jumeaux, avec l'aide d'Elizabeth et Will, commencèrent à distribuer les jouets aux enfants. Les plus jeunes saisirent les poupées et les voitures, tandis que les plus âgés s'intéressaient aux figurines de soldats en bois.

Les cris de joie des enfants remplirent l'entrepôt alors qu'ils s'amusaient avec les jouets redécouverts. Olympic, en souriant, se tourna vers le petit renard anthropomorphe qui avait exprimé son désir de dessiner.

-Et pour toi petit, nous avons trouvé quelque chose qui pourrait t'intéresser. Olympic sortit un petit carnet de croquis et des crayons de la caisse. Il les tendit au jeune renard, dont les yeux s'illuminèrent de gratitude.

-Maintenant, tu pourras donner vie à tes dessins

Dit Olympic avec douceur.

La scène se déroulait sous les yeux à la fois surpris et émus des adultes présents, qu'ils appartiennent au gang de Lord Mac Carthy ou au groupe de sans-abris. La découverte de ces jouets oubliés dans la vieille caisse en bois rappelait à tous le pouvoir de la générosité et de l'entraide, peu importe les circonstances et les classes sociales.

Lord Mac Carthy, bien que vulnérable à la lumière du soleil, observait également la scène depuis l'obscurité de sa petite pièce. Une lueur de satisfaction illuminait son visage, ses petits enfants ainsi que Elizabeth apprenaient des choses essentiels et il savait que cela leur serviraient lorsqu'ils retourneraient tous dans les quartiers riche de Londres une fois l'hiver finis pourtant, il se demandait comment cette journée allait se terminer, et s'il verrait enfin la justice être rendue pour les victimes d'enlèvements et de sacrifices rituels.

La nuit tomba finalement sur St. Giles, enveloppant le quartier dans un manteau d'obscurité. Les enfants, épuisés par leurs jeux et rassasiés de soupe, s'étaient endormis dans un coin poussiéreux de l'entrepôt, entourés par les trésors redécouverts des jouets en bois. Leurs rêves étaient maintenant remplis de poupées, et de figurines de soldats.

Les adultes se rassemblèrent en petits groupes, chuchotant et discutant de la suite de leur plan. Elizabeth, Olympic, Titanic et Will rejoignirent l'un de ces groupes, prêts à écouter et à contribuer.