L'AMI DE SOPHIE Tome 1 : Neverseen

Et un enterrement

- Bonjour Alvar.
- Bonjour Sophie.
Je faisait une tête de six pieds de long.
- Houla...où est Keefe ?
- À Havenfield, il se repose.
- Ça va ?
Question idiote mais il pouvait pas le savoir.
- On a enterré quelqu'un ?
Sa blague était tombé à l'eau.
- Gisella.
Alvar explosa de rire.
- Sophie, tu sais ma blague était nul, pas la peine d'en rajouté une couche, rigola Alvar.
- Malheuresement...
- Tu rigoles.
- Malheuresement...j'aurais jamais cru que je dirais que j'étais triste de voir Gisella mourir.
- Toutes mes condoléances.
- Je t'en prie tu l'as détestait et il y avait de quoi.
- Ce n'est pas une raison pour ne pas la pleurer, dit-il.
Alvar soucieux des autres, je dois rêver.
- Tu m'as compris.
- Je vais pas pleurer une meurtrière, une chimiste folle, qui n'a pensé qu'aux Invisibles.
- Et encore...
L'amertume...
C'est ce qui remplissait la vie d'Alvar, ça et se planquer.
- Sur cette note joyeuse...
- Ah oui, ton histoire d'enquête j'ai pas tout compris.
Le frère de Fitz s'assit sur son fauteuil troué, comme un écumoir.
Mais bon c'est déjà ça...
- Comme tu as fait parti des Invisibles et que tu es intelligent, je me demandais si tu pouvais enquêter sur une chose ?
Alvar ce recoiffa. 
- C'est que je suis très intelligent...
Qu'est-ce qu'il faut pas entendre.
Je gonflait simplement ton égau.
- Et que je suis un membre ancien des Invisibles, ajouta Alvar.
- Te vante pas de faire parti d'un groupuscule de meurtrier psychopathe, fanatique...il manque une chose.
- Certe mais je n'en fait plus parti, rectifia-t-il.
- Parce qu'ils ont voulu te tué et comme ta famille t'as rejeté, après avoir découvert les atrocités que tu as fait.
- Effectivement...
Il releva ses yeux et me fit un sourire que je connaissais par cœur, c'est celui que Keefe arbore dès qu'il veut me prouver quelque chose, un sourire de défi.
Presque un peu terrifiant.
- Mais est-ce que c'est pire que le projet Colibris, du Cygne Noir...
- Pas du...
- Muté génétiquement un enfant, pour en faire sa chose...
- Je ne suis pas leur chose !
- Tu obéis à Forkle, objecta le frère de Fitz.
- Simplement parce qu'on pense les même chose et que sans lui personne ne serait contre vous.
- Exacte...
- N'oublie pas le projet Polaris.
- Gisella était seule.
- Bien sûr !
- Sophie on t'a transformé ton ADN, rigola Alvar.
- Grâce à sa je peux faire ça.
J'envoyai mes émotions emmagasiner dans mon noeud, la rage, la peur, la tristesse, la solitude, un cocktail bien sympas pour un enflure.
Alvar convulsa au sol, me regardant avec des yeux, suppliant d'arrêter ça.
- Très bien.
Alvar se serra la gorge.
- Impressionnant tu métrise à merveille l'instillation.
- Tu es pas un peu sado ?
- J'admire juste ton évolution, Sophie Foster a bien changé depuis la petite fille que mon frère ma présenté.
- Assez ruminer le passé, tu m'aides ?
- Bien sûr, j'adore les asticoter, se réjouissa Alvar.
- Calme tes ardeurs quand tu seras qui est la personne sur laquel tu enquêtes.
- Dis moi tout !
- Fintan a parlé à Forkle en prison, d'une personne qui pourrait joué la taupe chez les Invisibles, mais son mea culpa n'est pas possible, vu l'individu, lui expliquais-je.
- C'est qui ?
- Gethen.
Alvar éclata de rire.
- C'est impossible, ce bon vieux Gethen à peut-être les fils qui ce touche avec le temps, mais de là à faire la taupe, dit Alvar.
Je levai les yeux au ciel.
- Cependant, je veux bien enquêter et je reviens te dire.
- Merci.
- Sophie dis bonjours à ma sœur et à Keefe.
- Bien sûr, au revoir Alvar.
- Au revoir.

La nuit était tombé.
Havenfield ne faisait aucun bruit, je sais que c'est bizare dit comme ça, mais d'habitude avec les disputes de Ro et Keefe, les cris sont si fort, qu'on a l'impression qu'elle est vivante.
- KEEFE !
- Sylvenie ?
- SOPHIE ! KEEFE TRISTE !
- Tu le sens ?
- KEEFE TRISTE !
- C'est normal.
- SOPHIE TRISTE ?
- Légèrement.
- Sophie !
- Ro ?
- Blondinette, tu es là, j'en peux plus.
- Je te laisse Sylvenie, on se parle plus tard.
- SOPHIE !
Sylvenie malgré le fait qu'elle soit une alicore, avait un sens humain ou maternel, sentir la tristesse de Keefe.