Chapitre 39

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Khalil (𝘦𝘹𝘱𝘭𝘪𝘤𝘪𝘵)

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Il est drôle de voir à quel point une journée ressemble à une autre, s'approche du cercle vicieux, en se terminant de la même manière qu'elle a commencée ou presque.

— Un autre, s'il te plaît.

— Tu viens de finir ton troisième verre.

Cette fois-ci, il ne s'agit pas de café bien corsé, mais d'un liquide ambré avec lequel je pourrais de nouveau me faire péter les papilles, si elle me servait un autre putain de verre.

— Et alors ? Je ne vois pas où est le problème.

— Il est à peine vingt-deux heures.

— Je m'en cogne, Divine.

— Si tu veux finir totalement ivre, ça ne sera pas ici. Pourquoi tu ne vas pas dans un autre bar pour terminer minable ? soupire-t-elle, agacée.

— Parce qu'ici contrairement à ailleurs, je me sens compris.

Bien évidemment, c'était ironique. Je ne peux m'empêcher de réprimer un rire amer.

— C'est un endroit festif et familial, tu m'entends ? Pas un défouloir. Et puis tu renvoies quelle image aux clients en agissant ainsi, tu veux bien me le dire ? Dalia était exactement dans le même état que toi il y a quelques jours ! On ne l'a pas revue depuis, mais j'espère qu'elle ne se défonce pas la gueule autre part.

Cette remarque attise ma curiosité. Où est-elle ? Comment elle se sent ? Mais je préfère m'arrêter là. De toute façon, c'est fini et je veux juste l'oublier. Il n'est plus nécessaire de ressasser le passé.

— Bordel, qu'est-ce qui t'arrive aujourd'hui, Divine ? T'es chiante.

Elle ne semble pas décidée à abandonner. Ses yeux me scrutent intensément, comme si elle voulait lire à travers mes pensées.

— Tu ferais mieux d'arrêter tes conneries. Ça te mènera nulle part. Il y a deux jours tu as failli tuer un de nos clients et aujourd'hui tu te soules comme un minable. Si tu continues, je vais être obligé de t'interdire de mettre les pieds ici durant un long moment.

Je résiste à l'envie de lui poser des questions sur Dalia, sur ce qui s'est passé, mais elle semble déterminée à ne pas me laisser tranquille. Ce n'est pas la première fois que je finis ma journée. En soirée, la lumière est tamisée, la pièce est presque aussi sombre que mon âme. Si je m'y sens si bien, c'est certainement pour ça. Et il y a un avantage : je peux draguer sans me fouler.

Il y a un nombre incalculable de nanas prêtes à tout pour se retrouver dans mon lit. Depuis mon arrivée, j'ai tapé dans l'œil de deux filles. Une qui s'est déjà présentée à moi mais dont je ne me rappelle plus du blaze et une autre qui est plus en retrait. Ses longues vanilles blondes me donnent déjà des idées...

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