𝑇ℎ𝑒 𝑤𝑜𝑟𝑙𝑑 𝑖𝑠 𝑜𝑢𝑟𝑠 | JAVON WALTON

⁷

Les cours n'ont pas repris depuis deux jours, l'administration a dit qu'il allait renforcer la sécurité.

Ce matin, quand je me suis réveillé, j'ai eu le droit à un message de Megan.
Honnêtement je sais pas comment elle a fait pour trouver mon compte Instagram.

Il est en privé et en plus je ne suis personne du lycée. DONC je me demande comment cette folle à trouvé mon compte.

Peut-être qu'elle m'a stalk, ce serait chelou ou drôle? Aucune idée en tout cas, elle l'a.

Honnêtement, je comptais juste lire son message et ne pas y répondre mais, quand j'ai vu qu'elle payerait chacun de mes achats.

Alors, on m'a élevée en moi répétant des choses du genre.

-S'il demande si tu veux quelque chose tu dis: non, merci. Ou encore.

-Laisse pas les autres te rendre des services, tu te rends redevable.

En l'occurrence, c'est elle qui me doit quelque chose. Alors désolé papa de te décevoir comme j'ai toujours réussi à le faire mais aujourd'hui je vais encore le faire.

Peut-être qu'il m'a légué ses défauts ?
Me légué tout ce que j'ai toujours détesté avant de disparaître, C'est bien son genre.

Encore aujourd'hui il réussi à me torturer l'esprit.

Je soupire et me jette en arrière sur le lit.
Megan a dit que je devais la rejoindre à quatorze heures au centre commercial "CumberLand Mall."

Il est déjà midi quarante. Je suis toujours pas sortie de ma chambre, je suis pas lavé, et mon ventre hurle pour manger.

-Oh, Alia. Caleb rentre dans ma chambre.

Je lui lance mon oreiller en pleine tête.

-Et si j'étais nue!

-Calme toi, tu l'étais pas. Il se dirige vers mon armoire et l'ouvre.

Je me lève et le suis.

-Arrête de fouiller dans mes affaires, T'es un flic ou quoi ? Je m'énerve.

Il sort une petite liasse de billets et commence à compter les billets.

Il me l'a tend.

-Y'a cent vingt-cinq dollars, je te les donnes si tu pars et reviens pas avant. Il regarde sa montre. Dix-huit heures.

Je regarde l'argent et croise les bras sur ma poitrine.

-Pourquoi ? Je le regarde droit dans les yeux mais il détourne le regard. Bon, tu connais la sortie ? Je commence à partir.

-Ma copine. Je me retourne et fronce les sourcils.

-T'as une copine toi?

-Ouais, elle vient aujourd'hui vu que ma mère et elle s'entendent pas très bien, j'en profite pour la voir. Il se gratte l'arrière de la tête.

-Ouais dit clairement que ta mère l'aime pas et que tu veux te la fai/ je m'arrête et me nettoie la gorge. Hm, je veux deux-cents cinquante.

-Quoi mais t'es perchée toi. Réplique Caleb.

-Et je veux que tu me ramènes au CumberLand Mall. Je rentrerais à dix-neuf heures, ça te va ?

Caleb me tue du regard, il sait que je lâcherai pas tant que j'aurais pas mon argent. Il soupire et me lance la liasse.

-Je vais chercher mon argent. Il sort et je commence à sortir mes vêtements.

[•••]

-Al' Ici! Je tourne la tête.

Joyce et Megan sont là, Joyce porte une robe à fleurs alors que Megan porte un jogging noir et un pull de la même couleur:

On dirait un garde du corp. si j'étais stupide, je me serais senti effrayé par elle.

Seulement si j'étais stupide.

Je m'avance vers elles et regarde directement Megan.

-T'as intérêt à faire ce que tu as dit. Elle lève les yeux au ciel.

-La journée vient seulement de commencer, tu veux pas attendre avant de commencer à faire la raboi-joie?

J'hausse les épaules.

-Peut-être je le serais peut-être pas, ça on sait pas.

Joyce rigole et me prend le bras, nous marchons toute les trois côte à côte.
Megan se dirige vers une enseigne, on rentre dedans et le vigile nous toise du regard.

Vous inquiétez pas Monsieur, on vient m'acheter des vêtements. J'aurais pas besoin de voler.

Je lui souris et on avance dans le magasin.

-Bon, on se retrouve aux cabines d'essayage dans vingt minutes ? Demande Joyce.

-Ça te va Alia ? Je la regarde de haut en bas.

J'hoche la tête et mets les mains dans mes poches, je pars de mon côté et commence à regarder.

Tout ce qu'il me fait de l'œil je le prends, c'est surtout des jeans, sweat et top.
Je m'arrête devant une robe orange avec des fleurs jaune dessus.

En général je prendrais jamais cette robe, elle a l'air courte et en plus j'aime pas en porter.

Pourtant je me retrouve quand même à chercher ma taille et le pire, c'est que je l'ai trouvé.

Je continue à faire un tour dans le magasin quand un sentiment bizarre s'installe en moi.

Je tourne la tête et remarque que deux fille me regarde, une d'entre en elle me regarde d'en haut en bas et l'autre mâche son chewing-gum.

Je regarde les deux d'en haut, son faux sac Louis Vuitton fait pitié avec son blond barbie. on est plus en 2015, t'es démodée.

Et sa copine la fausse brune franchement je sais pas. Je croise les bras et penche la tête sur le côté.
Elles ouvrent grands les yeux, ses deux connes viennent de se rendre compte que je les ai cramé?

Je souris et leur fais un doigt d'honneur.
Sur ce, je me retourne et pars.

C'est dur d'être une personne normale entourée de fou.