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La musique résonne, je prépare mes affaires. Oui, après pratiquement une semaine sans cours, j'ai dû reprendre.

En France, les cours durent jusqu'en juillet au State, c'est jusqu'en juin.
Il me reste encore deux foutus mois.
C'est pas que j'aime pas l'école, mais si je pouvais, je ferai brûler chaque établissement dans lesquels j'ai été.

Le seul que je ne brulerais pas c'est celui où j'étais avec Ethan. Ils m'ont viré à cause de mes absences ces enflures

-Alia t'aurais pas vu mon caleçon ? Je sursaute alors que Caleb rentre

-Les Congolais savent pas ce que c'est l'intimité?

-Les arabes savent pas ce que ça veut dire "acheter?" je croise les bras sur ma poitrine.

-Je te rappelle que ta mère est arabe.

-Ouais, mais elle est distinguée, elle.
J'ouvre grand la bouche

-Je le suis aussi. Je réplique.

-Il est à qui le jogging que tu portes?

-À toi. Il rigole et hausse un sourcil.

-T'as demandé à qui ? Je fonce les sourcils.

-non, mais t'inquiète, je t'ai fais un emprunt à long terme. Il me regarde de travers.

-les arabes n'ont pas de limites. Il dit ça mais lui aussi en est un.

-qu'est-ce que tu me veux, toi t'es un immigré!

-comme toi. Il rigole. Moi j'apporte quelque chose à la société!

-Tu feras attention, il t'en reste sur le coin de la bouche . Je lui montre avec mon doigt.

Il rigole et l'enlève d'un mouvement de main.

[•••]

J'écoute ce que Joyce raconte, elle met deux siècles à raconter une histoire. J'hoche la tête faisant semblant d'écouter quand je sens un bras autour de mon cou, je me retourne prête à frapper quand je vois que c'est Nick derrière moi.

-Tu peux pas prévenir? et si ma main était partie toute seule? Il fronce les sourcils et rigole.

-Techniquement c'est impossible, ensuite si elle était partie toute seule, je l'aurais esquivé.

-Hmm... J'hausse les sourcils peu sûre.

Nick regarde Joyce et sourit.

-Salut Joyce, ta tête va mieux ? Joyce regarde autour de nous, puis regarde Nick.

-Hmm oui... Et toi, tu sais qui t'a pris en photo ?

Je regarde les deux, je ne suis pas une experte, mais je sens quelque chose entre eux.
Je sais pas, c'est bizarre. J'hausse les épaules et pars.

Je marche jusqu'à mon cours d'art quand, Javon apparaît d'un coup devant moi, je sursaute et l'ignore.

Il me suit comme un chien qui suit son maître.

-On peut parler ? Il demande en marchant à côté de moi

-Je sais pas, tu vas redire du mal de mon cousin ? Jette un coup d'œil autour de nous, tout le monde nous regardent.

-s'il te plaît, Alia, j'ai pas envie qu'on soit en mauvais termes.

-j'ai pas vraiment envie de te parler, il s'arrête et je m'arrête aussi.

-pourquoi tu t'es arrêtée alors? L'enfoiré!
Je m'approche de lui et le toise du regard.

-c'est pas parce que tu t'appelles Javon Walton, que tu es populaire, séduisant ou encore galant. Que tu as tout le monde à tes pieds. En l'occurrence moi non !

Mon doigt pointe son torse de façon accusateur.
Il rigole et l'enlève, nos visage sont à quelques centimètres de l'autre.

-Il n'y a qu'à toi que tu mens.

Je le fusille du regard, sa respiration est régulière comparé à la mienne qui est totalement instable.

-Va te faire foutre! Je lui lance en partant, le laissant en plan.

𝑇ℎ𝑒 𝑤𝑜𝑟𝑙𝑑 𝑖𝑠 𝑜𝑢𝑟𝑠 | JAVON WALTONOù les histoires vivent. Découvrez maintenant