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TIC...TIC...TIC

Je cherche désespérément mon téléphone pour éteindre ce foutu réveil, la veille n'a pas été facile.

Quand je suis rentrais à la maison ma tante m'attendait, elle ne s'est pas gênait pour me faire la morale à cause du fait que j'étais descendu de la voiture. C'est seulement après trente minutes à me hurler dessus qu'elle s'est rendu compte j'avais pleuré.
Je me suis forçais à manger et suis directement allais dormir.

Je mets enfin la main sur mon téléphone et éteins mon réveil.
Je me redresse et regarde mes notifications.

Ahmed m'a demandé comment ça allé et m'a donné des nouvelles de mon petit frère et ma mère, au moins ils sont en vie et vont mieux sans moi.

Je me lève et prends mon sac, je prends mon emploi du temps et le regarde.
Je commence par littérature puis j'enchaîne avec non pas deux mais trois heures de sport.

Je soupire et vérifie quel temps il va faire aujourd'hui. Super vingt-six degrés, on est en juillet ou en avril?

Je prends un maillot de foot et un cycliste noir et les enfilent, je vais dans la salle de bain et me lave le visage et les dents.
Une fois fait je retourne dans ma chambre, mets du mascara, du crayon à lèvres et du gloss.

Je mets des vêtements de rechange dans mon sac avec mes cahiers.
Je reste dans ma chambre jusqu'à l'heure à laquelle je dois partir et une fois qu'il est l'heure, je descends enfin.

Ma tante m'attend en bas des escaliers, elle me regarde de haut en bas et mets ses lunettes m'indiquant de passer devant elle.

_____

Elle me dépose devant le lycée, j'allais descendre quand elle m'attrape le poignet, je la regarde et elle se penche pour m'embrasser la joue.

-Bonne journée mon ange. Je lui souris et lui embrasse à mon tour la joue.
Je descends et elle part.

Je fronce les sourcils, il est à peine huit heures et le soleil tape déjà. Je rentre dans le lycée et me dirige à l'accueil.

La dame d'hier à changé, c'est une jeune au cheveux noirs à la place.

-Bonjour, excusez-moi de vous déranger mais j'aimerais savoir quel casier j'ai, s'il vous plaît.

-Nom et prénom.
Elle ne quitte pas son écran des yeux.

-Alia Benjelloul. Je dis en essayant quelques choses de distrayant.

-Alia Vittoria Benjelloul, Casier 209 au fond du couloir à droite, le code c'est toi qui le choisis.

J'hoche la tête et part là où elle m'a indiqué, la trois quart des élèves traînent ici alors ça va être difficile de le trouver sans passer pour une meuf bizarre.

Je m'arrête devant un casier, c'est le numéro 210 donc normalement celui d'à côté est le mien sauf que je ne peux pas vérifier puisque trois filles squattent devant.

Je les regardes une par une, elles me lancent un regard du genre "t'es qui toi.".

Je lève les yeux au ciel fonce dans le tas, je pousse les deux bimbos devant moi qui ne se retiennent pas pour utiliser leurs cordes vocales pour me casser les oreilles.

-Tu peux bouger, t'es devant mon casier. Je dis à la brune qui pouffe avant de me donner un sourire arrogant.

-La nouvelle se prend pour un cowboy, attention ici on est pas en France. Elle rigole et me bouscule puis part avec ses deux connasses de copine.

𝑇ℎ𝑒 𝑤𝑜𝑟𝑙𝑑 𝑖𝑠 𝑜𝑢𝑟𝑠 | JAVON WALTONOù les histoires vivent. Découvrez maintenant