Les apparences sont parfois trompeuses

chapitre 3

Arthur

Le diable de cœur est une putain de Femme !!

Non mais j'y crois pas !

Personne ne l'avait jamais rencontré avant aujourd'hui, il travaille toujours tapis dans l'ombre et les diables sont connus pour l'être de père en fils !

Lorsqu'elle a complètement retiré son masque, sa beauté me frappe ; ses cheveux long brun foncé , ses yeux étaient d'un vert émeraude et un nez en trompette couronnait le tout.

— Ferme ta bouche, tu vas gober les mouches ! Me dit elle.

— Papa ? Comment connais-tu le diable ? Lui demandais-je calmement.

— Comment ça "Papa" ?! S'exclame-t-elle en fronçant les sourcils en colère je pense.

Je ne suis pas vraiment doué pour les émotions.

— Amber écoute !

Non mais j'y crois pas ! La femme à qui mon père veut me marier est le putain de diable de cœur !

Ou plutôt diablesse enfin je ne sais pas !

— Non il n'y a pas de "Amber" qui tiennent ! Tu ne m'avais même pas dit que tu avais un enfant !

— Je...Je, installez-vous dans le canapé, s'il vous plaît. Nous dit-il d'un ton presque suppliant.

Les deux femmes s'exécutent en bronchant.

Mon père me regarde.

— Arthur ?

Je m'installe en soufflant, suivi de mon ami.

Mon père se met entre nous et les filles, puis pose sa main sur la cuisse de la diablesse de façon paternelle.

Il se tourne vers elles,

— Comment allez-vous mes enfants ?

— Bien, et toi ? Lui demande la brune.

— Mieux depuis que vous êtes là, lui répond t-il en souriant.

— Quelqu'un m'explique c'est quoi ce bordel ? Demande la diablesse.

— C'est reparti ! Maremonais-je.

— Si tu n'es pas content tu peux partir ! Me dit-elle

— Tu es chez MOI alors c'est plutôt toi qui doit partir !

— Mais ferme ta boca cábro..

— BON SANG MAIS TAISEZ-VOUS ! Hurle mon père

— C'est pas la peine de crier le vieux ! Dit-elle en se levant pour partir.

Mon père se lève et lui attrape le bras.

— Désolé ma chérie mais je suis suis à cran en ce moment, ajouté à cela mes enfants qui ne s'entendent pas !

Elle décide de revenir s'asseoir.

— Papa explique-toi. Lui dis-je.

— Tu te souviens quand tu es parti en échange scolaire ? Commence-t-il.

— Oui.

— Je m'ennuyais, ta mère est morte, tu étais parti, alors j'ai commencé à traîner par ci par là et, un soir, je suis passé dans une belle banlieue, un quartier chic, et j'ai vu par la fenêtre d'une maison, une jeune fille avec un couteau dans la main entrain de poignarder son père. C'était lui à l'époque le diable.