Les apparences sont parfois trompeuses

chapitre 8

Ambre

Aujourd'hui, je me suis réveillée très tôt et bien évidemment je n'arrivais plus à me rendormir alors je décide de partir courir.

J'enfile un pantalon de sport rose pâle avec le pull moulant qui suit.

En descendant au rez-de-chaussée, je croise Arthur.

— Salut ! Lui lançais je.

— Salut !

Il me regarde de haut en bas avant de me demander :

— Tu vas où ?

— Je vais courir.

— Je peux venir avec toi ?

— Non. Lui dis-je en fronçant les sourcils.

— Aller ! Ça va être cool !

— Je cours pas pour que ça soit "cool".

— Ok. On parie ?

— Parier quoi ?! Tu ne viens même pas avec moi !

— Si je viens ! Je vais me changer !

J'allais partir quand il m'appelle.

— Ho et ne t'avise pas de partir sans moi !

— Sinon quoi ? Le provoquais-je.

— Hmm, sinon je ne t'achète pas de chien !

Quoi ?! Mais n'importe quoi !

— Premièrement, qui as dit que j'en voulais ? Et deuxièmement, j'en ai déjà deux !

— C'est vrai ?! Me demande t'il étonné.

J'acquiesce d'un hochement de tête.

— Et ils sont où ?

— Chez mon... Ça te regarde pas !! M'exclamais-je.

— Tu as exactement, je regarde ma montre, trois minutes pour être prêt et devant moi !

Il part en courant vers l'étage.

À trois minutes une j'ouvre la porte et commence à courir avant de le voir arriver en courant entrain d'enfiler son t-shirt.

Arthur

J'ai UNE seule minute de retard et elle est déjà parti !

J'enfile mon t-shirt en courant sans louper ses regards en coin.

Après environ cinq kilomètres, j'avais déjà le souffle court.

Putain ! C'est qu'elle court vite aussi !

— Tu es déjà fatigué ? Me demande t'elle.

— Comment...comment tu ... Tu fais pour parler ?! Dis-je en essayant de prendre mon souffle.

— L'habitude ! Aller encore quinze kilomètres avec vingt-cinq mètres de sprint !

— Quoi ?!! Hurlais-je presque.

Elle court à reculons et me dit :

— Je t'avais dit de ne pas venir et vu ton état, ça fait longtemps que tu n'as plus couru donc vingt kilomètres d'un coup est beaucoup trop et tu vas te blesser !!

— N'importe quoi !

Elle rigole avant de me dire que l'on verra ça après quand je serai au sol.

Plus on avance et plus j'ai mal à la tête.

Ça fait longtemps que je n'ai pas travaillé mon cardio et, je ne lui ai pas dit mais j'ai un cœur légèrement fragile car j'ai subi une greffe en étant enfant, c'est pourquoi je dois donc prendre mon traitement tous les jours sinon je peux tenir maximum deux semaines sans.