chapitre 25

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Arthur

Ça doit bien faire six heures que nous sommes dans ce jet. Ambre ne m'a plus parlé car elle dort mais elle m'a tout de même laissé un écouteur et son téléphone pour que je puisse changer.

Soudain, je sens des petites secousses dans l'avion.

L'hôtesse débarque et pose un regard jugeur sur ma femme.

— Un problème avec l'avion ? Lui quémandais-je d'un ton glacial.

— Il y a des grosses turbulences à cause d'un gros orage. Il est possible que nous devions atterrir d'urgence si la tempête ne se calme pas. M'explique l'hôtesse d'une voix suave.

— Bien. Vous pouvez disposer.

Elle ne fait pas attention à ma phrase et s'avance doucement vers moi.

Elle s'accroupit et pose sa main sur ma cuisse.

— Vous savez, il y a encore quatre heures de vol. Nous pourrions allez nous amuser dans ma cabine...

Sa main remonte jusqu'à mon entre jambes.

La panique me submerge et je n'arrive plus à bouger.

Non pas maintenant.

Je suis paralyser putain !

Une main agrippe férocement son petit poignet fragile.

— Touche encore une fois mon mari et je te brise chaque os de ton misérable petit corps. Lui assène une voix que je reconnais.

Ambre.

Je n'arrive pas à sortir de ma torpeur.

— Dégage. Je n'entends pas les pas de l'hôtesse et suppose qu'elle est encore là.                 Maintenant !

L'hôtesse s'en va et nous laisse seul.

Des mains saisissent mon visage en coupe.

— Arthur ! Hé !

Je n'arrive pas à répondre comme si les mots étaient bloqués dans ma gorge.

Elle prend ma main et la pose sur son sein.

— Concentre toi sur les battements de mon cœur.

— Je... Je... J'y arrive pas.

— Concentre toi my husband. S'il te plait. Me dit-elle d'un ton suppliant.

Je reprends peu à peu conscience de ce qui m'entoure.

— Ambre. Soufflais-je.

— C'est bien moi. Me répond la brune sur le même ton.

Au même moment, des violentes secousses surgissent.

Ambre qui était sur la table en plastique à glissé et est maintenant sur mes genoux.

L'hôtesse revient avec l'intention de nous parlez mais Ambre la contre.

— Dégagez.

Elle ne se fait pas prier et repart.

Les secousses continuent et Ambre s'agrippe à mes avant bras.

— N'ait pas peur. Lui sussurais-je à l'oreille.

Je l'encercle de mes bras et la rapproche de mon torse.

Après quelques minutes, les secousses se sont arrêtées mais contre toutes attentes, Ambre ne décampe pas de mes genoux.

— Tu compte rester là ? La questionnais-je.

— Oui. C'est beaucoup plus confortables que la table. Pourquoi ? Je suis trop lourde ? Me demande elle en se tournant vers moi.

— Non du tout. La rassurais-je.

— Quand est ton prochain boulot ? La questionnais-je pour faire la conversation.

— La semaine prochaine. Je dois tuer Elio Maretti. Une demande du président lui même. Elio interfère dans ses affaires.

Le président... Ouaw !

Je ne pensais pas que des personnes si haut placé veuillent tuer des gens.

— Et j'en ai encore une le lendemain. Pour celle là, je dois me rendre en Espagne. J'en profiterait pour voir de la famille. J'irai avec Em'. Me raconte t'elle.

— Tu arrive à vivre de ça ?! M'étonnait je.

Elle rigole d'un rire franc.

— Le président me paie cent mille cinq cents dollars. Et pour l'Espagne, je dois encore négocier.

— Mais c'est que ma femme est une femme d'affaires !

— Oui. Dit elle sourire aux lèvres.

La conversation continue. Nous parlons de banalité. Apprenons plus sur la personne avec laquelle nous sommes marié et je découvre des choses plutôt surprenante.

Ambre a une maison à trente minutes de la mienne. Elle a des origines Espagnol de sa mère.
D'où le prénoms de cette dernière Maria.
Elle a deux doberman. Et vit très bien de son métier.

Nous arrivons enfin en France. Il est maintenant quatorze heures et après ces longues heures de vol, je pense que nous sommes tous crevés.

Mes hommes ont pris des vols première classe. Ils seront bientôt là. J'ai loué un hôtel.

Nous sortons de l'avion et un 4x4 noir nous attend.

Nous montons à l'intérieur et je prends le volant.

— Nous avons la confirmation que le gang d'Amérique les Fox of death ont élargi leur territoire jusqu'à New York. Dit le gars des infos.

Je monte le son et écoute attentivement.

— Le bras droit du chef est à présent connu de tous. Il s'agit de Jules Rossi. Le jeune homme à tiré sur un journaliste qui demandait le nom du patron. Ce dernier est toujours inconnu de nos services. Les autorités cherchent toujours.

— Quels emmerdeur ces Fox à la noix ! M'exclamais-je.

— Hé ! C'est le gang de mon petit frère. Un peu de respect.

Je lève les yeux au ciel et nous arrivons à l'hôtel.

À l'accueil se tient un jeune homme, grand, brun, il est plutôt bien bâti.

Il est de dos mais se retourne lorsqu'il nous entend.

— Bonjour madame ! Monsieur ! S'exclame t'il. Son visage est maquillé de paillettes bleues. Plutôt bien fait le makeup.

— Bonjour, commence Ambre, j'ai une réservation au nom de Rossi.

— Si je peux me permettre, votre nom est magnifique ! Lui avoue t'il avec un geste de la main

Ses expressions sont légèrement exagéré mais il reste plutôt professionnel.

— Je sais mais merci. Répond ma femme.

Elle ne veut d'ailleurs pas prendre mon nom.

— Votre chambre sera celle au premier étage, comme demandé il est entièrement pour vous et vos amis. Nous dit il.

— Merci bien !

Je n'ai pas parlé de toute la conversation et n'en ai pas envie.

Nous avançons dans l'ascenseur.

Nous montons au premier étage et allons vers la première chambre.

Mes hommes pensent que nous sommes ensemble. Nous ne leur avons pas dit la vérité au cas où il y aurait une taupe.

Ambre s'arrête en plein milieu et m'annonce ;

— Et bien, nous allons dormir ensemble. Comme des vrais marié...

Je regarde par dessus son épaule et découvre un grand lit king size, le seul lit de cette pièce...



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J'espère que ça vous a plu 😉

Kiss 💋 💋

E.


Les apparences sont parfois trompeusesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant