Les apparences sont parfois trompeuses

chapitre 27

Ambre

Je cours avec le petit dans mes bras, je cours comme si ma vie en dépendait mais n'est ce pas le cas ?

Ses petits bras me serrent de toutes leur force et ses larmes chaudes et silencieuses s'écoulent sur le simili cuir de ma combinaison.

Les bombes explosent derrière moi.

— Am... Am... Tu...m'... tends ?

Mon oreillette grésille.

Fait chier j'entends rien !

Trente minutes plus tôt.

Nous sommes garés à trois kilomètres du bâtiment. Question de sécurité.

Chaque binôme a pris un SUV pour prendre toutes les femmes et les enfants.

Ce serait mentir de dire que je n'ai pas peur...

Je suis stressée comme jamais mais l'adrénaline coule dans mes veines.

Tous les hommes sont entrés par la porte principale comme convenu sauf mon petit groupe constitué d'Edward, Arthur, Alex, Kyle et moi.

Le meilleur pour la fin !

Oui, je sais, je suis très modeste !

Sur le côté droit du bâtiment, il y a une échelle surveillée par deux hommes.

C'est par cette échelle que nous devons monter.

Cachée derrière un arbre, je tire sur le premier garde à l'aide de mon silencieux. Il s'écroule et meurt d'une balle dans la tête. Mort directe égale mort parfaite.

Le deuxième garde se tourne vers notre cachette mais je le tue avant qu'il ne puisse nous voir.

Nous courrons vers l'échelle toujours sur nos gardes.

— Évite de me mater le cul. Dis-je à Arthur en montant, lui juste après moi.

— Mais n'importe quoi ! Monte, dépêche toi. S'exclame t'il.

Je rigole mais reprend vite mon sérieux.

J'arrive sur le toit plat et aide les autres.

Une fois tout le groupe réuni, je saute par la trappe. J'atterris accroupi mais devant moi se tiennent des hommes armés.

Grâce à l'effet de surprise je les tue tous sans exception ni problèmes.

Les autres sautent également et admirent mon massacre.

Nous décidons d'être efficaces. Je pars avec Arthur dans l'aile où il y a le moins de personnes selon nos sources et les autres garçons dans celle où il y a plus de personnes.

Avons exactement trente minutes pour évacuer tout le monde, nous avons placé des bombes pour réduire ce bâtiment en fumée.

Un homme arrive derrière mon mari et le point de son arme.

— Arthur !

Il s'abaisse dans une roulade au moment où je tire dans la tête de l'homme.

— Merci my wife.

— Ce n'est pas le moment Arthur.

Nous reprenons notre course dans les couloirs blanc.

Cet endroit est plus sinistre qu'un hôpital.

Nous arrivons devant une porte en fer. Il nous faut un digicode pour l'ouvrir.

— Aaron, c'est à toi de jouer. On est à la porte vingt neuf. Dis-je dans l'oreillette.