Les apparences sont parfois trompeuses

chapitre 1

Amber

Je sors en courant dans la rue suivie de plusieurs voitures de police.

Le bruit des sirènes me casse les tympans, des policiers sortent de partout, veulent m'attraper mais comme d'habitude ils n'y arriveront pas !

Je tourne dans une rue à droite soulève une plaque d'égout, saute à l'intérieur et me réceptionne parfaitement.

Je commence à marcher tout en m'allumant une cigarette. Je resort quelques mètres plus loin et retrouve ma sœur qui m'attend, habillé d'une tenu totalement noir, elle a pour une fois détaché ses cheveux bruns, elle est plus jeune de trois ans.

Vous vous dites sûrement "mais elle a pourtant tuer son père pour qu'il n'y est pas d'autres diable homme " c'est exact mais je l'ai tué lorsque ma sœur avait dix ans car mes parents voulaient un autre enfant, un garçon, et je ne voulais pas prendre le risque que ça en soit un, vous comprenez ?

Alors j'ai tué mon père, Louis Rossi à l'âge de treize ans avec déjà comme ambition, être diable. En découvrant mon père mort, ma mère, Esmeralda à fait une crise cardiaque, quarante ans et un cœur fragile de naissance. Je me suis donc retrouvé avec ma petite sœur dans la rue lorsqu'un homme est venu nous voir, il m'a dit m'avoir vu abattre mon père de sang froid et me vouloir comme tueuse à gages personnelle.

Le nom m'amusait alors j'ai dit oui, ça avait l'air cool, mais je lui ai demandé si en échange ma sœur pouvait venir avec moi et il a dit oui. Il a commencé à m'entraîner aux combats, aux tirs, à la discrétion, à la tortue et à masquer mes émotions, signe de faiblesse dans un monde comme celui là, puis un jour j'en ai eut marre de cette vie, je lui ais soumise mon envie de partir et il m'a dit ;

— Je ne retrouverais jamais quelqu'un comme toi, tu es unique Amber !

Ce à quoi j'ai répondu

— Commence pas à faire ta chialeuse ! Je sais qu'il n'y a pas meilleur que moi !

Il a ri et nous a laissé partir, nous étions comme ses filles.

J'ai simulé notre mort à l'âge de quinze ans et désormais nous vivons sous des fausses identités, la mienne est Laura Peterson et celle de ma sœur est encore plus conne : Lili Peterson

Je plain les vraies Lili, vous entrez dans la vie avec un prénom tout mignon, d'enfants et vous mourrez dans un prénom d'enfants .

Bon ces souvenirs étaient très sympa mais j'ai pas que ça à faire vous raconter ma vie OK ?

Donc je disais : je rejoins ma sœur et monte à l'arrière de la voiture pour me changer.

Je troque ma tenue totalement rouge - rouge pour le diable, vous comprenez ?- et m'habille d'un jeans bleu et un pull gris over size avec des bottes à talons.

J'adore les talons !

La voix de ma sœur me sort de mes pensées :

— Isaac ( l'homme dont j'étais là tueuse à gages ) à appelé !

— Pourquoi ? Ça fait trois ans qu'il ne nous appele plus et puis il est pas censé être mort ce vieux crouton ?!

— Ambre arrête ! Déjà il a arrêté de nous appeler car tu ne répondait jamais, ensuite il n'a que cinquante-cinq ans !

— C'est ce que je dis ! Regarde papa, il n'a pas dépasser les quarante ans ! Dis-je en rigolant

On part toutes les deux dans un fou rire.

On adore faire des blagues sur sa mort, d'ailleurs je ne lui ai jamais menti sur ce sujet, elle m'a même avoué que d'une façon ou d'une autre il se serait fait tuer par quelqu'un et qu'elle était contente que ça soit par moi et non par un inconnu.

Oui oui, nous sommes des filles ingrates !!

Une fois arrivé à la maison je pars prendre une douche, c'est le seul moment où j'autorise mes pensées à partir dans tout les sens, mais le sujet qui revient le plus dans mon esprit est les personnes que j'ai tué.

Pas que j'ai des remords, non , mais parfois je me demande comment aurait été ma vie si je n'avais pas tué mon père.

Maintenant, je ne ressens plus rien à tuer toutes ces personnes, au début ça m'amusait, me faisait me sentir puissante et maintenant plus rien, c'est la même sensation que celle de manger ou de boire, c'est naturel.

Je décrète que je suis resté suffisament de temps sous l'eau et sort de la douche, m'enroule dans une serviette puis part dans mon dressing me chercher un pyjama.

J'opte pour le noir en satin, je décide de laisser mes cheveux lisses sécher à l'air libre et me dirigee vers la cuisine.

— J'ai fait des pâtes carbo. Me dit ma sœur

— Merci c'est gentil !

Comme elle n'a que quinze ans c'est toujours moi qui fait à manger, j'ai peut être aussi peur qu'elle ne crame la maison.

Donc apparement, ce soir, elle a décidé de faire le seul plat qu'elle sait faire : des pâtes carbonara, ce qui est soit disant passant, mon plat préféré.

On mange dans le calme, une fois fini on débarrasse et s'installe dans le canapé pour notre petit rituel, c'est-à-dire un épisode de Desperate Housewives, alias la meilleure série de tous les temps !

Et comme souvent, elle s'endort la tête sur mon épaule.

Petit à petit je sens la fatigue m'enveloper et je tombe dans les bras de Morphée..

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Hello mes petits choux !

Comment ça va ?

Alors votre avis ?!

J'espère que vous aimez en tout cas !

Je tiens à préciser ; je n'ai RIEN contre les Lili, Ok ?

N'hésitez pas à commenter, voter et à parler de mon histoire !

Merci

Kiss 💋 💋